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lundi 12 septembre 2022

A Kharkov, l'OTAN entre en guerre : soit la Russie change de stratégie, soit elle disparaît comme pays souverain


Cela fait longtemps que les guerres ne se déclarent plus dans les règles de l'art, elles se font. C'est ainsi que l'OTAN a directement et personnellement conduit l'offensive de Kharkov, ce qui marque la fin objective de la prudente "Opération militaire spéciale" pour la Russie. A moins que les dirigeants actuels pensent que la bataille de Stalingrad ait pu être une opération très spéciale. Le recul aussi rapide que significatif de l'armée russe dans la région de Kharkov, qui signe ainsi sa première grande défaite militaire depuis très longtemps, doit être analysé. Dans une guerre, les batailles se perdent, mais il est fondamental d'en tirer les leçons - pour ne pas perdre la guerre. Quelques éléments politiques d'analyse.

Hier, l'armée russe est quasiment sortie de la région de Kharkov, gardant encore un petit territoire à l'Est de la région et tentant de stabiliser le front sur la rive gauche de la rivière Oskol. Les villes importantes comme Balakeia,  Koupiansk ou Izium sont repassées sous contrôle ukrainien (et les répressions ont commencé malgré l'évacuation des civils). Ainsi, le front revient aux portes du Donbass d'un côté et débarque de l'autre à la frontière russe (région de Belgorod), suite à la perte de la ville frontalière de Volchansk.


Le ministère russe de la Défense, après un long silence de plus de deux jours, déclare furtivement qu'il s'agit d'un "repli stratégique"  :

"Russian troops that operate near Balakleya and Izyum to be redeployed for reinforcement at Donetsk direction in order to reach preestablished objectives of special military operation"

Difficile de trouver une formulation qui aurait provoqué une réaction plus négative. Les gens n'apprécient pas d'être pris pour des imbéciles et peuvent perdre confiance. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les bulletins d'information étaient suivis avec assiduité, car les gens y croyaient. Et la population y croyait, car ils annonçaient aussi les défaites et les reculs. Et ainsi, justement, ils laissaient entendre que tout serait mis en oeuvre pour reprendre le territoire. Or, la communication désastreuse du ministère de la Défense laisse entendre derrière ces "maladresses communicationnelles" une faiblesse politique impardonnable : on laisse la région de Kharkov pour mieux protéger le Donbass. Juste une question en passant :

  Et qui vous dit, avec cette logique, qu'il vous sera alors plus facile de défendre le Donbass, voire ensuite la Russie ? 

Contrairement à ces déclarations, l'on a immédiatement eu Kadyrov, lui, remontant le moral des troupes, comme il se doit, et promettant que tout serait fait pour reprendre le territoire, pendant que Peskov déclare que le Kremlin n'a aucun commentaire à faire, puisque cela ressort du ministère de la Défense. Il est vrai que justement ces jours-là une grande réunion avec Poutine avait lieu concernant le développement du tourisme intérieur, les plages de Sotchi étant surchargées. L'on retrouve aussi Medvedev, tout frais dans son nouveau rôle, mais étonnamment résistant depuis février, déclarant que tous les buts seront atteints et s'en tient mordicus à la capitulation de l'Ukraine. 

Et l'on retrouve enfin des paroles de vérité, et donc de courage, venues de DNR. Eux ne font pas de la comm, ils font de la politique, ils défendent leur terre et communiquent dessus. C'est la différence et cela se sent. Le vice-ministre de la communication de DNR, Danyil Bezsonov, reconnaît la perte de la ville stratégique d'Izium en ces mots courageux :

"Oui, nous avons quitté Izyum, ainsi que d'autres villes de la région de Kharkov. Bien sûr, c'est mauvais. Bien sûr, c'est le résultat d'erreurs de haut commandement.

Mais il n'est pas nécessaire de chercher des significations cachées là-dedans. Il ne s'agit pas de négociations, ni de trahison. On se bat juste du mieux qu'on peut. À tous les niveaux. Quelque part mieux, quelque part pire."

Quelques remarques intermédiaires : il ne s'agit pas d'un retrait stratégique, mais d'une défaite ; une défaite due à des erreurs de commandement, c'est-à-dire qui pose des questions systémiques d'évaluation de la situation et de position politique, et oblige à s'interroger sur la longue réforme de l'armée, selon les recommandations globalistes, de ces 20 dernières années.

"L'essentiel est d'admettre ses erreurs et d'en tirer les bonnes conclusions. Mais il faut reconnaître ses erreurs et ne pas parler d'un plan astucieux pour attirer des Ukrainiens naïfs et sûrs d'eux dans le chaudron de Voronej. (...)

L'encerclement du groupe russe à Izyum aurait été un désastre. D'un point de vue militaire,  la décision de se retirer est absolument correcte dans les circonstances merdiques actuelles."


La décision est bonne, mais comment en est-on arrivé à devoir prendre une décision aux conséquences aussi mauvaises, parce que toute autre eût été encore pire ? C'est bien à question qu'il faut réfléchir.

Il faut absolument ici noter l'implication directe de l'OTAN dans cette bataille de Kharkov, ce qui explique la première déroute de l'armée russe. 

