En mai, vont se dérouler les élections européennes, autrement dit l'élection des députés européens. Avant de se demander pour quel parti et député voter, il est important de se poser une autre question : veut-on que les décisions vitales pour le pays et la population soient prises, non plus au niveau national, mais à un niveau supra-national, indépendamment de l'intérêt national ? Si oui, il faut aller voter - peu importe que ce soit pour les uns ou les autres ; si non, alors il est fondamental de faire autre chose. S'habiller en jaune, s'occuper de ses proches, écrire une lettre, ouvrir un livre. Bref, rester dans la vie réelle. Celui de l'Etat et de la Nation, ce monde démocratique, autant qu'il soit possible de l'être. Un monde sur lequel, au moins, les populations peuvent avoir prise.
A l'approche des élections européennes, toute une série de sondages, plus engagés les uns que les autres sont organisés, avec le seul but de nous convaincre d'une chose : aller voter, le vote va de soi. Pour qui, cela est secondaire, mais il faut aller voter. Car il faut légitimer le système de l'Union européenne et un fort taux d'abstention est une catastrophe. Pour eux. Le Parlement européen a besoin de renforcer sa légitimité, puisqu'il est la vitrine "démocratique" du système européen, les députés étant élus au suffrage universel pour 5 ans. Cette institution est aussi l'organe de dissolution de la politique nationale : les députés ne sont regroupés ni par pays, ni en fonction des partis politiques auxquels ils peuvent appartenir dans leur pays d'origine. Ils défendent donc la politique européenne et les intérêts de l'Union européenne, non de leurs électeurs nationaux. D'autant plus que l'initiative normative appartient à la Commission européenne, non élue à la tête de laquelle se trouve Juncker.
Depuis toujours l'on entend parler du processus de réforme de l'Union européenne, qu'il faut encore améliorer, renforcer. La "réforme" de ce système ne va que dans un sens : attribuer de plus en plus de compétences à un système international supra-national. Et c'est aussi le cas particulier du Parlement européen, dont les compétences, notamment normatives, ne cessent d'augmenter. Mais d'où proviennent ces compétences européennes ? De l'Etat. Donc, il s'agit de transférer au coup par coup la substance de l'Etat vers une structure éloignée, multiculturelle, globaliste, en affaiblissant d'autant l'Etat, qui n'est plus alors en mesure de faire face aux problèmes qui obligatoirement se posent, en ressort discrédité, ce qui justifie un nouveau transfert de compétences, puisque de toute manière, il n'est plus apte à gouverner. Mais, comme l'expérience le montre, l'UE n'est non plus apte à gouverner, car elle défend d'autres intérêts, qui entrent en conflit avec ceux des Etats sur les questions sensibles. Des intérêts qui ne sont pas très populaires, pro-migrants, anti-sociaux, globalistes ...
Autrement dit, le processus de réforme de l'Union européenne ne peut durer que jusqu'à la chute de l'Etat et, paradoxalement de l'Union européenne, qu'il serait assez surprenant de pouvoir transformer en structure de type étatique. Pourtant, ce n'est pas faute de propagande. Des concepts "novlangués" provenant du champ conceptuel étatique ont été, sans grand succès, transférés. Ainsi, l'on tente de parler de "souveraineté européenne", comme ne cesse de le marteler Macron. Or, la souveraineté est juridiquement uniquement attachée à l'Etat et constitue sa condition d'existence. L'utiliser au sujet de l'Union européenne est au minimum un abus de langage, sinon une manipulation - anti-étatique. L'on peut également rappeler celui de "citoyenneté européenne". La citoyenneté établit le lien juridique entre un Etat et un individu, la formulation est amusante et ne convainc réellement que 26% des Français. Dans cette logique, l'on peut se demander quand la Novlangue envisagera une citoyenneté universelle de l'ONU, ce qui permettra de totalement détruire le concept, faute de différenciation dans l'identification. Cette démarche est finalement une forme de suicide. Politique, étatique, national.
Pour faire passer le plat, quelques glissements conceptuels accompagnent ce processus de légitimation de l'Union européenne, mis en parallèle de la délégitimation des Etats. Ainsi, le concept positif d'"étatisme" fait l'objet d'une assimilation au "nationalisme", lui ayant une connotation négative, tout comme la tout à fait fondée "souveraineté populaire" dans un système démocratique est renvoyée au "populisme".
