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jeudi 13 mai 2021

Après le pass sanitaire, un "crédit social" chinois pour la France ?


A chaque fois que nous pensons avoir touché le fond, notre Gouvernement nous prouve la profondeur de sa créativité. Les confinements doublés d'un couvre-feu, les masques sur les plages, les remontées de ski réouvertes pour l'été, les terrasses accessibles mais pas les toilettes ... Toujours plus fort, toujours plus loin, à ce niveau ce n'est plus de l'incompétence. L'on peut même se demander si le "crédit social" chinois, par lequel les citoyens du pays sont notés en fonction de leur vie courante et de leurs opinions politiques, ce qui leur donne des avantages sociaux ou des restrictions, ne va pas être le prochain stade des "réformes libératrices", dans la veine du pass sanitaire. Cette "innovation" chinoise, mise en place juste avant le Covid et passée très discrètement dans les médias français, mérite de s'y arrêter. Sait-on jamais jusqu'où ira ce pouvoir globaliste dans son combat contre les êtres humains ...

Le "crédit social" est une invention chinoise, qui découle de la centralisation de toutes les données numériques, qu'elles soient institutionnelles, bancaires, commerciales, sur les réseaux sociaux, les mails etc., afin de noter le comportement d'un individu. Le comportement physique, réel, est également relevé, grâce aux caméras de surveillance, qui peuvent noter le fait de traverser ou non au feu vert ou rouge, le comportement dans les espaces publics, etc. Ainsi, chacun peut gagner ou perdre des points, notamment s'il critique le gouvernement dans les réseaux sociaux, ne paie pas à temps ses crédits, achète de la bière ou de l'alcool ... Dans ce cas, cela peut aller jusqu'à se voir refuser l'accès aux TGV par exemple, des prêts bancaires, l'accès à certains emplois.

Cette idée géniale lancée en 2014 a été testée, avec succès grâce à la soumission totale de la population, dans certaines villes de Chine. France 24 faisait il y a déjà deux ans un reportage sur le sujet. Effrayant - notamment de complaisance :


Le message est clair : le Big Data est utilisé pour modifier le comportement "moral" (dixit le reportage), autrement dit social, des êtres humains. La surveillance totale entraîne la soumission totale, ce qui n'a justement rien à voir avec une amélioration morale de la société, puisque les gens n'obéissent pas aux règles par honnêteté, mais soit par peur, soit hypocritement pour obtenir des crédits sociaux et donc des avantages matériels. Ce qui, en soi, est justement amoral. Ce processus est donc bien un processus d'amoralisation des sociétés et des hommes, aucune grandeur d'âme ne pouvant sortir de la servitude volontaire.

Juste avant la grande vague de destruction des sociétés au nom du Dieu Covid, cela donne froid dans le dos. Aujourd'hui, l'on apprend très discrètement, que ce système généralisé à toute la Chine se propage également à l'international. Notamment au Canada, où une chaîne de restaurants chinois a installé des caméras pour surveiller les bons et mauvais citoyens chinois, que la distance avec la mère-patrie ne doit pas sauver d'une "surveillance morale". Et, au passage d'une surveillance des citoyens canadiens, comme il est possible de le lire dans cet article de France Soir :
"Aujourd'hui, à Vancouver, un restaurant de la chaîne chinoise Haidilao Hot Pot est pleinement opérationnel. Équipé de 60 caméras, deux à chaque table, l'endroit est prêt à accueillir ses clients, et à les surveiller en permanence. Ryan Pan, le responsable du restaurant, rapporte lui-même que les caméras sont installées "pour punir les citoyens qui n'adhèreraient pas aux choix de l'entreprise", assurant par ailleurs que "les données récoltées étaient ensuite transférées en Chine." 
Ainsi, le mode de vie chinois se répend à l'international car le PCC considère que ses citoyens doivent être surveillés même s'ils sont expatriés. De facto, cela leur permettra aussi d'avoir un oeil sur les Canadiens. Ce qui peut être inquiétant, c'est que les entreprises chinoises sont aujourd'hui très largement réparties à travers le monde. Les restaurants Haidilao à eux seuls sont présents à 935 endroits différents et comptent plus de 60 000 salariés."

Et le Gouvernement canadien déclare ne pouvoir légalement empêcher cette pratique, simplement "espérer" que la législation sur la protection des données personnelles sera respectée.

Comme vous le voyez, la France a encore un bel avenir devant elle, plein de possibles et de surveillance, de contrôles et de points sociaux : pas de masques, pas de vaccin, trop de sorties au restaurant, une sortie dans un bar avec des amis, oser aller au théâtre ? Vous allez tout droit vers la liste noire et pourrez devenir des parias.

