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vendredi 16 mars 2018

De la Ghouta à Londres: le club Atlantiste a déclaré la guerre à la Russie



Près de 12 000 civils ont pu fuir la barbarie des islamistes dans la Ghouta Orientale grâce aux corridors humanitaires mis en place et protégés par les armées syrienne et russe, contre les menaces occidentales. La réaction du bloc atlantiste ne se fait pas attendre, presses et institutions main dans la main: il est urgent de faire tomber Assad et la Russie doit se retirer "et la fermer", pour citer les paroles du ministre britannique de la Défense. Pourquoi cette hystérie? Et s'il s'agissait d'un projet beaucoup plus profond: remettre en cause l'ordre international issu de la Seconde Guerre mondiale et garantir l'avènement de l'Atlantisme, support politique du globalisme. De la Ghouta à Londres, le but final semble être le Conseil de sécurité, qui entérinerait l'Atlantisme triomphant.

jeudi 15 mars 2018

Les grands moments des "débats" de la campagne présidentielle en Russie : beaucoup d'inconsistance et autant de questions



La campagne électorale en Russie tire sur sa fin, et l'on a envie de s'écrier "Enfin!", vu le niveau particulièrement déplorable de ce qu'il est difficile d'appeler des débats. Une opposition qui réclamait du temps d'antenne, qui l'a obtenu et qui se trouve face à son incompétence politique. Si cet état de fait laisse une impression plus désagréable que de danger, l'inconséquence de l'opposition russe pose de sérieuses questions pour les prochaines élections présidentielles - la carte Poutine ne sauvera pas le jeu.

mercredi 14 mars 2018

Comment les Etats-Unis veulent protéger les terroristes de la Ghouta



L'empressement avec lequel les Etats-Unis et leurs satellites prennent fait et cause pour les groupes terroristes affiliés à Al Qaida, se trouvant dans la Ghouta Orientale, laisse supposer une forte collusion entre eux. Mais jusqu'où seront-ils prêts à aller? D'autant plus que la Russie s'est déclarée prête à réagir à tout bombardement américain aux portes de Damas.

mardi 13 mars 2018

Thérésa May fait monter la campagne anti-russe d'un degré supplémentaire



L'empoisonnement à Londres le 5 mars de l'ancien agent russe travaillant depuis pour le MI6, Serguei Skripal, dont nous avions parlé ici, ne cesse de prendre de l'ampleur. Thérésa May vient de déclarer hier que la substance utilisée vient de Russie, ce qui prouve certainement la responsabilité de l'Etat russe. Ce qu'elle va considérer comme un acte d'agression contre la Grande-Bretagne, si la Russie ne fournit pas des explications convaincantes d'ici ce soir, mardi. Pour autant, nous ne sommes pas à l'époque des héros, et la Grande-Bretagne se trouve bien embarrassée avec cette pseudo déclaration de guerre. La double absurdité de cette sortie politique, concernant le fondement et les implications, oblige à s'interroger sur son but réel. A jouer à se faire peur, on finit par avoir peur.

lundi 12 mars 2018

Ukraine: du Pardon à l'Absurde



L'un des anciens députés de Timoshenko vient de ressortir une idée qui traîne quelque peu dans les couloirs ukrainiens, censée permettre de sauver l'unité du pays en dehors des accords de Minsk: les habitants de Crimée et du Donbass devront, dès la "libération" du territoire de l"occupation" russe, demander pardon aux Ukrainiens devant la justice. Ainsi tout sera pardonné, tout sera oublié, et l'Ukraine pourra vivre unie - comme par le passé, avant le Maïdan. Il semblerait que la politique ukrainienne, incapable de construire la réalité voulue, entre totalement dans le déni.