Finalement, aller voter aux élections européennes, c'est légitimer cette démarche anti-étatique, anti-populaire et anti-démocratique. Car, quels que soient les partis représentés, quels que soient les députés élus, ils participent à ce jeu, jouent selon des règles qu'ils ne peuvent changer. Ils peuvent parfois légèrement les infléchir, mais dans un cadre sur lequel ils n'ont aucune prise. Autrement dit, ils contribuent à la dépossession de la souveraineté nationale et populaire, à la destruction de l'intérêt national, qu'ils peuvent retarder ou accélérer selon leurs convictions idéologiques, mais que, in fine, ils provoquent.
D'eux-mêmes, les partis ne renonceront pas à participer aux élections européennes, ils sont dans le jeu, ils placent leurs hommes, qui font leur carrière, qui ont des intérêts propres. Seul le désaveu des électeurs, le rejet profond exprimé par l'abstention est un moyen d'influencer ces structures, qui ne se priveront pas spontanément du pain qui les nourrit. Il ici est fondamental de rappeler la signification de l'abstention, qui exprime le rejet populaire non pas des participants, mais du processus en lui-même. On l'explique souvent, pour en réduire l'importance, par la nonchalance, le peu d'intérêt, l'absence de conviction plus que la conviction. Mais c'est justement un système qui n'arrive pas à convaincre, qui n'est pas légitime. Et l'abstention est un paramètre à prendre en compte.
Car le véritable combat, pour les forces politiques opposées à la dissolution européenne de l'Etat, doit se mener au au niveau national, le reste est une dangereuse illusion.
Je ne suis pas d’accord avec la recommandation de s’abstenir de voter suite à la question : ‘’veut-on que les décisions vitales pour le pays et la population soient prises, non plus au niveau national, mais à un niveau supra-national, indépendamment de l'intérêt national ?’’ bien au contraire !
RépondreSupprimerJe pense qu’il faut se rendre aux urnes et voter pour un parti qui milite ouvertement pour le frexit, le belxit, etc…
L’UE n’est pas réformable, il faut donc la quitter… …les europhiles se moquent comme un poisson d’une pomme du taux de participation, ce qui compte pour eux c’est de gagner le plus largement possible que ce soit avec 80% ou 10% de participation. Et ils peuvent compter sur nos meRdias pour minimiser l’importance du taux de participation qui titreront sans scrupules : ‘’Les européistes grands vainqueurs du scrutin !’’.
Je ne suis pas d’accord avec la recommandation de s’abstenir de voter suite à la question : ‘’veut-on que les décisions vitales pour le pays et la population soient prises, non plus au niveau national, mais à un niveau supra-national, indépendamment de l'intérêt national ?’’ bien au contraire !
RépondreSupprimerJe pense qu’il faut se rendre aux urnes et voter pour un parti qui milite ouvertement pour le frexit, le belxit, etc…
L’UE n’est pas réformable, il faut donc la quitter… …les europhiles se moquent comme un poisson d’une pomme du taux de participation, ce qui compte pour eux c’est de gagner le plus largement possible que ce soit avec 80% ou 10% de participation. Et ils peuvent compter sur nos meRdias pour minimiser l’importance du taux de participation qui titreront sans scrupules : ‘’Les européistes grands vainqueurs du scrutin !’’.
J'entends vos arguments, mais le phénomène d'abstention chronique constaté depuis des années - et qui est jusqu'ici en augmentation constante - n'a pas convaincu les hiérarques bruxellois de leur illégitimité. Au contraire, le silence des électeurs écoeurés leur a ouvert le boulevard que l'on sait, avec les effets que l'on connait...
RépondreSupprimerPour ma part, j'opterais pour une attitude plus aggressive en votant pour l'un des partis décidés à subvertir le système de l'intérieur. Reste à savoir lequel, et le degré réel de motivation de ses dirigeants. Là est la question.
Ben oui, là est la question. Ils sont tous DANS le système, parties prenantes d'un système dont ils VIVENT.
SupprimerLe seul espoir c'est la rupture.
Merci Ligure !
SupprimerVoilà où se trouve le bon sens !
le Système se nourrit de l'abstention, l'élection de Macron puis l'obtention des pleins pouvoirs via les législatives, ont été menées de main de maître grâce à tous ces collabo du "Front républicain" qui sont allés à la pêche au lieu d'aller voter !
Ne pas voter, c'est laisser faire !
Et leur offrir un boulevard , effectivement !
Peu importe qui est l'opposant, il ne sera jamais aussi dangereux qu'un banquier de chez Rotschild !
Le banquier Pompidou (de chez Rothschild nous avait bien montré de quoi il était capable... Il a trahi l'esprit de la 5e république du Général de gaulle, il aura été un traitre de la Nation ! tout comme son coreligionnaire Macron !
