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mardi 13 février 2018

Quand Soros finance le mouvement anti-Brexit, ce n'est pas de l'ingérence ...



Après l'hystérie qui s'est emparée des Etats-Unis, puis évidemment de l'Europe, quant à la présupposée et tant décriée ingérence de la Russie dans les élections un peu partout dans le monde, le silence consentant qui entoure la décision de Soros de financer le mouvement anti-Brexit, remettant en cause le vote populaire, fait légèrement sourire ... La démocratie des uns n'est manifestement pas celle des autres.


George Soros, qui n'a strictement aucun lien avec la Grande-Bretagne, étant citoyen américain d'origine hongroise, s'est trouvé particulièrement contrarié par la volonté insistante de T. May de conduire le pays sur la voie définitive du Brexit. Afin de remettre en cause la décision issue du référendum populaire qui a conduit à cette décision, G. Soros a décidé de financer à hauteur de 400 000 livres une ONG, Best for Britain, qui fait campagne contre le Brexit. 

Très fier de son action malgré les critiques dans la presse britannique, immédiatement qualifiée de nationaliste, il rajoute 100 000 livres. Cette ONG est censée faire pression sur les députés pour qu'ils bloquent le processus.

Selon G. Soros, les Britanniques seraient dans le déni et T. May vit ses derniers jours politiques, même si la catastrophe économique annoncée n'a pas eu lieu, personne ne disant pour autant que ce sera facile. Le Brexit est un choix politique, voire idéologique, non économique. Et c'est justement ce qui dérange Soros.

Comment peut-on opposer un choix idéologique souverain à la mondialisation, garantissant le monde unipolaire? 

L'argumentation de Soros justifiant son ingérence est classique aujourd'hui: le choix du Brexit a été formulé par les vieux et ce sont les jeunes qui devront l'assumer. Or, le monde aujourd'hui appartient aux jeunes. A priori et sans discussion. Puisque c'est un postulat. Rappelons que Soros est né ... en 1930. L'argumentation prend ici toute sa valeur ... ridicule.

Il est vrai que l'accent est toujours mis sur la jeunesse et l'Ukraine montre la voie. La jeunesse manipulée et lancée dans la rue - pour garantir l'arrivée au pouvoir d'un autre clan. L'Ukraine où les lois sont votées et revotées jusqu'à ce que le bon résultat soit atteint, par lassitude ou par la force si nécessaire.

C'est ce que propose Soros. Utiliser "la jeunesse", habituée aux réseaux sociaux, à "liker" et non à réfléchir, réagissant par impulsion sur le plan émotionnel et ne se développant que peu sur le plan rationnel. Utiliser cette jeunesse reformatée et fragilisée pour remettre en cause l'expression de la souveraineté populaire tant que le "bon" résultat n'est pas obtenu.

C'est la nouvelle démocratie, celle qui prédit l'avenir de l'Europe. Le modèle ukrainien. A chaque époque ses modèles ...

8 commentaires:

  1. Utiliser la jeunesse, ça rappelle mai 1968!

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  2. Soros est, il me semble, d'origine hongroise et non tchèque. De toute façon il a contribué à financer de nombreuses"révolutions" de couleur

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    1. en effet, j'ai corrigé. merci d'avoir relevé cette erreur.

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    2. Mais le mot vient de https://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-grec-soros-4673.html
      Lui-même de https://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-grec-soreuo-4987.html

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  3. Il est pour moi l'incarnation du mal, ce qui se fait de pire aux Etats-Unis.

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  4. Oh ce n'est rien ...
    Obama avait prévenu des 'dangers' du Brexit dans son discours lors d'un voyage au Royaume Uni...
    CA, c'est de l'ingérence!

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  6. Les Anglos-Américains peuvent se permettre ce qu'ils veulent, personne ne les contredira; pourquoi? parce qu'ils sont le bras armé d'Israël.

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