Et toutes ces dérives sont possibles grâce à la passivité de la population, à la déroute des partis politiques, à la trahison des dirigeants. Mais nous pouvons, au moins, faire ce qui dépend de nous, de chacun d'entre nous. Si nous ne pouvons changer le monde, nous pouvons sauver notre âme, notre humanité. Qui sait, peut-être cela ressuscitera notre monde.




13 commentaires:

  1. Le sujet est excellent mais piégeux si on le regarde avec nos yeux d'Occidentaux.
    Si on demande aux Chinois s'ils pensent vivre dans une dictature, ils répondront que non et ils diront qu'ils sont très satisfaits du travail du PCC (parti communiste chinois) qui a sorti de la misère en 30 ans plus de 800 millions de leurs compatriotes.
    Les Chinois sont grégaires, l'individu s'efface devant la communauté, et donc la démocratie n'a pas la même signification dans leur esprit que chez nous où elle est symbolisée par le principe "un vote, un homme, une voix".
    Les Chinois considèrent qu'il est important d'avoir un comportement social adéquat qui se traduit par le respect des 12 valeurs socialistes qu'on peut rappeler ici, et qui sont l'équivalent de notre devise de la république (liberté, égalité, fraternité) :
    - Valeurs de la Nation : prospérité, démocratie, civisme et harmonie
    - Valeurs de la société : liberté, égalité, justice et force de la loi
    - Valeurs des individus : patriotisme, dévouement, intégrité et amitié.
    Partant de là, le dépistage de comportements déviants à la sauce "Minority Report" avec des caméras et des bases de données leur paraît être un moyen d'assurer la sécurité et la prospérité : il suffit de voir le Big Data à l'oeuvre dans le nouvel aéroport de Pékin pour comprendre que les Chinois ne se formalisent pas d'être scannés et filmés en permanence.
    Pour remettre les choses dans une autre perspective un peu différente, il faut savoir que beaucoup de Chinois adorent tricher, et que la corruption a atteint des proportions proportions que le président Xi Jinping a décidé de mettre de paquet et de faire une opération main propre (très violente d'ailleurs pour les tricheurs) tout azimut...ce qui a plu aux Chinois de la rue et les incite à accepter ce système de flicage universel...système qui aurait beaucoup de mal à s'implanter en France.
    Cela dit, on s'offusque avec raison de ce genre de méthodes mais à ma connaissance, personne ne dit rien quand la NSA espionne tout le monde, à n'importe quel moment, partout sur la planète.
    Pourquoi ?

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    1. C'est vrai mais ce qui est acceptable en Chine ne l'est pas en Europe... il suffit que chaque peuple ait des règles de gouvernement qui lui soient adapté. Ce qui est loin d'être le cas puisque nous entrons clairement en régime totalitaire, sans le IVème Reich de la finance internationale dirigée par la City

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    2. Tout à fait d'accord avec vos commentaires (Camembert et Anonyme), nous nous trouvons déjà dans une logique d'État totalitaire où le pouvoir des autorités passe même outre la loi. En Chine, au moins, on voit nettement les benesses de l'État social auprès de la population, contrairement à ce qui se passe en France et même en Europe.

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  2. PS : les Chinois sont très très sensibles à l'injustice, et mettre un système électronique qui garantit que les tricheurs seront identifiés et sanctionnés leur paraît être une bonne chose et les valeurs concernées sont : civisme, démocratie, égalité,justice, force de la loi, intégrité.
    Evidemment, nous autres Gaulois voyons les choses d'un oeil totalement différent...

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  3. Une conclusion en 2 points et j'en aurais fini pour aujourd'hui :
    1- Un état peut être dur à la condition d'être juste, et plus il décide de limiter les libertés, plus il devra les justifier et faire en sorte que tout le monde soit traité à la même enseigne.
    2 - Les mesures de sécurité prises pour répondre aux peurs des citoyens ne doivent pas générer une insécurité plus grande que celle qu'on doit réduire.

