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lundi 16 juillet 2018

Poussée d'angoisse avant le sommet Trump / Poutine: le monde va-t-il se libérer du globalisme?



Aujourd'hui les présidents Trump et Poutine doivent se rencontrer à Helsinki et l'on a l'impression étrange qu'il s'agit à la fois de la négociation d'un cessez-le-feu, sans très bien comprendre entre qui - Trump ne représentant pas réellement tout le pouvoir américain, et d'une possible coalition anti-globaliste. La tension est plus que perceptible et les réactions sont à la hauteur des capacités intellectuelles de l'époque : une caricature à la mesure des prétentions avancées.
Une rencontre entre deux chefs d'Etat ne devrait pas provoquer une telle réaction. Finalement, il est absolument normal que les dirigeants de pays qui ne sont pas en guerre se rencontrent régulièrement. A moins qu'ils ne soient en guerre?

Justement non, mais ce n'est pas faute d'essayer. Juste avant le sommet. Les accusations d'ingérence russe dans les élections américaines et l'inculpation de 12 "espions russes" qui sont des officiers de l'armée russe. "Officier" est important, car cela permet d'inculper directement l'Etat russe et donc son Président. En Angleterre, la Russie est accusée, par le pouvoir anglais mais non par les structures d'enquête, de commettre des empoisonnements non seulement sur ses ressortissants (Skipal), mais aussi sur des citoyens britanniques (voir notre texte ici). Et selon le New York Times, les mêmes "responsables" sont en jeu, le renseignement militaire russe (GRU) serait derrière les deux attaques:
The same Russian military intelligence service now accused of disrupting the 2016 presidential election in America may also be responsible for the nerve agent attack in Britain against a former Russian spy — an audacious poisoning that led to a geopolitical confrontation this spring between Moscow and the West.
Il faut construire l'image de l'ennemi. Et ici, l'ennemi est double. C'est pourquoi une campagne a été mise en place par les activistes pour l'arrivée des deux chefs d'Etat, qui sont censés incarner le mal, chacun à sa manière:
Jusqu'à tard dans la nuit, des slogans en anglais ont illuminé un mur du bâtiment qui doit accueillir lundi le premier sommet bilatéral entre les présidents russe et américain : "le monde entier regarde", "le silence tue", "#LesyeuxsurlaTchétchénie", "Jugez les agresseurs" ou encore "Trump et Poutine, mettez fin aux crimes contre l'humanité en Tchétchénie".
 L'action est évidemment soutenue par Amnesty International:


Et par les figures emblématiques du droit de l'hommisme globaliste:


Une journaliste de France 24 est d'ailleurs rassurée, semble-t-il, de la réaction d'un des plus grands journaux qui, lui aussi, a lancé sa campagne contre les deux présidents. La liberté de la presse passant manifestement dans ce monde orwellien par la négation de son objectivité:


Et la campagne est de grande ampleur:


Le danger, pour ce monde, a été très justement formulé dans un article du Monde: une nouvelle répartition Est-Ouest, en dehors du modèle global, que Trump attaque frontalement. Devenant déjà de moins en moins "global". Ici, la Russie a une partie à jouer, si elle arrive à se défaire du chant des sirènes globalistes qui ont déjà coûté la vie à l'URSS et se sont infiltrées dans les hautes sphères du pouvoir aujourd'hui.

Une rencontre à contre-temps. Un sommet d'une autre dimension, joliment formulée par RT: 


La question est là: le monde va-t-il pouvoir se libérer du globalisme? La balle est dans le camp de la Russie, qui peut revenir à ses fondamentaux.  C'est bien pour cela que l'électricité est dans l'air. En plus d'un "pacte de non-agression" que Trump porte dans ses valises, ce peut être un "Pacte d'agression". Contre cette bulle globaliste, à travers ses organes tentaculaires, qui vide les Etats de leur substantifique moelle. 






3 commentaires:

  1. Manifestement les opposants de Trump ne veulent pas la paix; c'est sans doute parce qu'ils voient leurs beaux jours de corruption et de mensonges arriver à leur fin! Leur seul espoir est de provoquer WW3 avant qu'ils perdent une partie de leur pouvoir. De plus les merdias (complices de faked news), qui sont tout sauf une presse libre, accusent Poutine et Trump (qui dénoncent les faked news) d'être contre une presse libre!!!

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  2. C'est bien, je ne faisais peut-être pas de la politique fiction en pensant que les deux pouvaient s'être secrètement entendus pour se débarrasser de l'état profond qui leur est commun!

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  3. Trump m'a toujours fait l'effet d'un homme qui veut essayer de faire le BIEN pour son pays.
    Poutine a démontré qu'il soutenait un monde multi polaire dans lequel la Russie sauvegardait sa civilisation propre, son indépendance et ses intérêts.
    Lorsque deux patriotes se rencontrent ils devraient parvenir à se comprendre.
    Que Dieu leur vienne en aide.

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