Lorsque l'on ne peut gagner dans les urnes, il ne reste que la rue. C'est exactement le pari fait par l'opposition radicale russe, aussi impopulaire à l'intérieur du pays que soutenue de l'extérieur. Pourtant elle mise sur un nouveau Bolotnaya, ce soulèvement contestataire massif de 2011 qu'elle a eu du mal à rejoindre et que, cette fois-ci, elle veut diriger. Vue l'importance objective de la manifestation du 20 juillet, il semblerait que certains facteurs de déstabilisation du pays aient été réunis et la succession à Vladimir Poutine s'ouvre bruyamment dans une impression de vide politique inquiétante. Retour sur un évènement qui n'a rien d'anodin.
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
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jeudi 1 août 2019
dimanche 28 juillet 2019
Greta Thunberg et le retour du syndrome Samantha Smith
Samantha Smith, la 1ere Greta Thunberg |
L'icône Greta Thunberg n'est pas une nouveauté, elle est le signe de la soviétisation de nos dirigeants. Incapables de gouverner réellement un monde devenu trop complexe pour eux, incapables de donner confiance en l'avenir, ne pouvant que faire semblant de rajeunir des méthodes qu'ils ne comprennent plus, ils se tournent et nous entraînent avec eux dans l'impasse du mythe de la jeunesse idéale. Jeunesse qu'ils idéalisent à la mesure de leur échec personnel à saisir l'avenir. Avant Greta Thunberg, il y eut Samantha Smith - sous Andropov. L'histoire se répète. La voici.