"Volchansk est occupé par les troupes de l'OTAN. Exactement comme ça et rien d'autre. L'on écrit à partir de là-bas, qu'il n'y a pratiquement pas de nazis ukrainiens dans la ville. Beaucoup de noirs et d'anglophones. Exactement la même situation dans Cossack Lopan."

Et les combats sont dirigés par des officiers de l'OTAN, selon les interceptions de communications. D'ailleurs, le NYT publie lui-même un article confirmant la direction de l'armée ukrainienne par l'OTAN et la préparation de l'offensive avec le renseignement américain cet été. Et n'oublions pas cette nouvelle technique, celle de la sur-utilisation des "mercenaires". Personne n'a vu leur contrat, personne ne sait s'il s'agit réellement de mercenaires (la quantité ici est quand même surprenante) ou s'il s'agit d'une implication directe - mais discrète - des militaires des pays membres de l'OTAN sous couvert de mercenariat. Comme cela été justement remarqué dans la région de Kharkov :

"Il y a des mercenaires dans les rangs des unités des forces armées ukrainiennes, qui sont actuellement impliquées dans la région de Kharkov. Ce sont des citoyens des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et d'autres pays membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord. Ils sont pas seulement dans les formations de combat des Forces armées ukrainiennes, ils commandent la bataille dans les unités, qui sont en action offensive"

Donc, l'OTAN est bien entrée en guerre contre la Russie à Kharkov. Sans déclarer la guerre, mais la faisant. Ce qui rend la tâche beaucoup plus difficile à la Russie. Car comment réagir ? Et c'est une question stratégique que les élites dirigeantes devront régler rapidement, s'ils ne veulent pas avoir à régler la question de la capitulation  - de leur capitulation. Les conséquences seraient fatales pour eux personnellement, puisque le sort de Milosevic ou de Hussein leur est déjà réservé, comme on l'a appris sur LCI :

Et surtout, la Russie n'y survivrait pas - comme entité étatique. Des voix se lèvent déjà dans l'opposition radicale pour "décoloniser la Russie", c'est-à-dire achever le processus commencé en 1991 de démembrement de ce (trop) grand pays millénaire. Les Ukrainiens, de leur côté, s'emballent et le Secrétaire du Conseil national de sécurité, Alexeï Danilov, parle, je cite, d'une "capitulation totale de la Russie et de sa nécessaire démilitarisation avec l'aide de nos partenaires occidentaux". Et de préciser :
"Notre tâche est de faire en sorte que la Russie n'ait même pas le désir de penser qu'elle peut attaquer ses voisins, en particulier de la manière dont elle l'a fait par rapport à notre pays"

Dans ce contexte, hier, Macron téléphone à Poutine et entre dans le jeu de la "capitulation douce et raisonnable " : 

"À cette occasion, il a condamné la poursuite des opérations militaires russes en Ukraine et a rappelé son exigence qu’elles cessent au plus vite, que s’engage une négociation et que soient rétablies la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine."

Le soir même, l'armée russe a réagi et pour la première fois a réellement touché des infrastructures stratégiques avec des missiles depuis les eaux de la mer Noire et de la Caspienne. Ainsi, les centrales électriques de Kharkov et Zmiev dans la région de Kharkov, la centrale de Pavlograd dans la région de Dniepropetrovsk et la centrale thermique de Krementchoug dans la région de Poltava ont été touchées. Plusieurs régions sont restées en partie sans électricité, les trains ont été stoppés, le métro à Kharkov aussi et internet a bugué. L'électricité a été aujourd'hui partiellement rétablie, puisque l'armée russe n'a touché qu'une partie de la capacité énergétique de l'Ukraine. 

Hier soir aussi, le discours médiatique commençait à changer. Soloviev déclarait que les gens attendaient une réaction forte de l'armée russe. Sur la chaîne Telegram "Poutine v Telegram" l'on annonçait un changement radical de la stratégie de l'armée russe désormais. Espérons que cette fois-ci, cela ne s'arrêtera pas à la communication, avec quelques vidéos officielles montrant des blindés roulant sur des routes.

Pour terminer ce texte déjà très long, je voudrais faire quelques remarques générales et politiques. Et donc poser certaines questions, dérangeantes, délicates, parfaitement inconfortables, mais indispensables, sans prétendre être exclusives :

