Moscou en régime Covid : Sobianine nous rejoue un mauvais épisode de Matrix

Ca y est, il a rechuté ! Lors de la première poussée virale de contrôlite aigüe, ce printemps, le maire de Moscou, Sobianine, avait déjà fait preuve d'une imagination débordante, avec la mise sous surveillance électronique de tous les véhicules dans la ville, y compris de l'armée, des services plus ou moins secrets, en plus des habitants, mettant la sécurité nationale à la portée des hackers. Il était même allé jusqu'aux sorties autorisées par numéro de bâtiment. Oublions les libertés individuelles, elles appartiennent à une autre époque. Ce délirium s'est manifestement abattu à nouveau sur lui et sur la ville. L'avenir du monde covidé est dans la technologie, ou plutôt dans le contrôle et la soumission technologique de l'humain - avant, les idéologies pensaient changer l'homme, maintenant l'on veut changer d'homme. Le QR Code, voilà l'avenir. L'on peut tracer, contrôler, écraser l'humain, l'entrer dans des bases de données. A chacun son plaisir, on fait avec ce que l'on peut, mais quelqu'un pourrait lui expliquer qu'il y a d'autres manières de prendre son plaisir ? Donc, pour aller dans un bar de nuit, un QR Code, pour entrer dans une Administration - le code est en préparation et chaque personne travaillant à domicile doit être fliquée. J'ai oublié ... Pour quoi les Russes ont-ils détruit leur pays, l'Union Soviétique ? Ah, oui, par ce qu'avec le "libéralisme" occidental, c'est la liberté, alors que le communisme ... En effet, ça change tout, on peut se faire livrer un burger à domicile. Ca valait la peine, quand même, pour ça, de détruire un pays. Pour implanter de ses propres mains le totalitarisme sanitaire. Qui reste toujours du totalitarisme. Ah, si le Covid n'existait pas ...

Notre cher Sobianine ne cesse de nous réjouir, chaque jour, avec ses innovations. Par exemple, lorsqu'il a imposé de passer 30% des personnes actives à distance à partir du 12 octobre, afin de contrôler que son pouvoir ne soit pas remis en cause par une population qui ne se laisse pas suffisamment facilement écraser et dominer, il a exigé que chaque semaine, les employeurs réunissent les données personnelles des employers envoyé à domicile, avec leur numéro de téléphone, les uméros de leurs cartes de transport, le numéro d'immatriculation de leurs véhicules, et que ces données sont transmises électroniquement à la Mairie de Moscou. Ainsi, leurs cartes de transport pourront être bloquées et leur véhicule suivi, autant que leur téléphone.

Sur quels fondements ? Tout d'abord, ces personnes ne sont pas en quarantaine, elles ont donc parfaitement le droit de se déplacer. Ensuite, les employeurs n'ont pas le droit, si la législation russe est toujours en vigueur et si Moscou n'a pas fait séssession, de réunir ces informations pour les transmettre à une tierce personne. C'est d'ailleurs pour cela qu'un recours administratif a été fait, mais le ministère, Ô surprise, n'y trouve rien à redire.

Pourquoi s'arrêter en si bon chemin. Il y a une autre catégorie de personnes qu'il faut garder à l'oeil. Ce sont les pires. Ceux qui osent encore sortir. Et pas seulement sortir, mais faire la fête. Comment peut-on faire la fête quand on doit se morfondre chez soi, en priant Sobianine de nous protéger du virus et le Gouvernement d'accélérer le vaccin salvateur ? Alors, on pourra, avec une grande préparation psychologique, ouvrir la fenêtre. Donc, à partir du 19 octobre, pour aller dans des boîtes de nuit, des bars de nuit et tout établissement permettant de faire la fête entre minuit et 6h du matin, il faudra tout d'abord s'enregistrer sur le site de la Mairie de Moscou, obtenir un QR Code. Ce code devra être présenté à l'entrée et l'employer de l'établissement, sans en avoir juridiquement les pouvoirs, devra vérifier votre identité, votre adresse et le temps pour lequel vous êtes autorisé à aller boire un verre et faire la fête. 

Mais non, ce n'est pas tout. Car il reste encore plein de zones, qui ne sont pas contrôlées. C'est inacceptable, ça rend fou. Donc, ça se prépare aussi pour entrer dans les administrations. Ainsi, sous peu, il va falloir obtenir un QR Code pour vous adresser à un service public. Bon Sobianine regrette beaucoup, pour l'instant, de ne pouvoir l'imposer au privé ...

Ainsi, dixit Sobianine, il va être possible de suivre à la trace les contacts entre les gens.  Et, ainsi, petit à petit, de transformer le pays en un gigantesque camp de soin, de surveillance, d'internement. Au choix. Mais en camp. Et après quoi ? Après, c'est l'impasse. C'est déjà l'impasse. 

Mais souvenez-vous le marquage en couleur proposé pour identifier les gens face au Covid. C'est le pas supplémentaire. Comme cela est bien connu en politique ... lorsque l'on est au bord du gouffre, les décideurs ont tendance à faire faire un grand pas en avant au pays. Parfois, la marche arrière toute serait de bon sens. Mais qui parle encore de bon sens lorsque la machine s'emballe ?