Lorsque deux chefs d'Etat se rencontrent, chacun doit avoir une idée claire de ce qu'il attend de la discussion. Si l'on comprend sans difficulté l'intérêt pour Macron d'inviter le Président russe, l'intérêt de la Russie de se prêter au jeu du faire-valoir est beaucou plus flou. De cette confrontation, semble-t-il inattendue pour la Russie, en ressortira peut-être plus de clairvoyance dans sa vision de la France contemporaine.
Le produit Macron, un produit à la mode
E. Macron est un produit qui s'est bien vendu en France et dont le cours continue à augmenter, si l'on en croit les convertions récentes parmi ceux qui le critiquaient il y a encore peu. La forme fait oublier le fond. Il a suffit de mettre les habits d'un chef d'Etat qui reprend un minimum de patriotisme pastellisé, en le mêlant à de l'européanisme débridé, pour que chacun y trouve son De Gaulle ou son Delors, sans même faire le lien entre les figures contradictoires et inconciliables du produit.
La technique de marketing très poussée qui a été emloyée est d'une efficacité redoutable et ce qui reste de capacité de réflexion indépendante des individus de notre société ne rassure pas. Nous avons plutôt l'impression d'être confronté à un troupeau de moutons qui se prend pour une société humaine et se dirige "de lui même" dans la voie qui lui a été préparée.
Ce produit doit maintenant être vendu à l'international. L'on a vu la fameuse poignée de mains entre Trump et Macron, surmédiatisée en France, ici aussi la forme masquant le fond. Quel apport pour la politique française? Aucun. Simplement, il fallait donner l'image d'un homme de ce gringalet flottant dans son costume face à l'énorme Trump. L'intérêt reste au niveau de la communication: Macron est apte à tenir face à Trump. En tout cas, il est capable de serrer la main. Quel homme! Quel Président! Et toute la machine de presse de montrer un Macron digne d'un nouveau Talleyrand, face un à Trump sorti de son Western. Décidément, ce produit de consommation courante bénéficie de toutes les comparaisons glorieuses, comparaisons qui doivent le dispenser de faire réellement ses preuves.
De l'autre côté, l'autre homme fort est V. Poutine. L'invitation est lancée à la hâte, mais pas pour autant à la légère. Et elle est acceptée immédiatement. Il faut donc donner au Président russe un produit acceptable. Versailles, les ors de la Monarchie prostitués par la République, l'histoire retravaillée pour l'occasion et une haie d'honneur. On descend le perron et l'on sert la main chaleureusement, en véritable maître des lieux, Sans oublier que le but reste la mise à genoux, au minima le couteau dans le dos. Mais pour cela il y a la conférence de presse. La Russie ne s'attend pas à trouver si peu d'humanité derrière un tel sourire. C'est oublier que Macron n'existe pas, il est fabriqué, il ne fonctionne que pour remplir le but fixé.
Et le premier but de cette rencontre est rempli: Macron est un produit à la mode, il est devenu plus populaire que Trump, il sera donc acheté. Pari réussi.
Echanges de tirs lors de la conférence de presse
Voici la vidéo de la conférence de presse en français:
La vidéo en russe:
Avant même d'entrer sur le fond, une chose saute aux yeux: le Président russe est totalement absent, Macron occupe l'espace. La presse russe elle-même remarque cette attitude effacée de V. Poutine qui ne lui ressemble pas. Car si formellement il ne s'agit que d'une conférence de presse, banale, aucune règle n'est en réalité préservée, les organisateurs ont bousculé les convenances pour destabiliser. Et ça a marché.
Sur la manière, le choc entre deux hommes incarnant deux modes politiques irréconciliables. D'une part, la politique européenne traditionnelle européenne chez le Président russe, dont la courtoisie, pourtant mise à rude épreuve, reste inébranlable. Même à l'excès. D'autre part, Macron , l'agressivité et le manque de tact, tant face aux journalistes qu'à l'égard de son invité.
