Publications

vendredi 19 octobre 2018

Extrémisme: l'héroïne de Chargounov s'enfuit à Kiev ou les limites du "bobo-progressisme"



Il devient difficile de prendre ce monde au sérieux! Tout a commencé lors de la ligne directe avec le Président lorsque le député-écrivain-à la mode Chargounov a mis en scène son indignation, réduisant le problème à une parodie digérable par le plus grand nombre. Comment pour de simples clics dans les réseaux sociaux, certains se retrouvent sous le coup d'une condamnation pénale pour extrémisme, incitation à la haine sociale, etc? Bref, libéralisons, dérégulons, et tout rentrera dans l'ordre. Pour illustrer cela, une jeune étudiante qui risquait 5 ans de prison a été montrée sur les plateaux de TV. Elle est aujourd'hui à Kiev et remercie tout le monde pour ce soutien.

Il serait peut-être temps de se réveiller: le monde merveilleux des bobos-progressistes est possible dans les pays qui n'ont pas à se gouverner, pour les autres, comme la Russie, cela devient plus dangereux.

mercredi 17 octobre 2018

L'Eglise orthodoxe turque porte plainte contre le Patriarche de Constantinople devant la justice



Un rebondissement vient de se produire hier, alors que le Patriarche de Constantinople, Bartholomée, poursuit la procédure d'attribution de l'autocéphalie à l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, après l'avoir unilatéralement sortie du Patriarcat de Moscou, auquel elle est attachée depuis le 17e siècle. Dans ce conflit plus politique que religieux, vient d'entrer en scène la méconnue Eglise orthodoxe turque, qui s'est adressée à la justice turque contre les agissements du Patriarcat de Constantinople, outrepassant ses compétences et les limites très précises dans lesquelles sa présence en Turquie est tout juste tolérée. Les Etats-Unis sembleraient avoir oublié le facteur "Constantinople", qui n'entre pas du tout dans les intérêts de la Turquie moderne.

mardi 16 octobre 2018

Quand l'Estonie revendique son caractère nazi



L'Estonie, qui faisait partie de la Russie depuis le 18e siècle, demande des compensations justement à la Russie, qui l'a libérée malgré elle d'une occupation par l'Allemagne nazie avec laquelle elle collaborait plus qu'activement et dont elle se souvient toujours aujourd'hui avec enthousiasme. A l'heure des pleurnicheries incessantes érigées au rang de politique institutionnelle, l'on ne peut qu'être surpris du silence consentant des pays de l'Union européenne face à une telle glorification du nazisme au sein même de l'Europe. 

lundi 15 octobre 2018

Billet d'humeur: combien de sang le Donbass doit-il verser pour que les Etats retrouvent leur dignité?

Nastia, tuée samedi par un obus ukrainien


Si les Hommes doivent préserver leur droit à l'indignation, ils ont le devoir de l'utiliser. Non pas le laisser en réserve pour des jours moins périlleux, prendre la poussière derrière une pile d'invitations, car tout d'abord il faut faire carrière, de faire réélire, soulever un sourcil en choeur et dans les règles, bref donner des garanties sociales. S'indigner est le premier et dernier cri de l'âme. Lorsque les hommes vont trop loin. Lorsqu'ils cessent d'être des Hommes. Lorsque les Etats les oublient, détournent le regard, s'occupent d'affaires plus pressantes - et plus rentables, protègent leurs inféodations diverses et variées. Combien de sang le Donbass doit-il verser pour que les hommes et les Etats retrouvent leur dignité?