tag:blogger.com,1999:blog-4337766749503585436.post2621241097409215939..comments2024-03-29T09:05:17.645+03:00Comments on Russie politics: L'OCDE renforce son combat contre l'enseignement en RussieKarine Bechet-Golovkohttp://www.blogger.com/profile/16856496814528129633noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-4337766749503585436.post-63298009198450360582017-03-14T17:28:28.270+03:002017-03-14T17:28:28.270+03:00Il faudra s'intéresser aussi aux causes de la ...Il faudra s'intéresser aussi aux causes de la baisse spectaculaire de l'entrée aux grandes écoles des fils d'ouvriers/employés. Il y a 50 ans, de mon temps..., nous comptions 35% de fils d'ouvriers à l'X, aujourd'hui c'est 5%.<br />Or, j'ai observé que les meilleurs d'entre-nous étaient ces fameux fils d'ouvriers, les plus intelligents, cela va de soi en vertu de la loi des grands nombres.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4337766749503585436.post-78293901424360350092017-03-13T10:25:55.990+03:002017-03-13T10:25:55.990+03:00Suite:
Une majorité de diplômés de l’enseignement ...Suite:<br />Une majorité de diplômés de l’enseignement supérieur ayant été formés selon cette méthode sont incultes. J’ai entendu une président d’université dire que les étudiants arrivant dans l’enseignement supérieur ont un retard d’environ deux ans en culture générale par<br />rapport au niveau du début des années 1970. J’ai constaté chez des étudiants de l’enseignement supérieur du commerce, stagiaires en entreprise, des lacunes sévères dans la maîtrise de la langue – le français – : fautes d’orthographe, de grammaire et difficultés à faire des synthèses. Mais ils avaient appris à simuler la compétence. Une de mes relations, enseignante française universitaire à Berlin, constatant la faiblesse de l’enseignement secondaire allemand dans cette ville, a inscrit son fils au Lycée français. La méthode prônée par les allemands que vous citez est un échec en Allemagne. Que la Russie soit préservée du désastre en cours en France.<br /><br /> <br />Deux références bibliographiques utiles sur la question soulevée par Mme Karine Bechet-Golovko <br /> <br />Livre du sociologue américain Richard Sennett <br />The Culture of the New Capitalism - Yale university press - 2005 <br />Ce livre contient de nombreux témoignage de cas de management débouchant dans le domaine de l’absurde et les conséquences sociales ;<br /> <br />Livre des sociologues et chercheurs Christian Laval - Francis Vergne - Pierre Clément - Guy Dreux<br />La nouvelle école capitaliste - Editions la Découverte/poche 2011- 2012 <br /> <br />Extrait de la postface de ce dernier livre <br />"Ce qui ressemble aujourd’hui à un sabotage de l’école- suppression des classes , réduction des effectifs enseignants et appauvrissement de leurs conditions- ne suffit pas à caractériser la mutation historique de l’école. Celle-ci ne joue plus seulement une fonction dans le capitalisme comme l’ont montré les analyses des années 1970: elle se plie de l’intérieur à la norme sociale du capitalisme. L’ employabilité » est le principe et l’objectif de la normalisation de l’école, de son organisation et de sa pédagogie. <br />Elle cherche moins à transmettre une culture et des savoirs qui valent pour eux-mêmes qu’elle ne tente de fabriquer des individus aptes à s’incorporer dans la machine économique. Les effets inégalitaires de la concurrence , la mutilation culturelle introduite par la logique des « compétences » ou la prolétarisation croissante du monde enseignant révèlent la perte d’autonomie de l’école par rapport au nouveau capitalisme et aux luttes des classes sociales autour de l’enjeu scolaire. Karine Bechet-Golovkohttps://www.blogger.com/profile/16856496814528129633noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4337766749503585436.post-45885556737692985612017-03-13T10:23:56.523+03:002017-03-13T10:23:56.523+03:00Je voulais en profiter pour ajouter ici un intéres...Je voulais en profiter pour ajouter ici un intéressant commentaire qui m'a été transmis par COmité Valmy:<br />Madame,<br />Votre article résonne particulièrement avec mon vécu professionnel; j’ai reçu une formation d’ingénieur, complétée par des études en économie appliquée<br />à la gestion d'entreprise. J'ai eu des responsabilités de direction dans des grands groupes industriels internationaux. Au cours de mes années de formation, j’ai toujours bénéficié d’un enseignement frontal : le professeur face à nous, devant le tableau. Cela ne<br />m’a pas empêché d’acquérir connaissances et méthodes.