Vos critiques sur les élections européennes sont justes, avec l'idée que la construction européenne repose sur une disparition des nations, que voter à ces élections serait en quelque sorte une caution morale apportée au principe de la fin de l'entité politique qu'est la France.
RépondreSupprimerEn revanche, plutôt que de s'abstenir, il me semble qu'une manière beaucoup plus efficace de s'opposer à ce processus de destruction est de voter pour le parti de libération nationale qu'est l'UPR. C'est une belle tribune à lui offrir pour que de plus en plus de Français aient accès à ses analyses et comprennent les véritables enjeux, que la défense de la démocratie passe par une sortie de l'Union européenne.
Merci pour votre blog et vos analyses très intéressantes
Le système européaniste joue justement sur cette peur de ne pas participer, comme s'il était possible de changer quelque chose de l'intérieur et qu'en ne participant pas à cette farce l'on perdait un instrument de gouvernance. Le combat politique, le Frexit, ne viendra pas des députés européens, mais du champs politique national. S'il est assez fort pour se réveiller ...
RépondreSupprimerC'est sûr... par contre, les subventions, financements et autres subsides peuvent venir de l'UE via les parlementaires... et ils serviront aux partis qui les reçoit : qu'en feront-ils est LA véritable question...
SupprimerExactement Karine, c'est une Volonté Politique du chef de la Nation, accompagnée de toute la confiance et de tout l'appui que peut lui apporter son peuple ; ce que nous n'avons jamais vu en France... les français sont par essence sceptiques (plutôt que réfractaires), ils manquent d'espérance et surtout de foi.
SupprimerLe Frexit viendra du champs politique national si l'on vote pour un parti qui demande le Frexit. C'est ce qui c'est passé au Royaume-Uni. Nigel Farage et son UKIP ont gagné en poids et en visibilité en participant aux élections européennes et en prenant la parole (et de quelle belle manière) dans l'enceinte du parlement européen.
RépondreSupprimerAujourd'hui, en France, seuls les partis de François Asselineau (l'UPR)et de Forian Philipeau (Les Patriotes) prônent le Frexit. Ces deux personnes partagent votre analyse de l'UE. Les deux partis présentent une liste aux élections. Ne boycottons pas,et votons pour l'un des deux.
Ni le vieux François Asselineau, ni l'horrible Philipeau, ne sont prêts à défendre les valeurs morales et la chrétienté sur lesquelles se sont construits les Etats européens !
SupprimerAlors voter devient effectivement le choix du moins pire!
Celui des anti migrants, du frexit...
Mais que feront-ils une fois au Pouvoir ?
Pour moi, Même le RN ne prendra pas les mesures nécessaires!
Alors voter, ou voter à reculons ?
Quelle tristesse!
Pauvre France, encore si belle et si trahie !
Là , je ne suis pas de votre avis , chère Karine . Bien sûr , en France ,ces élections servent en réalité à ce que les partis se comptent et connaissent leur véritable rapport de forces , en vue des autres élections , à deux tours , pour lesquelles des stratégies de report de voix au deuxième tour sont nécessaires . Mais il n'y a pas que cela . Il s'agit de faire barrage au projet fédéraliste et progressiste . Si les partis souverainistes , que les eurofédérastes islamocollabos et yankeecollabos appellent avec dédain "populistes" font un bon score , et s'ils sont assez intelligents pour s'allier (on peut rêver!) , alors la machine infernale de Bruxelles peut être arrêtée , et la possibilité d'une autre Europe , respectueuse des nations , et partenaire voire alliée de la Russie est possible .
RépondreSupprimerJe ne suis pas d'accord, il faut que les électeurs pour les partis souverainistes dans chaque pays...l'objectif est la constitutions d'un ou de plusieurs groupes patriotes qui pourront avoir des positions de blocage sur certains projets. De toutes façons ça ne peut pas être pire que maintenant...alors ne pas voter c'est laisser carte blanche à nos adversaires...Moi je ne veux pas que Macron arrive 1er et se sente renforcé dans son projet d'être le leader de l'europe libérale.
