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vendredi 11 décembre 2020

Russie : les Moscovites se réveillent contre l'enseignement à distance

Parents mécontents devant la Mairie de Moscou

L'enseignement à distance est particulièrement critiqué en Russie. Tout d'abord, parce qu'il ne permet pas un enseignement de qualité dans les écoles publiques, alors que les écoles privées, idéologiquement protégées du coronavirus, peuvent rester ouvertes. Ensuite, parce que mis en place hypocritement au nom d'une certaine conception de la santé, il porte très sérieusement atteinte à la santé physique des enfants, qui passent des heures devant des écrans sans bouger, renforce le risque d'addiction et épuise leur santé mentale. Le parti communiste semble être le seul parti d'opposition en Russie à être actif sur ce dossier, ayant permis le retrait du projet de loi sur l'enseignement à distance, organisant des regroupements de parents mécontents et inquiets, ainsi que des dépôts de lettres à la Marie de Moscou, adressées au maire Sobianine. Il reste à espérer qu'un signal fort sera envoyé du pouvoir central, afin de permettre aux enfants de se construire, de construire leur avenir et celui du pays. Car, en voyant les dizaines de milliers de supporters dans les stades de foot, les experts et le public s'accumuler dans les studios d'enregistrement des émissions de télé diverses et variées, les gens flâner dans les centres commerciaux, considérer les écoles publiques et les écoles publiques de musique et d'art comme des lieux devant être fermés, relève d'une idéologie destructrice qui n'a rien à voir avec les considérations sanitaires.

jeudi 10 décembre 2020

De l'ONU à l'OTAN : l'intensification des pressions autour de la Russie


Début décembre, l'actualité internationale a été marquée par deux rencontres, l'une dans le cadre de l'OSCE et l'autre dans celui de l'ONU, au cours desquelles le clan atlantiste a cherché à consolider ses alliances contre la Russie, en utilisant toujours l'Ukraine comme fer de lance. Les angles choisis sont la Crimée, la mer Noire et la mer d'Azov, qui ont une dimension stratégique incontournable. Pourtant, carotte ou bâton, dans le même temps, l'OTAN annonce des exercices sur les côtes pakistaniaises en février 2021, auxquelles la flotte russe prendra part - une première depuis 10 ans et une nouvelle très étrange au regard de l'intensification du conflit entre le clan atlantiste et la Russie sur toutes les plateformes de gouvernance globalisée. Parce qu'au-delà de l'actualité du Covid, les combats géopolitiques continuent, écartons le voile et regardons derrière ce qui se passe dans le monde réel.

mercredi 9 décembre 2020

De la négritude au noir : quand l'hypocrisie se fait appeler racisme


Scandale lors du match PSG-Istanbul : quand l'officiel a demandé au 4e arbitre qui il devait sanctionner, Sebastian Coltescu lui répond "Ala negru", c'est-à-dire "au noir" en roumain. Crime de "lèse bien-pensance" : le noir n'existe pas, il n'y a que le Black, mais seuls les noirs-blacks ont le droit de se qualifier ainsi en référence à leur couleur de peau. Dans les manifs, dans les revendications, sur les plateaux de télé, partout et tout le temps. Mais eux, c'est eux, ils sont "victimes" de racisme, sont moins bien soignés, constamment interpellés, leurs bébés meurent plus à la naissance, etc. Donc, ils ont le droit de se désigner par leur couleur de peau. Mais pas un arbitre roumain, un Blanc, qui n'a pas compris quel ouragan postmoderne sa simple réponse technique a provoqué. Le règne de l'hypocrisie est sans limite.

mardi 8 décembre 2020

Covid : pourquoi déconfiner quand on peut encore faire durer l'expérience?


Les populations mondiales s'étant, dans leur grande majorité, soumises avec un tel empressement à toutes les restrictions possibles et imaginables, pourquoi s'arrêter en si bon chemin. Surtout, pourquoi "déconfiner" la France avant les fêtes de Noel, nos chers compatriotes risqueraient de vouloir les célébrer, ils seraient plus de 6 à table, les plus déviants iraient même à la messe. A la Une de tous les médias, la remise en cause du déconfinement du 15 décembre et les mesures envisagées par le Gouvernement, allant jusqu'à un couvre-feu à 17 h. Mais tout cela, selon le Gouvernement, dépend d'une seule chose : l'acceptabilité sociale. Non pas l'efficacité sanitaire, mais l'acceptabilité sociale. Autrement dit, de votre acceptation de ce qui n'est rien d'autre qu'un traitement inhumain et dégradant. Cela dépend de vous. Cela dépend de nous. Notre faiblesse fait leur force.

lundi 7 décembre 2020

Globalisation : Les journalistes travaillant pour la Russie dans le viseur


Etre un journaliste russe semble être une profession difficile, non pas tant en raison de la profession, que de la nationalité. En Turquie le 3 décembre, deux journalistes russes de NTV se sont fait interpeller et risquent d'être accusés d'espionnage, ce qui rappelle leur traitement en Ukraine. Mais parfois, simplement collaborer avec des médias russes, dans la très démocratique UE, entraîne une responsabilité pénale. C'est ce qui se passe avec quatre journalistes russophones, interpellés également le 3 décembre en Lettonie, même si la Lettonie est habituée depuis plusieurs années à bloquer le travail et à faire pression sur les médias russes. Un Monde, une information, rien ne doit dépasser, le discours doit être formaté.