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jeudi 21 mars 2019

Traitements cardiaques : Etranges perturbation sur le marché russe des importations



D'étranges nouvelles s'accumulent au sujet du marché pharmaceutique russe. Les problèmes d'importation de médicaments vitaux dans le domaine cardiaque commencent à s'accumuler : des Français, qui éprouveraient des difficultés administratives pas très claires, des Japonais, qui réorganisent leur production et schéma d'exportation ... Il reste à espérer que ce ne soit pas une nouvelle tendance internationale ...


Depuis la crise de 2014, la Russie a décidé de relancer la production intérieure de médicaments, car le problème central est le manque de substances de base, toujours importées. En 2018, la décision a été prise d'en relancer la production nationale de génériques, mais cela prendra plusieurs années. Selon, les données de 2017, les importations pharmaceutiques constituaient encore plus de 70% du volume financier et 40% du volume de médicaments. La tendance au remplacement par la production nationale se voit surtout dans le domaine des achats publics (+2% par rapport à 2016), mais l'évolution est très faible dans le secteur privé (+ 0,5%). Si cette évolution générale est objectivement lente, toutefois elle est constante. Ainsi, si l'on compare les chiffres de 2016 à 2018, en volume financier l'importation est passée de 71,7% (2016) à 70,8% (2018); en volume de médicaments, l'on obtient  41,5% (2016) à 41% (2018). En matière de ventes, la part des médicaments produits en Russie augmente aussi, de 2015 à 2018, elle a augmenté de 2,9% en valeur et de 1% en produit et quasiment la moitié des médicaments achetés sont produits en Russie. La production en Russie a très fortement augmenté en 2015 (+27,1%) et en 2016 (+22,5%), mais ce rythme n'a évidemment pas pu être tenu et l'année 2017 a été marquée par une augmentation de la production de 4,9% seulement.

Par ailleurs, en 2018, la Russie a modifié sa législation pour faciliter l'enregistrement des médicaments et renforce le contrôle sur les médicaments à prix régulés, qui sont les médicaments jugés vitaux et constituent environ la moitié du marché. Autrement dit, pour les analystes, le marché pharmaceutique russe est stable, malgré un contexte perturbé.

Or, ces derniers temps, des informations surprenantes arrivent de deux des plus importantes compagnies étrangères sur le marché, Sanofi (France), qui occupe la 2e place avec 4,2% du marché russe, et Takeda (Japon), qui occupe 3% du marché pharmaceutique. 

Sanofi déclare avoir eu des problèmes de ré-enregistrement et donc de ne pouvoir fournir le marché russe en un médicament vital contre l'arythmie. Or, ce fournisseur est un acteur central du marché et couvre 54% de fourniture de ce traitement, la production russe (20%) et biélorusse (24%) ne peuvent suffire à couvrir la demande et les praticiens ont déjà signalé de sérieux problèmes d'accès au traitement. L'explication fournie par la compagnie est étrange, car le médicament est sur le marché depuis plus de 5 ans et selon les nouvelles normes du ministère de la Santé un seul ré-enregistrement se fait au bout de 5 années sur le marché, ensuite l'autorisation est perpétuelle.

Ca arrive ... Quelques jours plus tard, la compagnie japonaise Takeda déclare retirer du marché russe trois traitements vitaux, dont également un médicament pour le coeur, qui occupe rien de moins que 60% du marché ...

Il est à espérer que ce ne soit pas une nouvelle tendance ...




2 commentaires:

  1. Ils sont tellement minables que ça ne m'étonnerait pas, espérons qu'ils pourront se fournir ailleurs.

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  2. C'est une occasion en or pour les russes de fermer ces representations, et donner les parts de marché libérés aux producteurs russes. Il faut aussi arrêter et juger pour le terrorismes les responsables. Calvi ne sera pas seul dans sa cellule.

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