<br />J'ai assisté au fil du temps, dans ces groupes industriels, à la substitution du savoir et de l'expérience par le « savoir-faire ». Le savoir et l’expérience devenaient des défauts voire une tare, synonyme de rigidité, d’absence d’adaptabilité et d’ enfermement dans des habitudes. Les théoriciens qui ont lancé cette « mode » ne savent apparemment pas que savoir et savoir-faire se complètent sous forme d’une<br />rétroaction positive. Le savoir permet d’améliorer la méthode – ou savoir-faire –, et cette dernière conduit généralement à plus de savoir.<br />Cette boucle positive est à la base de l’apprentissage. L’un ne va pas sans l’autre. Promouvoir le seul « savoir-faire », coupé du savoir, est un non-sens. Et pourtant j’ai vécu l’application de cette stupidité dans<br />l’industrie : limitation systématique, à trois ans maximum, de la durée dans une activité sans tenir compte du temps de formation spécifique nécessaire, avec souvent une mutation avant d’avoir maitrisé le job. Cela provoque en général le désinvestissement et la déresponsabilisation des individus. Les conséquences des décisions prises ne survenant que bien après le départ vers un nouveau job et aucune responsabilité n’étant mise en cause. Poussée jusqu’à l’absurde, cette recherche de l’adaptabilité aboutit à des situations ubuesques où l’on assiste à la nomination de diplômés d’écoles supérieures de commerce à des fonctions de<br />directeur industriel, de responsables de production à la direction de marketing et d’un technicien de bureau d’études à la direction de ressources humaines. Le chaos organisé et le simulacre de la compétence sont les caractéristiques de cette nouvelle idéologie de management.<br /><br />Karine Bechet-Golovkohttps://www.blogger.com/profile/16856496814528129633noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4337766749503585436.post-90051156070904219322017-03-06T16:03:52.347+03:002017-03-06T16:03:52.347+03:00Restons classique, avec les trois étapes:
1- le pr...Restons classique, avec les trois étapes:<br />1- le primaire avec l'apprentissage des fondamentaux de base: lire, écrire et compter.<br />2- le secondaire où il s'agit d'apprendre à apprendre.<br />3- et le supérieur, pour apprendre un métier.<br /><br />Ces 3 phases ne sont pas à confondre avec l'organisation de l'agenda quotidien en deux temps;<br />1- le temps du cours magistral par le maître en position hautement hiérarchique et pour l'élève en hyper-attention (j'ai eu un prof qui organisait sa classe par rang horizontaux sans espaces et ses élèves par ordre alphabétique. Il interrogeait au hasard sur les sujet en-cours, le livre était autorisé pour le suivi, et mettait zéro si pas de réponse.<br />2- à ne pas confondre avec l'enseignement mutuel, après les cours, en étude, où les plus forts Aident les plus faibles (méthode des Oratoriens). Le vrai travail en équipe.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4337766749503585436.post-53323066227110306352017-02-28T23:24:56.351+03:002017-02-28T23:24:56.351+03:00languedoc,j'ai été 40 ans enseignant en collèg...languedoc,j'ai été 40 ans enseignant en collège, puis lycée. Je suis entièrement d'accord avec vous, l'enseignement russe est de haute qualité, et il faut absolument qu'ils gardent cela. Chez nous, c'est la déliquescence.dahu74https://www.blogger.com/profile/09189167130810086220noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4337766749503585436.post-88518444830001360212017-02-28T16:22:45.567+03:002017-02-28T16:22:45.567+03:00Je croyais que la Russie était un pays libre et in...Je croyais que la Russie était un pays libre et indépendant et qu'elle n'avait que faire des recommandations de l'OCDE.<br />Il faudrait dire à cette dame, qui ne me paraît pas très futée, que s'il y avait quelque chose à garder de l'époque soviétique c'est bien l'enseignement. <br />J'espère qu'elle n'est pas seule à décider, sinon c'est la catastrophe qui se profile, comme en France où l'école est devenue une fabrique d'ignorants.languedocnoreply@blogger.com