  1. Quels sont les buts de la Russie ? Lors du lancement en février de l'armée russe, il a été annoncé que l'Ukraine devait être dénazifiée et démilitarisée. Or, derrière ces concepts très larges, flous et à géométrie variable, aucun but concret, ni méthode n'ont été fixés. Et cela s'est vu avec les changements de stratégies trop fréquents, qui montrent surtout une absence de stratégie ferme, mais une tendance à la réaction. La Russie, qui avait maîtrisé l'ordre du jour en lançant très rapidement ses forces en février, a perdu l'initiative presque immédiatement avec les négociations et différents "gestes de bonne volonté". Cette indécision chronique des élites russes, menaçant de toucher les centres décisionnels sans le faire, parlant de dénazification sans oser assumer un changement de pouvoir à Kiev, parler de démilitarisation sans mettre hors-services les cibles stratégiques, parlant toujours de sa volonté militaire tout en acceptant toutes les négociations possibles et contre-productives (île des Serpents, blé, centrale de Zaporojié) a été utilisée contre elle. De plus, l'été a été largement mis à profit par l'OTAN pour mettre au point une offensive, quand Choïgu annonçait à Poutine dès la fin mars, que les principaux objectifs avaient été atteints. Il est urgent que la Russie détermine réellement quels sont ses buts à moyen et long terme, comment elle envisage le territoire ukrainien, quel pouvoir doit être installé sur quel territoire. Et ces décisions ne doivent pas être situatives, c'est-à-dire "en réponse à". La stratégie doit être établie fermement pour obliger la partie adverse à s'adapter à elle - et non l'inverse.
  2. Quelle est la volonté politique des élites russes ? Le positionnement des élites politiques en Russie reste toujours un sujet d'inquiétude, car si la partie globaliste est plus ou moins muselée actuellement, elle est toujours en place et détient une capacité décisionnelle, qui non seulement est disproportionnée par rapport à sa légitimité politique intérieure, mais va à l'encontre de l'intérêt national dans ce contexte géopolitique. Et dans des moments difficiles, cela joue sur la capacité de réaction du pays, l'affaiblit fortement dans ses rapports internationaux stratégiques. Cette guerre doit se gagner militairement sur le territoire ukrainien, mais elle doit également se gagner par la déglobalisation du pays, ce qui passe obligatoirement par un remaniement des élites. L'on voit jusqu'à présent les conséquences dans tous les mécanismes globaux de négociations, dans lesquelles la Russie est entraînée de l'extérieur, mais aussi de l'intérieur avec la volonté d'une partie des élites dirigeantes de faire partie de ce système global et non pas de le remettre en cause. Or, les élites globalistes sont passées au combat contre la Russie, elles utilisent la prédisposition intérieure de ces petits soldats idéologiques pour cela. La Russie ne peut avoir sa place dans le système global, les événements sont allés beaucoup trop loin, nous ne sommes pas en 2014. Sans une réelle prise de conscience de cela, l'hésitation et l'auto-tromperie sont des armes utilisées pour discréditer les élites dirigeantes russes dans leur unité et effriter leur légitimité, donc leur pouvoir.
  3. Peut-on encore parler sérieusement "d'Opération militaire spéciale", quand il s'agit d'une guerre conventionnelle ? La Russie est focalisée sur la "guerre hybride", comme s'il s'agissait d'une nouveauté. Tout conflit armé conventionnel s'est toujours accompagné, au minimum depuis la modernité, d'une dimension politique, économique et communicationnelle. Il a toujours été voulu d'amoindrir les capacités économiques de l'adversaire, la propagande de guerre a toujours existé avec les guerres, la déstabilisation de la situation politique aussi, seules les méthodes varient en fonction des progrès technologiques, mais il est une erreur de se focaliser sur la dimension communicationnelle pour autant. La communication se nourrit du réel et l'offensive de Kharkov le montre, pour ceux qui avaient encore un doute. Diffuser massivement sur toutes les chaînes Telegram des images d'unités militaires en mouvement, ne fait pas gagner une bataille. Par ailleurs, le vocable "opération spéciale" semble renvoyer aux opérations militaires menées en Syrie, par exemple. Des opérations ponctuelles, conduites en partenariat avec l'armée régulière nationale sur un territoire étranger. Or, l'Ukraine n'est pas la Syrie. Si la Russie a décidé finalement d'intervenir en Ukraine, c'est justement parce qu'elle considère la terre ukrainienne comme historique russe, comme la sienne. C'est une guerre de libération nationale, de décolonisation pour reprendre l'expression à la mode, ou sinon il valait mieux continuer à avaler des couleuvres. C'est indigeste, mais certains pays vivent très longtemps avec des indigestions chroniques. Certes, ils vivent très mal, il n'en reste pas grand-chose en fin de compte, mais ils ne remarquent même pas leur disparition. La disparition politique de la France, malheureusement, en est le parfait exemple. La couleuvre en est arrivée à remplacer le cassoulet dans les menus à l'Elysée. Mais pour revenir à la Russie, qui a eu le mérite de réagir en février pour éviter cette chute fatale, elle doit accepter et reconnaître le caractère conventionnel de cette guerre. Mais il est vrai que du coup, elle doit remettre en question les réformes néolibérales d'amaigrissement de l'armée, et de l'Etat en général, conduites depuis une vingtaine d'années. Dans les véritables guerres, l'Etat a besoin en plus de la technologie, d'une véritable armée professionnelle, d'hommes et de tanks, une armée qui soit par ailleurs autonome, donc sans abuser des contrats privés et des civils. 
  4. Pourquoi la Russie ne peut pas se permettre une mobilisation générale maintenant ? Pour autant, dans le configuration actuelle, une mobilisation générale serait une erreur. Tout d'abord, parce que la structure de l'armée russe aujourd'hui ne semble pas apte à gérer cette masse (formation, équippement, logistique, etc.). Mais surtout, parce que cela mettrait la Russie dans une position de faiblesse par rapport aux pays de l'OTAN. Ils sont entrés, certes, physiquement sur le champ de bataille et sont de facto devenus parties au conflit, mais formellement ils ne sont pas en guerre contre la Russie, il n'y a pas de mobilisation. Dans tous les cas, la Russie est dans une position déséquilibrée par rapport à eux, car elle, elle doit reprendre, protéger et administrer un territoire et une population, eux peuvent simplement détruire pour repousser et écraser autant que possible - ce qui nécessite moins d'hommes et plus de technologies, même s'ils approvisionnement largement le champ de bataille en hommes aussi. Dès le début, la Russie a joué à juste titre la carte de la normalité - la vie en Russie, pour les gens, doit rester "normale". Pourtant, il serait bon de ne pas en abuser, car sans l'acceptation d'un véritable patriotisme (qui fait manifestement peur à une partie des élites dirigeantes, tant qu'elles n'ont pas pris de décision stratégique quant au territoire ukrainien), il sera difficile de ne pas provoquer une rupture au sein même de la société, ce qui serait fatal au pays. Pour l'instant, l'unification de l'armée (qui joue au post-modernisme avec l'armée "privée" Wagner et ses unités, les bataillons de Kadyrov présentés séparément, les différentes chapelles combattantes) et le renforcement du nombre de militaires professionnels (qui a déjà été modestement annoncé) sont une priorité.
La défaite de la Bataille de Kharkov doit libérer la capacité de penser et de concevoir un avenir propre au pays. C'est par la déglobalisation des esprits, qu'une véritable victoire sera possible. Retrouver sa liberté et assumer ses décisions, c'est le meilleur moyen de soulever le peuple et de l'avoir derrière soi. Alors, la Russie est invincible.



