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vendredi 29 novembre 2019

L'OIAC et les fausses attaques chimiques en Syrie : la Russie refuse de financer ces dérives



L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques est de plus en plus impliquée dans le scandale des fausses attaques chimiques de Douma en Syrie, imputée par la communauté internationale à l'armée syrienne régulière. Cela a été rendu possible par la réforme de 2018 de l'organisation, à l'initiative de la Grande-Bretagne, visant à lui attribuer des compétences pour désigner les Etats responsables des attaques chimiques, compétences faisant étonnamment doublon avec celles du Conseil de sécurité de l'ONU. A l'occasion du vote du budget 2020, la Russie s'est opposée à financer cette branche non conventionnelle de l'OIAC.

jeudi 28 novembre 2019

Apple et Google engagent le processus de reconnaissance de la Crimée russe ?



Il semblerait qu'un pas de géant ait été perpétré justement par les géants du monde global : Google et Apple ont pris acte de la sortie de la Crimée de l'Ukraine et se sont pliés aux demandes du Gouvernement russe de respecter la législation nationale en indiquant la Crimée en Russie dans leurs applications disponibles depuis le territoire russe. Il reste à espérer que cette réaction de bon sens ouvre la voie - et les yeux - de l'Occident.

mercredi 27 novembre 2019

Suspension olympique de la Russie : bis repetita, les mêmes causes entraînent les mêmes effets



A l'approche des JO de 2020, le disque rayé de la disqualification de la Russie se remet à tourner dans les rangs de l'Agence mondiale antidopage (AMA), cette fois-ci le CIO ne prendra pas le risque politique de défendre le bon sens, il n'en a plus la force. La Russie doit être suspendue pendant 4 ans, pour tous les évènements sportifs (pas seulement les JO); l'hymne, le drapeau et les officiels doivent rester dans le caniveau des relations internationales; seuls les sportifs choisis par les instances internationales auront la chance de participer à la grande fête atlantiste des JO - s'ils oublient leur pays. Si la Russie veut avoir une chance de ne pas définitivement disparaître de la scène sportive internationale, il est à espérer que sa réaction dépassera le cadre du formalisme juridique stérile, dans lequel elle s'était enfermée il y a 4 ans, avec les résultats désastreux que l'on voit aujourd'hui.

mardi 26 novembre 2019

Quand le Conseil d'Etat soutient la censure de RT France par le CSA : que reste-t-il du pluralisme ?



Sans grande surprise, le Conseil d'Etat vient de confirmer la mise en demeure prise par le CSA le 28 juin 2019 à l'encontre de RT France au sujet d'un reportage datant du 13 avril de cette année sur la Syrie. Instrumentalisant une erreur technique concernant la traduction d'un témoignage d'un Syrien tenant un discours contraire à la doxa occidentale, puisque déclarant le caractère fabriqué des fameuses attaques chimiques, le CSA a sanctionné RT France pour manquement à l'honnêteté, à la rigueur et à la diversité des points de vue. Sans pour autant, étrangement, remettre en cause le fait que les propos aient bien été tenus ... Ce que l'AFP a oublié en passant dans sa vague médiatique consécutive à cette décision. RT France a contesté devant le Conseil d'Etat cette étrange décision, mais le juge administratif suprême a couvert le CSA. La conception de la liberté d'expression en France devient de plus en plus inquiétante et le pluralisme est jeté dans le caniveau par ceux qui sont censés le défendre.

lundi 25 novembre 2019

La violence et les femmes : laquelle de l'approche rationnelle du ministère de la Justice russe ou de la tentation du fanatisme devant la CEDH remportera la manche?



Le vice-ministre russe de la justice, Galpérin, est sous le feu croisé des médias et des ONG pour avoir osé rappeler que la question de la violence n'est pas spécifique aux femmes (ni à la Russie) et que la législation russe réprime justement la violence quelle qu'elle soit, d'où l'inutilité d'une loi spécifique. Cette approche rationnelle de la question n'est pas du tout dans l'air du temps et le scandale monte pour crime de lèse idéologie. Peu importe le Code pénal, peu importe la législation, la femme est une victime puisqu'une femme et la violence faite aux femmes n'a rien à voir avec la violence faite aux hommes puisque la femme n'est pas un homme comme les autres. Ca ne se discute pas. Mais comme ces affaires sont loin d'être évidentes, que leurs auteurs sont par ailleurs condamnés ou dont l'enquête est en cours, alors discutons.