Un exemple flagrant concerne la réponse faite par Macron sur le refus d'accès opposé aux journalistes de RT et Sputnik lors de la campagne présidentielle, question posée par une jouraliste de RT, devant le Président russe, son Président. Macron répond en dépassant toutes les bornes de la diplomatie:
Et pas une réaction rien. La situation était, certes, délicate. Réagir aurait pu être considéré comme une confirmation, un soutien direct apporté aux médias russes. Mais quel Président laisserait ses journalistes se faire insulter devant lui à l'étranger? La réaction est venue plus tard. Trop tard. Le porte-parole du Kremlin, D. Peskov a déclaré que le Kremlin ne consière pas que RT et Sputnik soient des organes d'influences. RT a publié un commentaire:
«Il est très décevant que ce qui avait commencé comme une rencontre productive entre deux chefs d'Etat se soit transformée en une nouvelle occasion pour le président Macron de proférer des accusations sans fondement contre RT. Il se trouve que, malgré les nombreuses invectives adressées durant la campagne présidentielle, jusqu’à aujourd’hui, pas un seul exemple, pas une seule preuve que RT ait diffusé des fausses informations à propos d’Emmanuel Macron n’a été présentée. Ni par son équipe, ni par les grands médias qui ont aveuglément diffusé les accusations de l’équipe d’Emmanuel Macron contre RT. Le tout sans questionnement aucun et sans prendre la peine de vérifier ces attaques. En qualifiant de fausse information toute information avec laquelle il ne se montre pas d’accord, le président Macron pose les bases d’un dangereux précédent qui menace à la fois la liberté d’expression et le journalisme dans son ensemble.»Cet échange fait la Une de la presse française et donne l'image d'un Macron qui a su s'imposer face à Poutine, qui à la surprise générale, n'a pas répondu, alors qu'il en avait la possibilité:
Macron aurait-il pu répondre autement? Oui, s'il ne s'était agit que d'un enjeu secondaire. Or, en répondant aussi directement, d'une part il fait une réelle publicité à ces chaînes "d'opposition" en France, mais il lance un signal ouvertement liberticide à la société. La journaliste de RT, en provoquant cette réponse, a permis, d'autre part, de montrer toute la rigidité du système politico-médiatique actuel en France, qui ne supporte plus la contradiction et l'assimile à du mensonge. C'est toute la frontière entre l'information et la propagande.
L'agressivité de Macron s'est vue également en ce qui concerne la Syrie, où la menace de recourir aux bombardements en cas d'utilisation d'armes chimiques était directement adressée à la Russie, accusée a priori de couvrir les bombardements chimiques attribués au régime d'Assad par la communauté internationale, cette communauté qui refuse toute enquête indépendante. Ici non plus, le Président russe n'a pas répondu. Mais cette attaque a fait le bonheur du New York Times:
With Mr. Putin standing beside him, he accused two news organizations with ties to Russia of acting as “organs of influence” rather than as true outlets for journalism. And he publicly warned the Russian leader that the use of chemical weapons was a “red line” for France. “The use of chemical weapons by anyone will be the object of reprisals and immediate retaliation on the part of France,” he said.Mr.
Putin has strongly backed President Bashar al-Assad of Syria, whose forces have been accused of using chemical weapons as recently as April. The Russian president did not respond directly to Mr. Macron’s implicit challenge.
D'une manière générale, E. Macron a donné le ton dès son discours d'introduction: "Pierre le Grand est le symbole de cette Russie qui veut s'ouvrir à l'Europe et qui vient tirer en Europe tout ce qu'elle a de grand et de fort. (...) La Russie qui s'ouvre à l'Europe"
C'est cette Russie qui est la bienvenue, cette Russie qui connait sa place et ne prétend pas à plus, cette Russie qui vient apprendre de l'Europe, docilement, lorsque l'Europe a un peu de temps à consacrer à son éducation. Pour cela, d'ailleurs, il faut créer un Forum franco-russe des sociétés civiles: les grands esprits français vont pouvoir reformater les faibles esprits russes. Ce n'est jamais l'Europe qui s'ouvre à la Russie. Cette vision des rapports entre l'Europe et la Russie nous renvoie bien en arrière, à cette condescendance européenne, à cette Russie curiosité intéressante aux portes de la civilisation.
