Comme dans la propagande islamiste selon laquelle au Paradis d'Allah après chaque rapport sexuel les femmes redeviennent vierges, CNN tente de sortir du dernier scandale qui a obligé la chaîne à retirer un lien impliquant le staff de Trump avec la Russie. L'hystérie mondiale anti-Trump et anti-Russie commence à devenir dangereuse ... pour le business. Donc de nouvelles règles - passablement rigides - sont mises en place par la chaîne elle-même dès qu'il s'agit de la Russie. Quand l'incompétence et la bêtise se disputent la première place.
Les références répétées aux "sources anonymes " de CNN dès qu'il s'agit de la Russie sont devenues un symbole dans les réseaux sociaux anglo-saxons:
La goutte d'eau qui a fait déborder le vase de la désinformation fut l'article publié par CNN affirmant l'implication de A. Scaramucci avec des officiels russes, raison pour laquelle il est sous enquête du FBI. Des "sources anonymes" en étaient certaines. Scaramucci a immédiatement réagit, le soi-disant Fond russe caché restait très flou et CNN s'est excusé et a retiré l'histoire qui, soi disant, "ne correspondait pas à la ligne éditoriale".
Il faut dire que le thème de la Russie dépasse largement CNN. Tous les médias semblent contaminés et jouent à qui mieux mieux. Washington Post et AFP ne sont que certains de ces joueurs.
Une enquête "indépendante" interne s'oriente vers la direction de CNN et les journalistes s'occupant de la Russie. Il faut dire que l'affaire Scaramucci n'est pas le premier grand scandale de la chaîne:
The network was forced to rewrite a story earlier this month that claimed former FBI Director James Comey would refute Trump’s claim that Comey had informed him three separate times that he was not the subject of an FBI investigation. In fact, Comey’s testimony confirmed Trump’s account. All four bylines, including that of anchor Jake Tapper and chief political analyst Gloria Borger, were originally removed from the rewritten story but were later added back in after an inquiry from The Daily Caller.Maintenant, tout article visant la Russie devra passer deux niveau d'autorisation:
“No one should publish any content involving Russia without coming to me and Jason,” CNNMoney executive editor Rich Barbieri said in an email obtained by BuzzFeed. “This applies to social, video, editorial, and MoneyStream. No exceptions.” The “Jason” referred to in the email is a vice president at CNN, according to BuzzFeed.
Donc, CNN renforce son contrôle sur la publication des articles concernant la Russie, de tous les articles sur la Russie, autrement dit la chaîne n'aurait plus confiance en la qualité de travail de ses journalistes, qui ne suivraient pas toujours la "ligne éditoriale"...
A-t-on vue plus grande absurdité! La ligne éditoriale de la presse américaine et européenne est très simple, devenue même simpliste: russophobe. Mais les journalistes ont entrepris leur mission salvatrice avec trop d'enthousiasme et la surproduction de fausses informations, fake news, devient un danger pour la réputation de ces médias comme CNN, The Washington Post ou autres, qui ont fait l'histoire du journalisme. Il faut donc calmer l'ardeur journalistique. La propagande demande beaucoup de talent, sinon elle est perceptible pour un oeil non averti et devient contre-productive.
Notre époque, si elle déborde d'ardeur et d'activisme, manque désespérément de talent et de finesse.
"Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose". Le mal est fait, à force de répéter, inlassablement, des mensonges ils deviennent vérités et, jamais les journalistes américains n'avoueront que tout ce qu'ils ont dit et écrit était faux, c'est impossible, ils perdraient tous leurs lecteurs. Donc on ne peut compter que sur un grand journaliste d'investigation comme Robert Parry qui rétablira un jour la vérité.
RépondreSupprimerCe soir lundi 26 juin, diffusion sur France 3 de la première partie du documentaire d'Oliver Stone sur Vladimir Poutine ; la presse aux ordres s'en étrangle ! Quel bonheur !
RépondreSupprimerEn parlant de "fake news", quel est le média français qui va traduire et publier l'article de Seymour Hersh (Die Welt) concernant la "soit disante" attaque chimique d'Avril 2017 en Syrie?
RépondreSupprimerLe média français qui osera publier l'article de Seymour hersh n'existe pas. Au sujet de cette attaque la Russie affirme posséder des preuves irréfutables que l'armée syrienne n'a pas utilisé d'armes chimiques. Mais en France on ne veut pas de la vérité, on s'aligne sur les EU, point final.
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