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  4. Bonjour à tous,
    Je vous suis parfaitement Camembert Electrique.
    J'ajouterais quelques points: la Chine ne cherche pas à exporter son système politique ou de flicage ou de tout ce que vous voulez. Elle s'en fout: ce qu'elle veut c'est commercer. Le reste, comme les systèmes politiques à l'étranger, l'indiffère totalement ce qui peut choquer les esprits titilleurs occidentaux. En matière de commerce, les Chinois sont redoutables.
    Alors, certes, il ne faut pas les chercher et croire que leur film préféré est les 55 jours de Pékin.
    A mon sens, ils voulaient tranquillement écraser les USA et la GB en laissant faire le temps. L'attitude agressive occidentale et plus particulièrement américaine et britannique pourrait avoir précipité leur but, et les avoir conduit à une attaque plus rapide. Au lieu d'attendre 30 ans que les USA et leurs larbins européens (sauf l'Allemagne? voire les pays du Nord?) s'écroulent comme une bouse dans l'herbe, face au court-termisme dangereux des USA (finalement la Chine vise normalement le long terme, la Russie logiquement le moyen terme et l'occident bêtement le court terme), peut-être effectivement, la Chine a-t-elle décidé d'accélérer les choses.
    On pourrait imaginer, mais ce n'est qu'une hypothèse sans fondement sans doute, qu'elle ait créé ou tout simplement utilisé un virus faussement ravageur. Si c'est la Chine qui a monté le coup (ou qui a renvoyé un mauvais coup américain), c'est grandiose. Tout y est: la faiblesse de la maladie (une grippe moyenne), la montée en épingle d'abord en Chine elle-même (confinement dur, hésitations claironnées et alarme sur les risques possibles) puis avec l'OMS largement arrosée par icelle (avec mise en avant du mot qui effraie la ménagère même LGBTQQ: la pandémie). Ensuite tout s'enchaîne avec des media sans recul et des gouvernants occidentaux sans rien (même pas sans recul). La boucle est bouclée. On lance un caillou dans l'eau et on obtient un raz de marée.

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    1. Je vous suis sur le début du commentaire mais pas la fin...Je ne pense pas que la coupable soit la Chine concernant le virus... Et pour une raison simple : regardez à qui profite le crime...
      - Les mesures coercitives et de bouclage de l' Europe ; les agressions verbales et non verbales contre la Chine et la Russie ;
      - les profits immenses réalisés essentiellement par les BIG pharma, tech, amazone, tesla...

      Votre coupable c'est le metteur en scène, c'est celui qui crée la nouvelle fausse réalité...C'est celui qui promeut Hollywood...
      Revoyez Network avec Dunaway...Ou toutes les dystopies d'essence occidentale...
      Voilà le décor est planté pour détourner les esprits...Le cinoche peut commencer...La guerre hybride aussi et les coupables sont toujours les mêmes...Pour cela c'est une constante !

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  5. En Chine les choses sont dites et appiquées. Ici elles sont appliquées mais pas dites

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  6. En Chine est appliqué ce qui est dit, ici on applique mais on ne dit pas. Au fait connaissez-vous le programme échelon.
    Les cinois applique cela en Chine, les USA l'applique au reste du monde

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  7. La reconnaissance faciale est largement appliquée en Chine. En Russie, comme en France, elle semble susciter des inquiétudes, je cite, parmi bien d'autres, ce court article de France TV Info d'avril:
    "En Russie, le nouveau mode de paiement par reconnaissance faciale fait débat. Les détracteurs de cette technologie, déjà utilisée dans plusieurs supermarchés, y voient un outil de surveillance pour les autorités.
    En Russie, une grande nouveauté a fait son apparition dans certains supermarchés. Depuis peu, il est en effet possible de payer ses achats en montrant son visage, grâce à un appareil de reconnaissance faciale. Ce nouveau moyen de paiement a été lancé par l'un des géants de la grande distribution russe, qui compte le déployer dans 3 000 magasins, notamment à Moscou. "Nous devons rattraper le reste du monde. Je pense que toute technologie qui facilite notre vie quotidienne sera utile", estime un jeune homme.
    Les associations redoutent des dérives.
    Le responsable de l’un des magasins convertis à ce mode de paiement controversé tente de rassurer les derniers réticents. "Tout est protégé et sécurisé. Aucune donnée biométrique n’est traitée ni sauvegardée dans la borne", assure Mikhaïl Koutcherenkov. La reconnaissance faciale inquiète quand même les associations, qui redoutent des dérives, cette technologie étant notamment utilisée par les autorités pour contrôler le respect du confinement".
    Mme Béchet-Golovko pourra peut-être nous en dire plus.
    En France, le même phénomène est en train d'arriver avec les supermarchés sans personnel ouverts H24, à la sauce Amazon ou Casino et probablement tous les autres concurrents qui se sont faits tailler des croupières par le géant allemand LIDL.

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  8. Laissez les chinois s'occuper de la Chine et intéressons nous plutôt à l'évolution extrêmement problématique de ce qui se passe en Europe... la Chine est, à tous points de vue, une autre histoire... les chinois sont globalement contents de leur gouvernement, ce qui est loin, mais vraiment très loin, d'être le cas en France et en Europe...

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    1. Je trouve que vous avez un raisonnement juste.
      Balayons devant la porte France ainsi que celle de l'Europe en tant que Civilisation.
      Je trouve que l'Europe a besoin de comble le vide Civilisation après avoir mangé la pyramide de Maslow. La vision matérialiste n'arrive plus à comble le vide (de sens) dont le Covid 19, à montré par l'image de la mer qui se serait retiré : les baigneurs et baigneuses sont nus.

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