La Russie d'aujourd'hui peut-elle l'accepter? En a-t-elle besoin? Et Macron d'enfoncer le clou avec la défense des droits des LGBT en Tchétchénie et des ONG en général en Russie:
"J'ai indiqué au Président Poutine les attentes de la France et nous sommes convenus d'avoir un suivi extrêmement régulier ensemble."Autrement dit, Macron a fait la leçon et maintenant le Président va devoir rendre des comptes? Est-ce bien ce que la Russie est venue chercher à Versailles?
Toute la presse française célèbre la victoire de Macron, qui a effectivement largment dominé l'exercice en imposant ses règles:
Quel était le but de la Russie?
La question de savoir ce que pouvait faire le Président russe face à un tel comportement, reste ouverte. Soit la dénégation, soit le scandale. Il eût été aussi possible de répondre avec humour pour dénigrer son vis-à-vis, il est dommage que le choix ait été celui de la dénégation. Car en suivant la conférence de presse, l'on a vraiment l'impression que les deux Présidents font deux conférences de presse distinctes.
Et l'on voit bien que les différends ne sont pas conjoncturels, le maintien des échanges commerciaux ne règlera rien et ne signifie rien, sauf que les milieux d'affaires qui ne vivent pas de la globalisation n'ont aucun pouvoir d'influence sur la politique en France, qui se décide ailleurs. Et remettre en vrac sur le tapis, et en se dépêchant, la question des sanctions, alors que la Russie avait toujours pris de la hauteur en refusant par principe de discuter de ce qu'elle n'a pas initié, a clos la conférence de presse sur une étrange impression.
Les différends sont profonds, c'est une vision du monde différente. Une vision du monde et un comportement auxquels, manifestement, la délégation russe n'a pas été préparée. Macron a clairement lancé un défi à V. Poutine: ou vous jouez selon nos règles, car nous reprenons les manettes suite à la défaite de Clinton, soit l'on ne vous reconnaît pas comme des nôtres. Et ces "valeurs" qu'il impose comme de fait acceptées par V. Poutine.
La Russie, pour reprendre le terrain dans ces nouveaux types de rapports politiques, va devoir s'adapter très vite. Les victoires militaires ne comptent que pour autant qu'elles sont médiatisées : que reste-t-il d'Alep ou de Palmyre? Les bévues n'existent que pour autant que l'on en parle: qui s'inquiète des morts civils syriens suite aux bombardement américains? L'Occident maîtrise la parole médiatique et laisser RT et Sputnik se faire attaquer dans ce monde devenu largement virtuel n'est plus une faute de goût, c'est une erreur très grave. La Russie aussi doit affirmer ses lignes rouges dans ce nouveau monde, qu'il s'agisse de ses diplomates ou de ses journalistes.
Le seul avantage de cette rencontre est d'avoir pu faire tomber les illusions quant à Macron, ce Président particulièrement cultivé, très intelligent, pragmatique, avec lequel il sera possible de parler. Cette France-là ne cherche pas à coopérer avec la Russie, elle veut la faire rentrer dans le rang. Sans émotion superflue. Question d'intérêt: être globaliste ou ne pas être. La Russie va devoir faire un choix, il existe peu de camps. Or, à l'intérieur du pays, les sirènes néolibérales et globalistes chantent aussi, adapter la position stratégique du pays nécessite une clarification de sa politique.
La scène s'est déroulée dans la Galerie des Batailles de Versailles. Ce n'est qu'une bataille, mais qui augure de la guerre qui se joue.
Poutine à accepté la rencontré car ça contredit l'image de l'isolement de la Russie et conforte au contraire l'image d1 responsable ouvert au dialogue diplomatique. Croire que Poutine serait naïf est en soi une vision pour le moins naïve du personnage tant sa longévité et sa popularité dans un contexte pour le moins difficile témoignent nettement en sa faveur d'homme d'Etat chevronné.