 

37 commentaires:

  1. Madame, merci infiniment pour cette analyse lucide et réaliste.

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    1. Article RELU après l'avoir survolé hier
      _________________________
      En effet, la pertinence sur le fond ne laisse pas de doute. Remarquable prise de recul et raisonnement lucide, merci.

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    2. Bonne analyse. La Russie doit réagir fermement et pour toujours.

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  2. Il me semble que la Russie avait réussi à détruire un de ses satellites par laser. Alors pourquoi ne pas faire comme les Etats-Unis et fabriquer des lois internes s'appliquant de façon unilatérale à l'international du genre : interdiction du survol du territoire russe par des satellites non autorisés, ou même le paiement d'une redevance pour le survol. La rupture idéologique devrait être totale... et en route pour l'escalade, puisque c'est ce qui est cherché par l'occident qui dans son hubris n'acceptera jamais une solution intermédiaire à moins d'y être contraint. C'est ce que les russes ne semblent pas être capables de comprendre car ils mettent toujours en avant, de façon assez subtile tout de même, la volonté de négociation que l'autre camp met à profit pour avancer ses pions, comme il l'a fait depuis 2014 pour préparer l'attaque de février qui a conduit à l'intervention russe, le temps nécessaire pour cette préparation étant obtenu par les accords de Minsk auxquels les russes voulaient croire. Notons que les pays "du tiers monde" qui n'ont pas de satellite ne seraient pas affectés par ces redevances ou destructions associées aux satellites, du moins directement. Et ça dépolluerait le ciel !!!

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    1. Va falloir revoir la définition de "dépolluer le ciel ", les satellites déjà en place ne serait certainement pas desorbité pour faire plaisir aux russes et sinon quoi? La Russie les abats ? Elle sera belle la depollution du ciel. Autre chose encore, si tout les pays de l'OTAN se mettent à faire la même chose en faisant payer le passage des satellites au dessus de leurs territoire, pas sur que les russes soient gagnants.

      C'est bien de vouloir mettre en place des sanctions et d'essayer de donner des idées au russes , mais le retour du bâton arrivera plus vite que prévu. L'Europe en est victime après ses sanctions envers la Russie.

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    2. Il me semble qu'aucune destruction d'aucun satellite par laser ou autres moyens militaires n'a été réalisée par personne. C'est cela, le problème. Si non, on aurait déjà détruit Starlink. Mais il me paraît que vous le savez très bien. A part cela, bonne analyse psychologique.

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    3. @14:09 - Il me semble qu'aucune destruction d'aucun satellite par laser ou autres moyens militaires n'a été réalisée par personne. C'est cela, le problème. Si non, on aurait déjà détruit Starlink. Mais il me paraît que vous le savez très bien. A part cela, bonne analyse psychologique.

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  3. Absent(contraint) depuis 6 semaines je ne reçois plus dans ma messagerie orange (rkgcris@orange.fr) vos article. J'ai donc dû un jour m'inscrire sur "Russie politics" sinon je ne comprend comment je recevais vos billets directement.
    Bien à vous
    Christian REINKINGEN

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    1. Parfois il suffit de réactualiser votre navigateur et votre moteur de recherche. Et voir aussi dans "spam" de votre boîte mail, on ne sait jamais.

