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samedi 22 novembre 2014

Les pays européens s'abstiennent dans la lutte contre la glorification du nazisme


Aujourd'hui est une triste journée. Ce n'est pas la première. Ce ne sera pas la dernière. Mais ça ne change rien. Il y a des choses auxquelles on ne s'habitue pas. Surtout pas. A la faiblesse, par exemple. A la mesquinerie. A la bêtise aussi, c'est moins grave. Mais surtout à la pleutrerie. 

Nous venons, en effet, d'apprendre une bien triste nouvelle. Les Etats Unis, le Canada et l'Ukraine ont voté contre la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU proposée par la Russie de lutter contre la glorification du nazisme. Encore 50 pays se sont abstenus. Dont tous les pays de l'Union européenne. Même si cette résolution fut quand même adoptée par 115 voix sur 193, c'est triste.

vendredi 21 novembre 2014

Quand Biden entre en scène à Kiev, on revisite Ubu Roi


Poroshenko et Yatséniuk vont pouvoir présenter à leur chef la version provisoire de l'accord de gouvernance. Après appréciation, celui-ci sera soumis au vote à la Rada et l'Ukraine aura un nouveau Gouvernement légitime. Enfin, il parait. Le fait que le vice-Président américain débarque avant l'annonce de cet accord pour la constitution du Gouvernement n'a pas l'air de choqué grand monde. Comment peut-on encore parler d'un pays indépendant? Comment peut-on encore parler de l'Etat ukrainien? On se croirait dans le monde ubuesque d'Alfred Jarry.

jeudi 20 novembre 2014

La Serbie dans l'engrenage européen


La Serbie, officiellement candidate à l'entrée dans l'UE, est sommée par Johannes Hahn, commissaire européen chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, de choisir son camp. Soit l'entrée dans l'UE reste sa priorité, comme elle l'a déclarée, soit elle veut continuer à coopérer avec la Russie. C'est une certaine conception de la négociation. Autrement dit, en temps de guerre, la neutralité déclarée par la Serbie n'est pas de mise. Bref, L'UE reconnait que la Russie a officiellement obtenu le statut d'ennemi.

mercredi 19 novembre 2014

Poutine c. Poroshenko: le génocide de trop


Le discours de P. Poroshenko devient de plus en plus émotionnel, au fur et à mersure que sa popularité baisse au profit de Yatséniuk et qu'il n'arrive pas à mettre en place un Gouvernement contrôlable. Le dernier discours en date annonce la volonté de détruire par tous les moyens les habitants du Donbass. "Nos enfants iront dans les maternelles, les leurs seront dans les caves". La guerre est donc totale, personnelle. Il ne s'agit pas de se battre contre des résistants armés. Mêmes les enfants doivent être détruits. Donc l'avenir de la région doit être détruit. La terre ne peut être reprise que brûlée? Soit, elle le sera. Un blocus socio-économique est décrété, qui n'a rien à voir avec une régulation politique et pacifique du conflit. Il doit forcer les gens à faire leur choix de survie: soit partir et vivre, soit rester et mourir. Toutefois, Poroshenko semble être allé trop loin et le Président russe déclare que la Russie, si tel doit être le plan du pouvoir ukrainien, ne laissera pas faire.

lundi 17 novembre 2014

Le G 20 et la politique du chewing-gum sur la chaise

Атака на Путина на саммите G20: Обама, Эбботт и другие западные лидеры вели себя демонстративно

Cette année, le G 20 vient de se dérouler en Australie. Dans une ambiance délétère, assez proche de celle d'un groupe de sales gosses autour d'un bac à sable. La tête de turc: le Président russe. Faute d'arguments, on ne peut quand même pas lui reprocher de n'être pas soumis, enfin pas directement, le registre est celui de l'agressivité de bas étage. Il ne reste plus aux pays alignés du G 20 que la politique du chewing-gum collé sur une chaise. Elle permet ainsi aux Etats Unis de garder la tête du mouvement. Mais est-ce pour autant une réussite?