RépondreSupprimerJe crois que V.Poutine est intelligent.Il n'avait pas intérêt a mettre le feu aux poudres lors de cette rencontre.Mais il faut s'attendre a une réplique de ça part .Ne pas oublier que c'est un fin stratège et patient avec ça!!!Maintenant patience et voir....
SupprimerD'accord avec le commentaire ci-dessus de Marco.
RépondreSupprimerMon impression est que Mr Putin a laissé la scène au jeunot délibérément. Il semble avoir pris le parti de supporter les sujets pertinents tels que la Syrie (en préservant l'état), l'Ukraine (prônant la désescalade comme priorité) et la coopération avec la France (échanges culturels, scolaire, business) évoqués par Macron.
Putin a été judicieux en ne répondant pas aux provocation sur RT et Sputnik, de même que Macron n'a pas mis d'emphase sur l'affaire des gays en Chechenia, ni sur la soi-disante interférence des Russes durant les élections.
Macron-moi-je s'en est assez bien tiré, et je trouve que la conclusion de Putin est très forte, il s'adresse au medias français (si libres et objectifs) et plaide pour une levée des sanctions globales (on peut imaginer que ca inclue la Syrie, la Korea et l'Iran) sans ramener la couverture à soi, mais en mentionnant cependant le fait que les sanctions contre la Russie ne sauraient résoudre la crise ukrainienne.
Certes, Macron n'as aucune diplomatie mais je trouve que le ton direct (pour la franchise on verra plus tard suivant l'évolution des engagements) est positif. Il faut dire les choses comme elles sont, et pour cela je ne partage pas certains points de votre analyse. Macron cherchait une occasion pour illustrer son autorité, Putin la lui a donnée. C'est très subtil.
Quoi qu'il en soit, la Russie ne se pliera à aucun ultimatum et ne rentrera pas dans les rangs cependant elle multiplie les ouvertures et fait un retour fracassant sur scène à Versailles. Egalement, n'oublions pas les visites de Gentiloni et Matarella à Moscou, ni celle de Merkel (même si elle ne peut jamais s'empêcher d'attaquer Putin frontalement et surtout sournoisement (l'Ukraine a un président élu démocratiquement, les gays en Chechenia, les sanctions etc) et c'est là que je trouve Macron plus franc. Ce n'est pas un mal.
On ne sait évidemment pas ce qu'ils se sont dit en privé (ils se sont tout dit!!) mais je n'ai pas ressenti d'hostilité ni d'un côte ni de l'autre, surement de nombreuses divergences cependant.
Il faut aussi noter que Macron ne pourra pas faire ce qu'il veut comme il veut, Merkel y veillera et dans ce sens cette mini conférence de presse est de la poudre aux yeux pour l'électorat français mais les gens ne sont pas dupes, ce qui explique l'animosité de Macron contre la presse qui ose tenir un discours différent mais ce faisant, et malgré le ton dithyrambique de la presse française, Macron résume ce qu'il pense de la démocratie, inutile, une épine dans le pied.
Attendons la suite.
Poutine a écouté, il est poli, il lui a suffit d'une seule phrase pour remettre le micon à sa place, une seule phrase qui, en changeant le mot Syrie s'applique à tout le reste et explique que Poutine n'ait pas daigné répondre et s'abaisser à une discussion avec un pantin: "nous ne connaissons pas le degré d'indépendance de la France en Syrie", tout est dit la marionnette est restée dans ses fils.
RépondreSupprimerPoutine est tombé dans un piège, ou il traitait son hôte de menteur ou il restait de marbre, ce qu'il a fait. Tout est dans l'image et la communication dîtes-vous, dans un premier temps peut-être, mais les français ne sont pas assez idiots pour se contenter de bla bla, si derrière l'image du dandy il n'y a rien, ça va très mal se passer. Quant aux russes, je ne vois vraiment pas de raisons pour qu'ils facilitent les choses à Macron sur la scène internationale, aussi bien en Syrie qu'en Ukraine, lui qui veut absolument être présent partout, il apprendra ainsi qu'en diplomatie il faut autre chose qu'une belle gueule et de l'arrogance.
