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jeudi 29 octobre 2020

Covid : Macron veut confiner "l'ancien monde" ... grâce à notre soumission


Sans aucune surprise, Macron l'a annoncé : la France doit être confinée, pour cause d'énième vague d'un énième virus. Et partout de s'indigner de "l'incompétence" de ce Gouvernement, qui serait "dépassé" par la situation. Vous pensez vraiment qu'ils ne connaissent pas les saisons ? Qu'ils n'ont pas accès aux statistiques de l'INSEE ? Qu'ils n'ont pas noté la disparition de la grippe et autres maladies respiratoires virales ? Vous pensez qu'ils ont arrêté "l'optimisation" des hôpitaux ? Qu'ils soutiennent l'économie locale, ancré dans les territoires de notre pays, et l'industrie nationale ? C'est serait, en effet, plus confortable de penser ainsi, de se réfugier encore et toujours dans cette complaisance de la fausse indignation. Mais il est urgent de sortir de cette zone de confort qui nous conduit, avec notre pays, à l'abattoir. Après un premier choc de confinement inattendu au printemps, qui a mis la population en état de choc, avec une pression psychologique sans précédent depuis, les gens ont accepté le masque omniprésent - "c'est pas grave", puis le couvre-feu - "c'est toujours mieux que le confinement", enfin le confinement - c'est toujours mieux que la mort ? Macron impose ce nouveau monde d'une vie réduite au biologique et la société au service du transnational. Et pour l'instant, tout se passe à merveille.

A  force de tout accepter, sur le mode du "ce n'est pas grave", "on n'a pas le choix", "on peut faire avec", les Français sont mis le dos au mur.  Evidemment, un certain confinement est annoncé, mais un confinement différent du précédent, car il doit permettre la normalisation de l'anormal, la mise à mort de la société que nous connaissons, que nous aimons. Il doit permettre le "Nouveau monde" avec ses "nouveaux hommes". Comme à chaque phase totalitaire de l'histoire de l'humanité. Nous avons eu avec l'homo oeconomicus, l'homo sovieticus, voici l'homo ... covidicus ?

Cette fois-ci, les écoles sont ouvertes. Pas les universités, le nouveau monde n'a pas besoin de véritables cerveaux de ce côté du monde, et pour assurer la maintenance, l'enseignement à distance est suffisant. Mais l'école, elle, est un élément fondamental de la formation de l'être humain. Formation idéologique. Ainsi, dès le plus bas âge, il va pouvoir apprendre "les gestes barrières", il va pouvoir construire des barrières mentales, puisque le Covid a restauré le culte des murs. La barrière du masque va devenir naturelle, il ne fera plus de bisous (trop dangereux), il n'aura plus de contact physique (trop dangereux), il entrera naturellement dans le virtuel - l'isolement. Ainsi, le nouveau monde va former une génération faible, intellectuellement, psychiquement, émotionnellement. Donc, une masse qui sera facile à travailler, à manipuler, à gouverner.

Les commerces "non-essentiels" seront fermés. Ainsi, resteront ouverts :

"Concrètement, les commerces alimentaires, à savoir les supermarchés, les épiceries ou encore les boulangeries pourront rester ouverts, tout comme les banques et assurances, les bureaux de tabacs et distribution de la presse, les stations-services, les pharmacies, les hôtels, les établissements de santé, les pompes funèbres ou encore les garages et autres lieux de réparation et entretien automobile."

Donc, adieu librairies (le livre est vraiment trop dangereux), vêtements, bijoux, etc. Mais, les grandes surfaces vendent des livres, des bijoux, des vêtements ... Quelle chance, le Gouvernement va enfin pouvoir détruire le commerce local au profit des grandes surfaces, va enfin pouvoir achever l'économie nationale. Car tout le monde ne perd pas à ce jeu de suicide collectif. Par exemple, les bénéfices nets de Microsoft ont augmenté de 30% déjà cette année. Je ne vous parle même pas des fournisseurs de plateformes comme ZOOM, qui ont littéralement explosé. Celui qui perd, c'est le monde réel, celui qui nous permet de vivre. Les petits commerçants dénoncent cette concurrence déloyale. Et les entreprises qui fonctionnent doivent au maximum passer au télétravail ... ou au chômage partiel. Et bien sûr pas de loisirs : vous n'êtes pas là pour ça. Restos, bars, cinémas, théâtres, fermés. Pour le reste, la soumission est la règle et le retour des autorisations de déplacement en est le signe visible. 

La question n'est pas simplement économique. Elle n'est pas économique. On ne résoudra pas le problème en devenant tous des IT manageurs, des livreurs à domicile, des "conseillers" sur plateformes électroniques. En s'enfermant chez soi, avant d'être enfermés dans un caveau. Sur le mode du "il faut s'adapter". La question est de savoir dans quel monde nous voulons vivre ? La techonologie fait partie de notre vie et c'est normal, mais elle ne peut ni remplacer, ni conditionner notre vie.

Le confinement a été possible, car nous avons finalement tout accepté jusque-là. Parce qu'aucune opposition politique n'existe réellement. Parce que les gens sont abandonnés à eux-mêmes, sans aucune structure pour les aider à garder la tête haute. 

Parce que ce monde est vraiment global et qu'il a écrasé l'humain. Sa force est de n'avoir laissé aucun espace à la contestation politique, seule la contestation individuelle est possible, qui peut être écrasée (amendes et privation de liberté) et ne présente aucun danger quant à l'exercice du pouvoir. Sa force vient de ce qu'aucune force intellectuelle réelle n'ait pu émerger en tant que force, le conformisme est trop puissant. Et ce ne sont certainement pas des articles de blog ici ou là, quelques déclarations tonitruantes sur les réseaux sociaux, qui vont renverser la vapeur. 

