Publications

vendredi 24 mai 2019

Le libertarisme façon Zelensky ou le suicide politique : l'avenir de la Macronie ?



Si la France ne se réveille pas et si les Français ne font pas preuve de plus de maturité politique, ce qui se prépare en Ukraine avec Zelensky, à savoir la mise à mort de l'Etat, rendu volontairement incapable d'assumer ses fonctions, et la barbarisation de la société sous le slogan de la "liberté totale" des libertaires, revenant en fin de compte au simple principe de la survie des plus forts au prix des plus faibles, tout cela pourra facilement être introduit par la prochaine figure présidentielle française. La population y est préparée depuis longtemps, elle est déjà smartphonisée à souhait, habituée à réagir émotionnellement et non rationnellement, sur l'instant et sans aucune perspective historique. Voici en détail le suicide de l'Ukraine programmée par les conseillers de Zelensky. Je vous laisse faire le parallèle avec la France, ou plutôt avec la Macronie. L'Ukraine est le laboratoire de l'Europe néolibérale, ne l'oubliez pas. Et la figure assumée de Reagan en référant ne laisse planer aucun doute.

jeudi 23 mai 2019

Quand l'Ukraine reconnaît que le conflit dans le Donbass est une guerre civile



Le nouveau président ukrainien a débuté ses nominations. Pour l'instant, l'on retrouve dans sa nouvelle administration essentiellement des proches de l'oligarque Kolomoïsky et ses proches du show-business. Avant de revenir sur la composition de l'équipe de Zelensky lorsqu'elle sera complète, arrêtons-nous un instant sur les toutes récentes déclarations de son chef des armées, le général Khomtchak, principalement devenu célèbre pour l'échec sanglant d'Ilovaisk en 2014, où il a abandonné ses hommes après les avoir conduits au massacre. Ce grand stratège vient, en revanche, de reconnaître que le conflit dans le Donbass est une guerre civile. Revenons sur ses déclarations.

mercredi 22 mai 2019

Arménie : Nikol Pachinian veut prendre le contrôle du système judiciaire



Alors que les grands discours sur l'indépendance de la justice font les slogans de toutes les oppositions des pays où les dirigeants, pour une raison ou pour une autre, ne conviennent pas au monde atlantiste, une fois au pouvoir, ces leaders n'ont d'autre volonté que de faire plier le système judiciaire à leurs impératifs. C'est exactement ce que fait le Premier ministre arménien, sorti de la rue par la force d'une révolution de couleur formatée, appelant à bloquer les tribunaux de droit commun et à adopter une énième réforme judiciaire ... après que l'ancien président Robert Kotcharian a été libéré par la justice et placé sous contrôle judiciaire. Alors qu'il est accusé d'avoir maîtrisé par la violence l'opposition en 2008, dont faisait partie ... Pachinian. Ce qui, du coup, provoque sa colère et il demande plus d'indépendance de la justice (de qui ou de quoi?). C'est ce que la presse française oublie de vous dire. Sinon, forcément, il faudrait parler non pas de justice, mais de politique, de vengeance personnelle et primaire, etc. Mais dans le Monde Libre, c'est évidemment inconcevable.