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  4. Difficile pour le moment de se faire une opinion car la propagande de l'Ouest bat son plein et a atteint ses objectifs puisque même les Russes commencent à douter. Les informations qui remontent sont contradictoires. Pour certains, les événements de Kharkov signent une défaite, pour d'autres une technique de contournement tactique au vu du faible nombre de soldats de la coalition engagés par rapport aux effectifs de l'armée ukrainienne. Pour certains, le nombre hallucinant d'ambulances qui remontent vers Kiev indiquent que les Ukronazis ont envoyé à la boucherie plusieurs milliers de soldats, à l'image de ce qui s'est passé à Kherson. Pour d'autres, la stratégie russe de maintien des territoires sous contrôle a été superficielle par manque de moyens et ils critiquent l'absence de vision stratégique des états-majors russes. Réponse de Kadyrov : pas de panique, on récupérera tous ces territoires et j'envoie mes meilleurs soldats face aux mercenaires ukrainiens qu'on va tailler en pièces. Il est clair que la stratégie russe oscille entre la force brute et la finesse, ce qui fait qu'elle n'est pas lisible, et le ministère de la défense russe ne fait rien pour qu'elle le soit davantage.
    Et c'est ce qui me conforte dans l'hypothèse que tout cela est voulu et fait partie d'une déstabilisation psychologique qui va s'accompagner d'encerclements et de destruction du gros de l'armée Ukro, puisqu'on vient d'entrer dans le vif du sujet (rappelons-nous les paroles de Poutine : « on n'a pas encore commencé la guerre »...). La destruction partielle du réseau électrique est un premier coup de semonce qui annonce un durcissement des modes d'action de l'armée russe comme l'a souligné ce jour le Général Delawarde sur RI. Ne nous laissons pas duper comme l'a indiqué la semaine dernière (le 9 septembre) Andréï Martyanov sur Le Saker par les prétendus 3000 km² de territoire repris par l'Ukraine et les cocoricos des bras cassés de Kiev qui annoncent fièrement que la Russie est à genoux pendant qu'ils font les poches de Blinken et des idiots de l'OTAN.
    Je mets un gros billet sur une accélération violente du conflit et un défaite prochaine des Nazis de Kiev (ce sera je pense pour la fin du dernier trimestre).

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    1. PS : commentaires de Xavier Moreau du 13 septembre 2022 
      Source : https://www.youtube.com/watch?v=HfR81RfqY8Y
      1- Efficacité excellente du renseignement militaire américain sur les zones fragiles peu défendues par les forces alliées peu nombreuses et non équipées d’armes lourdes (garde nationale russe + milices Lougansk) qui se préparaient à partir
      2- Sur-concentration de forces ukrainiennes sur-équipées sur ces zones de 8 contre 1 en défaveur des russes et des milices de la RPL
      3- Evacuation d’urgence des troupes alliées en sous-nombre et sous-équipées
      4- Acquisition par les forces ukrainiennes d’Izium (plateforme logistique de 45,000 personnes)
      5- Mais lourd bilan de morts et de blessés pour les militaires ukrainiens
      6- Contre-offensive ukrainienne stoppée mais les Ukro-Nazis commencent à tuer des civils ukrainiens
      7- On attend de voir comment l’armée russe va réagir pour reprendre les zones perdues.

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  5. L'OTAN est entré en guerre en 1991 à la chute du Mur de Berlin après la tentative infructueuse des Américains de diriger en sous-main la Fédération avec comme pantin le dernier président de l'URSS qui a démissionné 2 ans après pour se consacrer à la publicité. C'est M. Poutine et son équipe qui ont remis en selle la Russie.
    L'intervention en février 2022 était justifiée. M. Macron était inquiet de voir les troupes russes se masser le long des frontières. M. Poutine lui a dit que les bombardements des populations civiles du Donbass par Kiev s'intensifiaient. M. Macron ne l'a pas entendu . C'était le 20 février 2022. Le 11 septembre 2022, M. Poutine a dit la même chose à M. Macron qui n'a toujours pas compris. Bombarder les populations civiles semble être une prérogative de l'Occident que ne condamne pas l'ONU.
    Le 21 février ont été reconnues les deux Républiques du Donbass. Le 22 février, des sanctions sont infligées à la Russie et à ses Dirigeants de manière concertée avec les Alliés (les vassaux) des USA - voir communiqué de la Maison Blanche..... A cette époque, le conflit armé n'existait pas.
    S'agissant de la situation militaire actuelle, le retrait des troupes russes de la région de Karkhov est une bonne chose. (La Russie, au nom de traités d'amitié et de défense est intervenue le 24 février 2022 --- Elle n'a pas déclaré la guerre à l'Ukraine). Si l'Otan s'aventure sur le territoire russe, elle lui déclarera la guerre de fait.
    Sur le plan militaire, rien n'est perdu. Sur le plan politique, l'opinion publique se rend compte que l'OTAN soutient un régime gangréné par le nazisme. Que celle idéologie réapparaît dans les Pays Baltes. Que la volte-face de la Finlande est suspecte. Ce pays a combattu auprès du Chanceler allemand jusqu'en 1944 et qu'il a participé au siège de Saint-Petersbourg.... L'Otan serait-elle une organisation militaire d'inspiration nazie ? Sur le plan économique, la Russie a gagné. Elle dit en substance à l'Occident si vous voulez une énergie à bon marché, il faut faire des concessions et trouver des compromis.
    Atomiser la Russie comme la Yougoslavie n'est pas une stratégie récente. Aujourd'hui, la population mondiale prend connaissance du sombre dessein du monde occidental colonial. Cela s'est déjà mal terminé pour l'Occident.....

