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mardi 26 septembre 2017

Le Genre ou l'absurdité du féminisme politique

Guitry imaginant la possible existence d'une Schiappa


La femme semble être le centre de toutes les attentions. Non, je n'oserai parler d'attentions masculines, d'attentions galantes, celles-ci sont passées hors mode, les femmes s'assument, elles sont libérées (comme dans la chanson), faute de se reconnaître libres. Après tout, c'est leur problème et chacun fait ce qu'il peut avec ses complexes, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme. Le danger est quand le complexe devient une politique d'Etat, quand le genre entre en politique, le féminisme disparait et la femme aussi.


L'hystérie féministe post-moderne fait sourire. Elles utilisent leur poitrine pour faire passer un message - démarche somme toute primaire. Elles soutiennent la libération de la femme et donc ... son droit à porter le foulard. Logique. Le féminisme politique n'a plus rien à voir avec les femmes, il a à voir avec la politique.

L'absurde reprend alors tous ses droits. L'on était habitué à voir passer à la loupe la répartition hommes-femmes dans les organes de pouvoir, ce qui a permis d'augmenter la représentation des femmes. Mais le but recherché est la véritable parité, 50% de femmes.


Manifestement, les leçons des législatives n'ont pas été tirées. Entre extase sur la nouveauté des députés et la représentation des femmes chez LREM, on a eu droit à celle qui était heureuse de boire du champ, celle qui croque son chauffeur de taxi - sans parler de celle qui avait tennis, celle qui ne savait pas présider l'Assemblée... Une représentation nationale d'une haute compétence, qui espèrons-le n'est pas à l'image de notre société.

Finalement le but est formel, 50% de femmes. Quand pourra-t-on exiger 50% de personnes compétentes? Certes, c'est plus compliqué. Et nous nous en éloignons dangereusement. Maintenant, le budget sera lui aussi sensible au genre:


Non, nous ne rêvons pas, l'explication très sérieuse de ce nouveau mode d'action de l'Etat est très simple: on finance lorsqu'il y a des femmes pour dépenser les sous. Ils ne se rendent même pas compte du cliché .... M. Schiappa - sans coupures:
"ça veut dire qu'on flèche les dépenses publiques pour savoir si elles sont utilisées de façon mixte et équitable, ou plus pour les hommes ou plus pour les femmes, et ensuite on rééquilibre... Il y a un travail à mener sur l'Etat exemplaire, c'est l'un des axes de travail de ma lettre de mission".
Tout cela me fait regretter Sacha Guitry:
Je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales
Allons, gardez le sens de l'humour. Le jour où l'on ne s'attachera plus au sexe de l'ange, nous aurons enfin mis l'accent sur la compétence. Un jour peut être ...
 




3 commentaires:

  1. Vous avez raison, c'est la compétence qui doit primer partout, peut importe le genre.

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  2. Excellent article. Un peu court à mon gout, ce qui dans un sens est un tour de force pour un sujet si vaste. Cela dit, on pourrait faire un parallèle avec les gens de couleur où cette dernière, pour atteindre un quota législatif, prime sur la compétence. Mais n’est pas là une dégénérescence normale de l’espèce humaine ? Nous vivons une mutation de l’espèce : les femmes, aussi belles soient-elles, ont le privilège de se rendre affreuses en voulant égaler l’homme. L’homme, déjà paumé au départ, perdant ce contre poids et complément qui l’humanisaient, n’est plus qu’inspirer à aller se faire foutre. La preuve il en est fier et le célèbre chaque année.

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  3. Excellent billet, merci :)

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