RépondreSupprimerUne pertinente analyse mais l'analyse inverse le serait tout autant. En premier lieu l'abstention étant le parti le plus important et ce depuis quasiment le début à mon sens cela ne changera rien, nos pseudos démocraties qui sont en fait des représentations sans mandats impératifs ont montré que dans tous les cas, tout au moins depuis l'après De Gaulle, que l'avis du peuple ne comptait pas, les Partis qu'ils soient de droite ou de gauche s'étant depuis le début entendu pour que quoiqu'il arrive le processus de "dénationalisation suive son cours avec au passage son corollaire: l'abandon de manière sous jacente de la notion de souveraineté populaire. La constitution en France de la 5ème est un modèle du genre, d'une part on parle de souveraineté populaire pour très vite diverger vers son mode d'expression qui enlève tout pouvoir à cette "souveraineté". Il en résulte que même avec 10% de votants, (blancs et nuls non comptés), le candidat choisit sera élu, on a vu récemment en France dans une partielle un résultat global autour de 7% où le nouvel "élu" parlait de sa légitimité..... le matraquage visant à faire l'amalgame entre l'outil, le vote, et la souveraineté qui s'exprime, a conduit à cette dérive totalement anti démocratique. Il en résulte que Macron n'est absolument pas élu démocratiquement mais élu dans une "république démocratique", on goutera la saveur de l'oxymore.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne l'UE ne pas voter reviendrait vu le calcul que fera Macron à asseoir sa pseudo légitimité, augmenter les députés européistes, ce qui débouchera inéluctablement sur une mise en scène de l'UE via un parlement de façade derrière lequel la commission, non élue, aura beau jeu de faire tout ce qu'elle veut.
Je pense donc qu'il faut aller voter soit pour les parties populistes soit pour les partis de gauche type LFI en espérant que ceux ci feront le travail d'un Farrage en son temps. Il faut contaminer le fruit de l'intérieur, changer cette europe du capital en europe des peuples et se diriger vers une structure type OCS où les contrats multilatéraux seront la norme et la non intervention le dogme, que ce soit dans la législation, la monnaie, l'économie, etc. L'UE n'est pas l'Europe, c'est un facteur de division, de totalitarisme et surtout un facteur d'instabilité du fait de sa sujétion aux cow boys US et à l'OTAN. Voter permettra de faire entrer dans l'enceinte les voix de ceux pour qui l'UE doit être transformée ou supprimée.
fait l’UE a été conçue de manière à ce que son parlement n’ait aucun pouvoir, ce qui rend également toute élection vaine puisque les parlements des pays membres n’ont d’autre faculté que de transcrire les directives européenne en droit national : C’est la commission européenne, organisme non élu qui commande. Il est à noter que son premier président fut en 1958 Walter Hallstein, un ancien nazi qui en 37 et 38 avait jeté de concert avec Hitler et Mussolini les bases de l’Europe des Lander à laquelle se sont longtemps opposés les Gaullistes et les communistes, une espèce en voie de disparition. Depuis la France a été découpée à cet effet pratiquement sans opposition de l’ensemble de la classe politique.
RépondreSupprimerJe n'ai pas la foi, j'ai banni le verbe croire de mon vocabulaire. Je suis un mécréant laïc
RépondreSupprimerA Marie genko: De la chrétienté je retiens le " ne tuera point des premiers chrétiens lorsqu'ils étaient persécuté mais également le "tuez les tous Dieu reconnaîtra les siens " de l'évêque de Béziers à l'encontre des Cathares il ya pour le moins contradiction. D'Asselineau je retiens le concept, à élargir et compléter, de Frexit car il n'y a d'issue pour le petit peuple de france en l'absence de souveraineté monétaire et par conséquent nationale car charbonnier doit être maître chez lui.
RépondreSupprimerSi le démarche vous intéresse rendez vous sur mon blog à l'adresse suivante ou je définit ce que pourrait être les conditions d'un rassemblement utile pour changer la donne:http:http://jafreyvil.over-blog.com/2019/03/communautarisme-ou-laicite-et-souverainete-nationale.html. Ce texte nécessite bien évidemment des prolongements.
Le boycott est un geste politique. Je refuse de choisir entre la Peste et le Choléra.
RépondreSupprimerJ'ai boycotté la présidentielle précédente. Voter pour le moins pire... a conduit à l'élection de Hollande, qui a ensuite racolé Macron. La suite, nous la connaissons...