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    1. M.Gorbatcheiv : un "pantin"? Vous exagérez, il me semble. Il a commis des erreurs peut-être naïvement, mal entouré, s'est fait avoir, ... RIP

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    2. Garbatchiov, s'il n'était pas un pantin sans cervelle, fut alors un traître de la pire espèce. Difficile de savoir s'il a agit volontairement ou bien manipulé. Il est, avec ieltsine, un des personnages politiques les plus détestés de Russie. Les Russes s'en souviennent, eux. Et savent le prix qu'ils ont payé pour les exactions de ces 2 là.

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    3. M.Gorbatchev : ni traitre, ni pantin. Selon un avis largement répandu, la naïveté dans les reformes de 1985 serait à privilégier. Il serait partie de l'idée (erronée) que le communisme sera compatible avec le libéralisme.

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  6. Suite de mon commentaire précédent. Sur le plan militaire. Kiev a des difficultés pour trouver du matériel militaire européen. On ne comprend pas les réticences de l'Allemagne pour fournir des chars modernes. La France autorise l'exportation de matériels d'occasion. Les USA fournissent du renseignement par satellite militaire (ce n'est plus Space X) et le reconnaissent. Un prix plafond pour l'achat de gaz dans l'UE a tourné au fiasco. La Norvège a prévenu Prix plafond = pas de livraison de gaz. C'est un avertissement pour ceux qui veulent mettre un plafond pour le pétrole. Tous les pays exportateurs de gaz et de pétrole vivent de la vente de ces énergies. On ne va pas les brider car les USA et l'Allemagne ne s'en sortent pas.Le volet économique a des répercussions sur le dénouement de la situation militaire. La Fédération de Russie a des atouts.

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  7. La bataille, si je comprends cette large et profonde analyse, est dans les têtes. Il semble que le modèle capitaliste et son corolaire, la domination US, ont infecté les esprits. Ce n'est pas un problème en France, où je vis, vu que les gens n'ont pas, à l'exception d'une petite minorité, pris conscience de la domination US, de l'asservissement opéré sur nous, tant économique que culturel, financier que politique. L'initiative de Macron, est exemplaire. A la fois soumise et arrogante. Ce pantin financier a clairement choisi son camp, et les gens qui ont voté pour lui n'ont jamais saisi les implications de ses décisions. Il faut dire que nous sommes écrasés par des médias parmi les pires en Europe...
    Il semblerait que l'armée russe fournisse un début de réponse radicale au défi qui lui est posé : survie ou soumission. A l'horizon, comme dit l'auteur, la Russie est en guerre directement avec l'OTAN, et donc le but est d'écraser l'OTAN. Ca me semble être une condition sine qua non d'une situation apaisé, viable dans la durée pour la Russie. L'Ukraine, et l'OTAN toujours intact, toujours aux portes de la Russie, via les nouveaux membres, c'est la préparation d'une nouvelle guerre contre la Russie dans les années qui viennent.
    Enfin, la disparition de l'OTAN me semble être une condition pour que l'Europe sorte de sa mort cérébrale, et en finisse avec des politiques où le service des USA et de ses guerres perpétuelles appauvrit et enchaine toujours plus les européens. Sans compter que je suis sûr que nombre d'européens apprécient le peuple, la culture russe et souhaitent leur vitalité retrouvée.

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  8. Comment le monde occidental a pu se laisser berner par la pseudo democratie des Etats Unis et ce dangereux outil de domination qu'est l'otan ?
    Euxu se

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  9. Félicitations pour ce texte admirable. Il ne faut pas se le cacher : l'Occident a pris conscience de son affaiblissement irréversible à long terme (basculement du monde vers l'Asie). Il lui faut écraser l'ennemi idéologique le plus vite possible et à tout prix, y compris celui de sa propre population. La fanatisme moral lui est tellement chevillé au corps (guerres de religions, génocide amérindien) que rien, mais alors rien ne l'arrêtera, sinon sa propre disparition physique en tant que civilisation. Alors, je crois que nous n'y échapperons pas. La guerre va s'élargir. Nous l'aurons sur notre sol, et la Russie sur le sien. Il n'y plus qu'à prier pour que l'arme nucléaire ne soit pas dégainée.

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    1. Inutile de miser sur une escroquerie vieille de 77 ans:
      https://t.me/Atombombe/8

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  10. Madame,

    Je crois comprendre votre sensibilité au revers que vient de subir la Russie. Mais, pour moi, Français, qu'est-ce que cela change ? Est-ce que ça règle notre problème énergétique, notre désindustrialisation, notre misère hospitalière, la casse de l'école ? Au contraire, j'apprends, les Français apprennent qu'ils sont entrés en guerre contre la Russie… et qu'ils devront en assumer les conséquences matérielles. Ceux qui rêvaient d'un "arrangement" avec la Russie, et au retour de l'approvisionnement en gaz avant l'hiver vont déchanter. Et vont devoir réagir.

    Les pays qui n'ont pas voulu se joindre aux globalistes de l'OTAN, et qui sont l'immense majorité, ceux qui viennent de vivre le mensonge du "blé ukrainien contre la famine", qui commençaient à voir l'avenir autrement, multipolaire, vont-ils renoncer ?

