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vendredi 4 septembre 2020

Les Etats-Unis officialisent l'ingérence en Biélorussie


Malgré le discours formaté des médias atlantistes nous affirmant haut et fort, tous d'une seule voix dans la grande pluralité de leur ligne éditoriale, que la situation en Biélorussie est une crise intérieure, absolument pas manipulée de l'extérieur, de plus en plus d'éléments démontrent clairement le contraire. Sans même parler des déclarations des officiels américains, des "consultations" offertes aux opposants en Pologne, de leur accueil en Lituanie, l'armée américaine déplace des forces aux frontières biélorusses (officiellement pour des exercices) et veut lancer l'OSCE dans la danse pour faire tomber Loukachenko, menaçant de sanctions ceux qui oseraient critiquer. Mais non, ce n'est pas de l'ingérence tout ça, c'est un merveilleux combat "pour la démocratie". L'Ukraine le connaît.

jeudi 3 septembre 2020

Navalny et les mystères sacrés du novichok



Ca y est, l'opération Navalny tourne à plein régime. Merkel l'a déclaré : la Russie a empoisonné Navalny au novichok, il n'y a aucun doute. Et comme c'est la Russie, elle doit reconnaître les faits. Et comme il n'y a aucun doute, il n'est pas nécessaire de présenter les preuves. Quant à savoir pourquoi un produit si toxique et volatil a réussi à ne toucher absolument personne dans l'entourage de Navalny, ni dans l'avion, ni dans l'hôpital à Omsk, cela doit faire partie des mystères de la géopolitique. En attendant, la communauté internationale prépare sa "réponse", autrement dit continue son attaque contre la Russie.

mercredi 2 septembre 2020

Quand le "preux chevalier" Navalny acceptait l'aide de Russie Unie pour participer aux élections du maire de Moscou de 2013



Alors que Navalny est toujours dans le coma en Allemagne, l'opération de rentabilisation est en cours. L'un des numéros du cirque politico-médiatique russophobe qui se joue sous nos yeux consiste à faire de Navalny, dont le capital politique est quasiment nul, une figure-clé de l'opposition politique en Russie, figure qui ferait trembler de peur et de rage le Kremlin. Un magnifique article de propagande du New York Times est à noter à ce sujet, à se demander s'ils font preuve d'une incompétence crasse ou s'il ne s'agit que d'une banale opération de manipulation. Car, étrangement, personne ne parle des élections du maire de Moscou de 2013, où Navalny s'est présenté avec le soutien actif du Russie Unie, soutien qu'il a parfaitement accepté. Sans broncher. Sans ciller. Surprenant, non, pour quelqu'un que le NYT veut nous vendre comme incontrôlé ...

mardi 1 septembre 2020

Russie : le culte numérique va-t-il remporter la victoire sur le patriotisme ?



Deux héros des temps post-modernes viennent d'être décorés en Russie pour leur mérite devant la Patrie. Que les allergiques du patriotisme se rassurent, le concept est utilisé ici dans un sens absolument politiquement correct, en signe d'une allégeance totale au culte numérique et à la globalisation. L'un, Artiemy Lebedev, designer, pour avoir dessiné le logo du métro; le second, Dmitri Peskov, pour avoir organisé en 2019 les jeux WorldSkills. Comment la Patrie aurait-elle en effet pu vivre sans ces héros? Surtout quand le premier passe son temps à insulter la Seconde Guerre mondiale et dégrader ses symboles et quand le second lutte avec acharnement pour que "Google remplace l'Université d'Etat de Moscou". Au fait, devant quelle Patrie sont-ils tant méritants ?

lundi 31 août 2020

Le nouvel ordre global du Covid : les "démocrates" en Biélorussie, les "nazis" à Berlin



Selon que vous soyez à Minsk ou à Berlin, vous serez démocrates et donc aurez le droit de renverser par la force l'ordre constitutionnel ou bien vous serez extrémistes ou nazis si vous vous opposez au monde global régi par une dictature sanitaire, qui réduit à néant les libertés publiques et l'état de droit dans nos pays. Le discours médiatique et politique doit créer et légitimer ce nouvel ordre mondial.  La pandémie est bien une guerre, mais pas celle que vous croyez.