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vendredi 26 avril 2019

Conférence de presse de Macron : crise migratoire et échec de l'UE, une magnifique leçon de Novlangue




Sans revenir sur l'intégralité de l'énième show macronien, dont les communicants de la présidence nous abreuvent régulièrement, cette dernière séance fut une magnifique leçon de Novlangue. L'Union européenne n'arrive pas à gérer la crise migratoire, la Nation a besoin de frontière et le "patriotisme ouvert" (sic) oblige à rétablir les frontières ... européennes ... et donc à exclure de la zone Schengen les mauvais élèves, qui ont encore l'impudence (ou l'insolence ?) de croire aux frontières ... nationales ... puisque justement il s'agissait de ... Nation. Décryptage d'un enfumage de plus, parfaitement dans la logique antiétatique et antifrançaise, que Macron, président des Français, met en place avec tant d'énergie.

jeudi 25 avril 2019

Macron piégé par les humoristes russes alors qu'il pensait féliciter Zelensky



Macron est piégé par les deux spécialistes russes des canulars téléphoniques, Vovan et Lexus, alors qu'il pensait féliciter Zelensky pour sa victoire aux élections présidentielles ukrainiennes. Il livre ainsi sa vision primaire de la Russie, selon laquelle Poutine est au pouvoir car tous les opposants sont en prison. Amen. Nous attendons avec impatience la prochaine rencontre entre les deux hommes ... A écouter en entier, très croustillant !

mercredi 24 avril 2019

Gaspar Glanz, Kirill Vyshinsky ou Oleg Sagane : du compromis à la compromission des organisations professionnelles



La mise en garde à vue de Gaspar Ganz et l'interdiction qui lui a été faite de paraître à Paris les samedis jusqu'au jugement en octobre, alors qu'il est journaliste engagé, pour avoir fait un doigt d'honneur aux policiers, a provoqué une montée de bouclier de la profession. Ce qui est heureux. Pour autant,  le cas d'autres journalistes, incarcérés à nos portes, pour avoir exercé leur métier ne sont jamais évoqué dans la presse française. Même lorsque eux sont torturés - dans le sens direct du terme. Est-ce par ce que l'Ukraine post-Maïdan est a priori démocratique et que le rédacteur en chef Kirill Vyshinsky ou le documentaliste Oleg Sagane ne peuvent être des prisonniers politiques ? A laisser la terreur progresser, elle finit toujours par vous rattraper. Et la répression dont les journalistes font l'objet depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes devrait faire réfléchir la profession au bien-fondé de son parti pris idéologique. L'on ne peut s'indigner pour un homme, en laissant les autres croupir en silence, en espérant lâchement ainsi laisser passer la vague.

mardi 23 avril 2019

Information biaisée : "Ne vous suicidez pas!", l'autre appel des Gilets Jaunes aux forces de l'ordre


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Une enquête judiciaire a été ouverte retrouver les personnes qui ont crié à la police, "suicidez-vous" et qui ont tagué des mots haineux contre la police. S'il est normal que la machine judiciaire se mette en route, la place accordée à cet évènement, somme toute marginal dans le mouvement des Gilets Jaunes, démontre un parti pris auquel se raccroche avec rage un système polico-médiatique qui refuse d'entendre les demandes sociales soutenues par une large majorité de la population. Au-moins ce mouvement aura permis aux policiers d'attirer l'attention des médias et des politiques sur un véritable problème, dont ils se moquaient comme de leur première layette, tant qu'il ne pouvait être politiquement instrumentalisé. Il est urgent que les policiers eux-mêmes réagissent, ils ne sont pas des marionnettes.

lundi 22 avril 2019

L'élection de Zelensky en Ukraine : la fable du chat et du chacal



"Un chat dans un sac est toujours mieux qu'un loup dans une peau de mouton" fut l'argument principal avancé par Zelensky lors de sa campagne électorale pour justifier l'avantage de voter pour lui, sans savoir à quoi s'attendre, et non pour Poroshenko vu son bilan. Or, il y a de fortes chances que le chat ne soit qu'un chacal dans une peau de chat. Ou pourquoi l'élection de Zelensky est à la fois un échec de la politique post-Maïdan mise en place par les Européens et les Américains, autant qu'un faux espoir de changement.