    Je ne serai pas surpris que la Russie ait eu besoin de cet "électrochoc", que ce soit pour des raisons internes ou pour des raisons externes, ou les 2. Nul n'ignorait la contre-offensive qui se préparait à Kharkov, ce n'est donc pas par hasard qu'elle a pu se développer.

    Et maintenant ? À quatre-vingt ans, avec mes compatriotes qui n'ont pas encore lu la Résolution 2202 du Conseil de Sécurité, je vais continuer la lutte pour obtenir du capitalisme le droit de vivre décemment, et dénazifier la France.

    Jean-François Autier

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    1. J-F Autier : "REVERS" et adjectif 80ANS

      1) REVERS
      -----------------
      Tout comme la tv qui parle d'armée russe en "débandade", l'expression "REVERS" est à mon avis inappropriée à ce stade.
      2) "S" sur 80 ANS
      --------------
      Nos sages octogénaires membres de l'Académie française n'ont pas modifié l'orthographe : "quatre-vingtS" ans.

      Je vous souhaite une longévité qualitativement en bonne santé. Cela passe par un hiver avec chauffage et une facture de gaz au prix raisonnable.

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  11. NON
    [...]
    Conclusion provisoire au 12 septembre

    Après 4-5 jours, 4 jusqu’à la dernière attaque significative en République populaire de Donetsk, 5 jusqu’à l’occupation d’Izyum, que les forces russes avaient déjà évacuée, la nouvelle contre-offensive ukrainienne a calé.
    Les forces ukrainiennes ont gagné quelques 3000 km2, dans le vide. La plus grande ville est Izyum, 45.000 habitants avant l’opération militaire spéciale. Ces gains sont proches de la frontière russe, dans le nord-est de l’Ukraine, que la Russie pourrait très bien attaquer à nouveau.
    Les pertes ukrainiennes sont énormes, environ 12.000 tués et blessés, a estimé le ministère russe de la défense, pour des pertes russes négligeables. Le commandement russe a pris la décision de ne pas défendre cette zone sans importance, de ne pas y mener une bataille d’anéantissement. Le seul défaut de la retraite est psychologique, en particulier la confiance des populations, dans la perspective des referendum au sud.
    Les forces russes avaient pris Izyum en mars, dans le but de déborder les retranchements ukrainiens du Donbass. Cette mission a été accomplie et les Ukrainiens y sont désormais assaillis de trois côtés. Cette seconde contre-offensive ukrainienne n’a pas perturbé les opérations dans le Donbass et la première, au sud, est toujours un échec sanglant [...]

    in ‘Balkenkreuze are back on Oskol river’
    http://nicolascinquini.blog/2022/09/09/chronicle-balkenkreuze-are-back-on-oskol-river/

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  12. La communication russe est lamentable ! Depuis le début je ne comprends pas que les russes ne soient pas plus clairs dans leurs buts et plus incisifs dans leur action. Voilà longtemps qu'ils auraient dù attaquer les infrastructures énergétiques. Les Uk n'hésitent pas eux. Comment les troupes de l'otan peuvent-elles entrer et organiser et attaquer sans que les préparatifs ne soient pulvérisés ? Incroyables ! Et puis ces négociations qui n'en sont pas et qui les ridiculisent..

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    1. D’abord merci pour l’analyse.

      Je déplore aussi que la Russie ait continué à rester vague alors que les intentions de l’OTAN étaient claires: la démembrer et la mettre à genoux. Par contre j’aimerais comprendre pourquoi l’OTAN veut provoquer la III guerre

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  13. Bonjour, merci pour votre billet. Je lis votre blog depuis plusieurs mois mais souhaite intervenir aujourd'hui. Merci déjà de ne pas chercher à cacher que la situation est critique, surtout au plan humanitaire pour les zones abandonnées au sud par les troupes russes, ce qui laissent les populations vulnérables aux pires exactions.

    Je voulais vous poser une question, j'ai eu mal à trouver d'autres sources concernant la présence de mercenaires étrangers (en grande quantité donc? ) dans les bataillons de 'a contre offensive actuelle.

    Pouvez vous préciser d'où vous avez eu cet information ?
    Merci d'avance.

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    1. Bonjour, il y a un lien justement de référence dans l'article, juste avant la citation. SInon, vous trouverez plus d'informations sur les chaînes Telegram de correspondants de guerre russes.

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    2. PERCÉE ou FULGURANT
      __________
      Dans l'un des billets précédents quelqu'un a qualifié la contre-offense de "FULGURANTE", donc il n'avait pas tort vu que vous évoquez : "Le recul aussi rapide que significatif de l'armée russe ..."

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  14. La Russie recule pas, relayer pas la propagande US OTAN, c'est une ruse pour piéger.
    Poutine joue aux Go alors que US OTAN joue aux dames.

    Malheureusement les US ukronazis de l'OTAN sont parti trop loin, le la très grande majorité de la population ukrainien et européen est lobotomisé et de globaliste donc antirusse donc antichinoise, donc antiliberté des peuples libre résistant mentalement, Poutine doit donner un ordre de bombardement nucléaire tactique mer noire pour montrer que la Russie est déterminer, et si les US-OTAN escaladent alors pas hésiter raser une grande ville comme Tcherkassy ou Zhitomir.

