La répartition des postes de direction à la Douma ne se passe pas aussi bien que Edinaya Rossiya l'aurait voulu. Les partis d'opposition veulent rentabiliser leurs résultats électoraux et récupérer des directions de comité, ce qui n'a rien d'inattendu en fait.
Si Edinaya Rossiya a cédé certains comités, beaucoup estiment qu'elle garde le contrôle des aspects les plus importants de la vie politique russe, comme la sécurité ou le budget, et laisse uniquement ce qui aura peu d'influence sur le processus législatif.
Pour l'instant, un accord a été trouvé sur le nombre de comités (29 et non 32 comme avant), dont 15 seront dirigés par Edinaya Rossiya, 6 par les communistes, 4 par LDPR et 4 par Spravedlivaya Rossiya.
Et dans ce combat, Narychkine devient une monnaie d'échange. En d'autres termes, les fractions voterons pour lui, si elles obtiennent ce qu'elles veulent en matière de direction de comités. Après la réunion d'aujourd'hui, le représentant Edinaya Rossiya affirme qu'un accord a été trouvé. Mais les autres partis ne confirment pas. Bien au contraire et vont présenter leurs propres candidatures au vote.
Les communistes revendiquent différents comités comme l'éducation ou l'agriculture. LDPR veut notamment le comité international. Quant à Spravedlivaya Rossiya, ils estiment avoir beaucoup de professionnels et n'avoir pratiquement rien reçu.
Cet échange d'armes est le premier test pour Edinaya Rossiya. Sauront-ils négocier? Pour l'instant, le résultat n'est pas concluant. Mais d'ici peu, les cartes seront posées et alors un premier bilan pourra être tiré: le pouvoir a-t-il réellement pris consience de la montée en puissance des voix d'opposition? Aura-t-il l'intelligence - ou l'instinct de survie - de renforcer l'opposition systémique pour affaiblir l'opposition non systémique, plus virulente et dangereuse pour lui?
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