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vendredi 14 février 2025

Intégration européenne : l'Arménie prend la voie ukrainienne


Pachinian met de plus en plus profondément l'Arménie dans les pas de l'Ukraine, lançant le pays vers le mythe d'une intégration européenne, qui n'aura de toute manière pas lieu, tout en le privant de sa souveraineté et le plaçant comme pion dans l'échiquier atlantiste. Les élites atlantistes ont en commun de ne pas tirer les leçons de leurs erreurs. Les élites atlantistes arméniennes ne font pas exception à la règle et le Parlement vient d'adopter en première lecture la fameuse loi ouvrant la voie des négociations l'intégration de l'Arménie dans l'UE.

jeudi 13 février 2025

USA / Russie : la guerre "des négociations" est ouverte


Hier, s'est tenu le premier appel téléphonique entre Trump et Poutine, renouant ainsi les contacts officiels à ce niveau entre les deux pays. Si cela lance l'ouverture officielle du front des négociations, il est beaucoup trop tôt pour applaudir à la paix. Une guerre ne prend fin que dans deux cas : soit quand la source du conflit a été éliminée (ce qu'a rappelé Poutine à Trump) ou quand une partie capitule par fatigue (ce qu'espère Trump). Essayons d'analyser rationnellement la situation, puisque la Russie et le monde atlantiste se trouvent chacun à un moment-charnière de leur histoire. 

mercredi 12 février 2025

Déglobalisation : la Géorgie sort de l'APCE au nom de la souveraineté nationale


La ligne politique des instances globalistes face à l'institution électorale est finalement assez simple : si le résultat obtenu n'est pas satisfaisant, il faut revoter ; si l'on risque de ne pas obtenir le résultat attendu, il ne faut pas voter. C'est exactement ce que le Conseil de l'Europe, organe de la "post-démocratie" globale, vient de dire à la Géorgie, en lui imposant de revoter au niveau national et de ne pas organiser d'élections locales. La Géorgie a décidé, en réponse, de sortir de l'APCE.

mardi 11 février 2025

Billet d'humeur : quand la Russie, sortira-t-elle du culte globaliste de l'ONU ?


L'ONU, rien que l'ONU, tout l'ONU semble être la devise indéboulonnable du ministère russe des Affaires étrangères, qui s'est arrêté "au bon vieux temps" de l'après-guerre et de la splendeur de l'URSS, refusant de voir changements irréversibles. Après trois années de guerre. Après l'implication directe des organes de l'ONU dans le combat conduit par les Atlantistes contre la Russie. Alors que l'on ne cesse de nous parler de la guerre de l'information, de l'importance de la communication dans une société soi-disant post-moderne, il serait urgent d'adapter le discours. Et / ou de revoir la ligne politique. Sans "penser la déglobalisation", la Russie ne pourra pas remporter la victoire. Et c'est le monde entier, qui sera englouti dans une longue période glaciaire.

lundi 10 février 2025

Front ukrainien : la fantasmagorie d'un Yalta 2.0


Il a appelé ou il n'a pas appelé? Tout le week-end médiatique a tourné autour de l'annonce surprise de Trump, selon laquelle il aurait eu une conversation téléphonique avec Poutine. Le porte-parole du Kremlin botte en touche sur le mode du je ne suis pas au courant de ce dont je ne dois pas être au courant. Pendant ce temps-là, le fameux "clan de la paix - à n'importe quel prix" fantasme sans retenue au sujet d'un impossible Yalta 2.0. La Russie est à un tournant décisif de son histoire : soit elle baisse les bras et tente de négocier un cessez-le-feu à bas coût (en attendant de prendre un coup d'une puissance encore difficilement évaluable, puisque l'on ne respecte pas les faibles), soit elle a le courage d'un véritable combat contre le monde global, ce qui est encore loin d'être évident. 2025, ce n'est pas Yalta et 1945, mais plutôt la Première Guerre mondiale, ses tranchées et ses étranges faiblesses.