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  15. Ne pas avoir provoqué la chute, dès février-mars, de ce #Zelensky (aux mains des USA de Biden) a peut-être été une erreur. Il a ainsi pu favoriser le renforcement de l'implantation des forces de l'o.t.a.n en Ukraine.
    Les usa semblent hélas vouloir la guerre (depuis longtemps). La Russie va hélas devoir faire face.

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  16. Il faut cesser d'être alarmiste, cette reconquête est une miette sur le terrain ! L'OTAN a lancé l'offensive préparée tout un été pour ça (?)! De plus c'est glorifié par les merdias occ comme la débâcle russe mais il n'y a qu'à voir une carte pour comprendre la mascarade hollywoodienne pour l'opinion publique des États-Unis afin de préserver un terrain favorable à Biden pour les élections du Congrès qui arrivent en novembre 22... 😅🥴😉‼️

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    1. En effet, cette "reconquête" est toute relative. Et elle coûte très cher aux ukronazis, tant en hommes qu'en matériel. La Russie et ses alliés ont certes commis une erreur en n'anticipant pas une offensive de l'OTAN sur le front Nord, mais ils ont eu l'intelligence de ne pas tomber dans le piège suicidaire qui leur était tendu. En reculant ainsi, l'effet médiatique est très négatif, mais, militairement, il est intelligent. Reculer ainsi est, militairement, une façon de réduire les conséquences de son erreurs. Bien sûr, pour la gloriole, il était possible de tenter de résister, pour au final, un coût militaire bien plus lourd et, cette fois, une vraie défaite. Perdre une petite bataille n'a jamais empêché de gagner une guerre. Sinon, les Romains, qui ont perdu bien des batailles, avant une victoire finale définitive qui dure encore, n'auraient jamais gagné ce qu'ils ont appelé la guerre des Gaules. (C'est un exemple parmi beaucoup d'autres)

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    2. à DWiSW : en effet, incompréhensible de remarquer que la russie n'a pu "anticiper" une contre-offensive OTAN. Sur tv-Lci ils ont évoqué une étonnante supériorité militaires au front : 215.000 militaires "ukrainiens" VS 170.000 militaires russes. Ce déséquilibre aurait soudainement renversé la force.

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  17. Je me trompe peut-être, mais tout ceci me fais penser à la stratégie du Général Koutouzov lors de sa guerre contre Napoléon. N'avait-il pas aussi entamé une retraite, après la bataille de Borodino? On a vu la suite

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  18. Rien à prévoir dans le bon sens, tant que l'esprit qui préside aux décisions en Russie restera le même.
    Nous parlons bien du pays covidiste qui a traqué, masqué, piqué sa population n'est ce pas?
    Ces gens se leurrent en pensant qu'une sorte de modus vivendi pourrait être trouvé avec leur partenaires occidentaux tant admirés ; une sorte de paix du pauvre, où la Russie s'emparerait de quelques régions d'Ukraine, pendant que le reste du pays afficherait une sorte de neutralité bienveillante, avec une armée réduite à la taille d'une force de police.
    Rien n'est plus faux.
    l'OTAN n'a qu'un seul but: détruire la Russie, obtenir une reddition sans conditions avant de la morceler en petites entités vassales.
    Cette politique à courte vue, humiliante pour la nation russe, continuera aussi longtemps que la clique au pouvoir sera maintenue .
    Seul un séisme politique, provoqué par une défaite plus profonde, pourra faire basculer les choses en Russie.
    D'ici là rien: des effets d'annonce, des raids ou de petites offensives sans lendemain, des rapports triomphalistes sur les succès économiques ou diplomatiques, mais rien de sérieux.
    Par ailleurs hormis la vitrine technologique présentée au monde pour la propagande, l'armée russe est apparue dans sa nudité authentique : incurie du haut commandement, mépris de la vie du soldat et des populations locales, impréparation chronique, faiblesse du renseignement, faiblesse des effectifs, tactique d'un autre âge inopérante face aux forces de l'OTAN etc...
    L'outil de défense de la nation russe est à ce stade incapable de remplir sa mission.
    Les populations locales pro-Russe ont été abandonnées a leur triste sort sans aucun état d'âme ; les sympathies envers la Russie des Ukrainiens de l'est vont céder la place au ressentiment et à la colère. Encore une belle victoire de l'équipe en place au pouvoir.

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    1. une chose tout d'abord :nos amis russe sont sur 4 theatre d'opérations ukraine; syrie; tadjikistan/afganistan; arménie/aserbaidjan . d'un point d evue strictement militaire c'est beaucoup plus utile de laisser s'enfoncer les ukronazis à Kharkiv :donc reculer pour mieux nettoyer la place après . Il vaut controler la situation Zaporijia (centrale nucléaire): Car si la Russie attaque trop vite et défait l'establissemment ukrainien on peut s'attendre a quelques missiles sur la dites centrale style mh17. On ne peut pas tout avoir ;savoir patienter et aussi ds l'art d e guerre:user l'autre otan eu usa ;les transhumanistes

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  19. Pour info,Thierry Meyssan vient de signer ce jour un papier sur l'arnaque de la contre-offensive ukrainienne, papier qui mérite le détour. "Zélensky : l’arnaque de la contre-offensive"
    Source : https://www.voltairenet.org/article218014.html

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