Le vieux-con que je suis ne peut qu'apprécier qu'il y ait (enfin?...) quelques personnes capables de s'interroger sérieusement sur l'UE et le rôle de ce parlement. Je vais sans doute finir par mettre sur mon blog le paquet de vieilles pages que j'avais rédigées pour tenter d'expliquer pourquoi je n'ai jamais voté et ne voterai jamais pour un parle-ment européen, d'ailleurs sans pouvoir car son rôle est tout autre. Il permet de fournir des places aux politiciens et de s'offrir des européistes con-vaincus car bien rétribués. Surtout, il sert à enfoncer dans la pensée des "gens de rien" qu'ils sont favorables à Cette Europe...puisqu'ils votent pour elle et, puisqu'ils votent...c'est qu'elle est forcément démocratique. Une abstention ultra-massive ne changerait rien au contenu et au but sacré de l'UE: imposer le droit des actionnaires à disposer des peuples. Tout au plus, cela entraînerait quelques frémissements et inquiétudes donnant éventuellement quelques mini mesurettes que l'on qualifierait de "sociales". Par contre, cela révèlerait qu'il existe une grande masse de citoyens capables de remettre en cause notre appartenance à cette machine de guerre contre les peuples et prêts à envisager que l'on puisse reconquérir souverainetés populaire et nationale, avec quelques brins de démocratie. Car les "nouveaux collabos" (voir sur le blog: "Sors d'ici Jean Moulin) de La République en Marche Arrière ne sont rien d'autre que des pétainistes sur le retour même si, étant donnée leur petitesse de pensée, certains n'en sont pas conscients. Autant que nos Résistants torturés et fusillés, les monceaux de cadavres de nos Poilus seront fiers de constater, grâce au nouveau "traité" d'Aix-la-chapelle (toujours plus de démocratie!!)qu'une zone transfrontalière est enfin repeinte aux couleurs du Reich...Alors: aux urnes les moutons!
RépondreSupprimerMéc-créant.
(Blog: "Immondialisation: peuples en solde!")
Désaccord total => les députés de l'UE ne servent absolument à rien sauf à nous faire croire que l'UE est une "démocratie". MAIS cette fois il est très important de voter pour n'importe qui sauf pour En Marche ou un parti proche tel que Modem, LR, PS. Si Macron arrive en tête ce sera une légitimation de son action depuis 2 ans et des répressions inouies contre les GJ. Donc je vais voter oui tout en sachant que ça ne servira qu'à mettre MAcron le plus loin possible.
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SupprimerQue le clairon de la révolte sonne comme en 40 pour réveiller les réfractaires, ou leurs enfants afin de retrouver notre souveraineté nationale. Que diable nous ne sommes pas tous pétainistes...Jean Moulin a été livré à la Gestapo par les ancêtres de ceux qui nous gouvernent ou aspirent à le faire afin que la France soit mise sous protectorat des Etats Unis. Aujourd'hui il s'agit de l'asservir aux appétits des transnationales économiques et financières...
RépondreSupprimerComme si l'abstention avait une valeur reconnu. Les politiques n'en on rien à faire. Alors , moralement cela vous satisfera mais politiquemebt cela n'a strictement aucun effet.
RépondreSupprimerFaites ce qui vous voulez mais ne venez pas revendiquer une quelconque action politique
Désaccord total => les députés de l'UE ne servent absolument à rien sauf à nous faire croire que l'UE est une "démocratie". MAIS cette fois il est très important de voter pour n'importe qui sauf pour En Marche ou un parti proche tel que Modem, LR, PS. Si Macron arrive en tête ce sera une légitimation de son action depuis 2 ans et des répressions inouies contre les GJ. Donc je vais voter oui tout en sachant que ça ne servira qu'à mettre MAcron le plus loin possible.
RépondreSupprimeraccord total
SupprimerAccord total
SupprimerIl est effectivement possible de voter justement pour "n'importe lequel des partis", car la décision de sortir de l'UE ne sera pas prise par les députés UE, qui n'initient pas les textes qu'ils votent (et n'ont qu'un pouvoir d'améngement) et n'ont pas ce pouvoir, mais par les députés nationux au Parlement. C'est là que le combat doit se mener. On peut toujours rester dans l'illusion de faire semblant de combattre au niveau de l'UE,c'est rassurant et confortable, parce qu'au niveau national il est difficile de trouver de véritables forces politiques qui puissent s'opposer. Mais ce n'est que de l'illusion.
RépondreSupprimerMon propos, ma vision, sont en rapport direct avec l'actualité de ce pays. S'il est vrai que je ne vote pas d'habitude, cette fois il faut le faire afin que Macron ne soit pas en tête car il est évident qu'il utiliserait ce résultat pour justifier aux yeux des Français sa politique et sa répression infecte. Votre article parle d'une généralité que j'approuve, mais est très loin de l'actualité spécifique de cette élection, certes inutile en tant qu'efficacité politique, mais indispensable pour cette seule raison: il est indispensable que LREM soit battue. Donc je voterai pour la 1ère fois. L'abstention n'a jamais servi à quoi que ce soit, le système en est très heureux, et cette fois ne pas se déplacer sera équivalent à voter LREM.
RépondreSupprimerKeep on writing, great job!
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