Et quelle sera la réaction cette fois ? Ce nouveau monde est dans le réel, seule une action dans le réel peut y mettre fin. Qui sera cet Homme qui osera vivre l'Ultima Verba:

... Quand même grandirait l'abjection publique
A ce point d'adorer l'exécrable trompeur ;
Quand même l'Angleterre et même l'Amérique
Diraient à l'exilé : - Va-t'en ! nous avons peur !

Quand même nous serions comme la feuille morte,
Quand, pour plaire à César, on nous renîrait tous ;
Quand le proscrit devrait s'enfuir de porte en porte,
Aux hommes déchiré comme un haillon aux clous ;

Quand le désert, où Dieu contre l'homme proteste,
Bannirait les bannis, chasserait les chassés ;
Quand même, infâme aussi, lâche comme le reste,
Le tombeau jetterait dehors les trépassés ;

Je ne fléchirai pas ! Sans plainte dans la bouche,
Calme, le deuil au coeur, dédaignant le troupeau,
Je vous embrasserai dans mon exil farouche,
Patrie, ô mon autel ! Liberté, mon drapeau !


8 commentaires:

  1. Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis! Et si même
    Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla;
    S'il en demeure dix, je serai le dixième;
    Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là.


    Il ne faut jamais désespérer, sinon on est foutu.

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  2. Merci de votre billet, auquel je souscris entièrement. Je souhaiterais ajouter que la manoeuvre est particulièrement perfide, car en réalité, c'est le confinement qui créée l'épidémie. Pas de confinement, pas d'épidémie. Lorsque Macron a confiné au 16 mars, nous en étions a 89 morts. Au bout de deux mois nous approchions les 30 000.
    En effet, le confinement, qui consiste a vivre les uns sur les autres, sans sortir, sans avoir accès aux parcs et jardins, sans pouvoir se promener seul en montagne ou au bord de la mer, en limitant les sorties a 1 heure maximum, est un formidable vecteur de contagion. Il n'y a rien de plus contagieux que le confinement.
    On en déduit que les chiffres vont exploser a la hausse, et devant de tels chiffres, Macron va se résoudre a confiner également les enfants, ce qui va également permettre de booster l'eepidemie. car les enfants, porteurs du virus, seront mélangés 23 heures sur 24 a des personnes saines.
    Bref, nous allons d'horreur en en horreur, dont deux sont particulièrement horrible: L'une est l'aspect maléfique de ce gouvernement, qui tue littéralement ses habitants, dans des buts que nous ne tarderons pas a découvrir. L'autre est la bêtise des gens, que l'on peut tromper si facilement et qui croient qu'on les protège, alors qu'on les assassine.

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    1. Le complotisme a ses limites apparemment.
      "Le confinement créée l'épidémie"?? c'est quoi votre source pour pouvoir affirmer ca?
      et le reste de votre réponse sur les enfants est pathétique.
      Confiner les enfants va booster l'épidemie... heu... ha bon???

      Allez, salut les complotistes, et continuez de vous prendre la tète surtout, vous êtes très drôle! ;-)

      Cet article est un ramassis de conneries fumeuses.

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    2. Il est plus facile d'insulter et de se cacher bien au chaud derrière le "complotisme", que d'argumenter. Qu'est-ce qui est faux dans l'article? Faites-nous part de vos lumières. Il n'y a pas de masques obligatoires, puis eu le couvre-feu, enfin le confinement? Cela a-t-il empêcher la progression du fameux virus? La Suède, sans ces inepties, ne se porte-t-elle pas mieux, tout comme la Biélorussie? La courbe de mortalité selon l'INSEE n'est-elle pas dans la normale? La grippe, selon l'OMS, n'a-t-elle pas disparue? L'on peut se demander où est le complotisme ...

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    3. à propos du "reconfinement" : http://www.regards.fr/idees-culture/article/tribune-le-confinement-constitue-un-remede-pire-que-le-mal-pour-la-societe?fbclid=IwAR0AtdVWj3dC8F-VBq7L2nfT0k2XJ4xPi-XAN7IhPY8Wvh-Avbv9QYefOHc

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  3. CNT? https://conseilnational.tv

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  4. "Le confinement crée l'épidémie",cette phrase parait confirmer ce qu'il se passe en Argentine ainsi que dans les pays ayant le plus confiné, dont la France.

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  5. Olivier Véran (ministre médecin) le 9 mars 2020 sur BFM TV:

    "Mais en réalité vous savez ce qui fait que la grippe s'arrête au printemps c'est pas la chaleur c'est qu'en fait euhh au printemps qu'est-ce qui se passe on ouvre les fenêtres on ouvre les portes on est plus confiné dans des lieux on va dehors et donc c'est le confinement qui provoque la circulation du virus..."

    Effectivement il n'est pas nécessaire d'avoir fait de longues études pour comprendre que l'hiver le froid nous fait rentrer, vivre plus en intérieur et donc vivre bien plus de temps en atmosphère confinée à température modérée propice à la multiplication d'éléments pathogènes...

    Il se dit que fin 2020 nous pourrions avoir moins de décès toutes causes qu'en 2019... au regard de ce qu'ils nous ont fait vivre pendant l'année cela fait/ferait désordre! De là a ce que n'importe quel moyens soit bon pour inverser ce risque... ?

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