RépondreSupprimerA noter, le mot "Crimée" ne fut pas prononcé et souhait de Macron de prendre en compte les rapports de l'OSCE lors de la prochaine rencontre au format "Normandie".
RépondreSupprimerLes rapports journaliers sont ce qu'ils sont et il faut les "déchiffrer" pour comprendre l'origine des tirs, surtout quand ils viennent de "l'Ouest", mais au moins ils existent...
ps: Silence des médias après la mort du médecin US en mission pour l'OSCE, qui a posé la mine? Pourquoi une camera située en zone tenue par le gouvernement a filmé la scene?...
Très bonnes réflexions et très bon portrait de notre nouveau dirigeant.
RépondreSupprimerEn politique, le temps est un facteur qui redéfinit les variables et peut même inverser des constantes. Comme son logiciel est buggé et comme il ne s'est pas encore rendu compte qu'il n'y avait pas de ''grand frère'' pour la France, qui sait si le Pdt français, aujourd'hui si sûr de lui, ne sollicitera pas, demain, peut-être avec humilité, le Pdt russe.
La modération semble plutôt, en ce moment, du coté de la Russie.
Pas d'accord. La seule chose sur laquelle Macron a essayé d'imposer son autorité, c'est sur la question de 2 médias russes propagandistes. Rien sur la Russie conquérante, l'annexion de la Crimée, sur le meurtres de journalistes, les droits des Femen, des homosexuels et des enfants adoptés aux States, rien sur tout ce que la propagande ici véhicule de ce Poutine-Hitler.
RépondreSupprimerMacron s'énerve uniquement quand on s'en prend à lui (on se marre d'autant plus que tous les mainstream ont fait de la propagande pour lui). Autant dire que c'est un blanc-seing à Poutine pour tout le reste. C'est ballot. Évidemment, ça n'est pas le message de nos médias, mais c'est ce que cette rencontre signifie.
Il y a peut-être une victoire d'image. Mais bon, si l'image est importante à l'intérieur, ce n'est pas elle qui guide le grand jeu.
Poutine-Hitler !!!! Vous ne savez pas de quoi vous parlez . C'est plus qu'excessif , et donc , insignifiant . Vous devriez la fermer au lieu de proférer de telles âneries mensongères .
SupprimerJ'ai admiré l'attitude(glaciale ) de Poutine qui en diplomate expérimenté a laissé& le macron faire son numéro de président prétentieux et qui croit avoir mis Poutine au pas. Poutine n'avait qu'un objectif, l'exposition sur Pierre le Grand et la Cathédrale orthodoxe. L'intelligence d'un Poutine face à l'arrogance vide d'un macron. Attendez la suite.
RépondreSupprimerC'était très irritant, la mesquinerie, de l'ingérence pure, le monde civilisé éternel donneur des leçons, la mauvaise foie dépassant la norme, toutçatoutça, agaçant j'en conviens! Mais " Vova le beau gosse" est un malin et je compte dessus!
RépondreSupprimerMicron avait un boulevard: comment griller la politesse au business allemand en prenant Poutine dans le sens du poil.
RépondreSupprimerSon agressivité maladive nous coûtera un max.
La survie de l'Europe ne dépends que du leadership de la Russie. Le temps donnera raison à Mr Putin de se présenter, face à cette Europe en homme stable et raisonnable. Il faut comprendre qu'il vient se démontrer comme le successeur naturel de l'hégemonie Allemande. Les Européens ont encore une vision de retard ou Mr Putin est trop en avance, le temps est le liant de l'incontournable survie de cette institution dont Mr Putin jette les prémices aux yeux de tous.
RépondreSupprimerBravo M. POUTINE, vous avez demontré votre flegmme et votre sang-froid, tout en donnant àMAROLEON IV une leçon de savoir-vivre
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