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lundi 23 novembre 2020

Macron : Pourquoi soigner le Covid, quand on peut combattre les gens ?



Sans grande surprise, mais dans l'exaspération générale, Macron se prépare à annoncer qu'il ne va pas déconfiner, que les bars et les restaurants resteront fermés jusqu'à extinction, pendant que les "stars de l'expertise" expliquent que la vie d'avant ... ne sera plus. Pour autant, les mesures prises ne permettent aucune amélioration, dixit le ministre de la Santé, O. Veran. Et comme ce n'est pas efficace, il faut évidemment continuer, c'est logique. Il faudra même désormais, à chaque poussée virale saisonnière, puisque les virus continuent Ô surprise à exister, remettre une couche de confinement ou de couvre-feu. Certainement jusqu'à décomposition de la société et de l'homme, destruction d'une économie nationale déjà moribonde. Il semblerait que l'on ne sache plus - ou ne veule plus - soigner les gens. On les combat.

Je me souviens d'un excellent médecin me disant il y a quelques années, "Je ne soigne pas une maladie, je soigne une personne". Aujourd'hui, non seulement le virus n'est pas soigné, mais les êtres humains sont combattus, réduits à une vie biologique incertaine, dans la logique effrayante du "pas d'hommes, pas de problèmes".

Macron annonce une nouvelle allocution et déjà les médias nous préparent à ce qu'il n'annonce pas le déconfinement général, mais un allègement ponctuel et sectoriel - qui ne peut concerner paraît-il les bars ou restos, qui soi-disant attendront jusqu'à février, en tout cas pour les rescapés de l'Ancien Monde qui existeront encore. Quelle importance la vie du pays, puisque l'excuse "sanitaire" est avancée et qu'elle doit être incontestée ? Ainsi, selon l'INSEE, le PIB s'est contracté de 13,8% au deuxième trimestre 2020 pendant la fermeture pour ensuite augmenter de 18% à la réouverture, la consommation est à la baisse (de 47 milliards d'euros en septembre), le taux de chômage a augmenté de 9% au troisième trimestre 2020. Donc, les mesures adoptées plantent l'économie nationale, qui repart comme elle peut quand elles sont assouplies. Donc le modèle économique du Nouveau Monde n'est pas viable.

Et sur le plan sanitaire, beaucoup de questions se posent, lorsque l'on voit non seulement le cas de la Suède et de la Biélorussie, où les décès restent marginaux, sans qu'il n'y ait eu de mesures aussi radicales. Par ailleurs, le ministre de la Santé, Olivier Véran, lui-même fait cette déclaration surprenante : 

"Aujourd'hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu'au moment du couvre-feu. Il n'est pas question de déconfiner".

Donc, les mesures liberticides du couvre-feu, du port généralisé du masque, du confinement, des attestations de déplacement, du télétravail, etc, ne produisent aucun effet sanitaire significatif.

Et le discours médiatique n'est pas mieux, si l'on prend pour exemple l'experte en chef de TF1, la particulièrement détestée Karine Lacombe, en pleine opération de comm et de vente de son livre sur le Covid. Pour une infectiologue, qui a dû être débordée ces deniers temps et pas seulement sur les plateaux télé, je ne sais pas quand elle a eu le temps de l'écrire ... Encore moins de s'occuper des patients. Mais passons. Elle aussi explique, sans surprise, que les virus font partie de notre vie. Ce qui est plus surprenant, puisque ce n'est pas une nouveauté, ils existaient même avant qu'elle ne devienne médecin et les gens vivaient (et mouraient) aussi, c'est qu'il n'est plus permis de vivre désormais et que ces mesures liberticides de couvre-feu et autres deviennent une part du protocole :

"Alors, faudra-t-il continuer à cohabiter avec le coronavirus dans les années à venir ? "Je pense qu’en 2021, nous aurons des épisodes similaires, accompagnés de mesures, comme le couvre-feu, qui aplatissent la courbe de progression"

Ce qui est amusant, c'est que dans le grand journal médical Gala, elle reconnaît l'inutilité du vaccin :

"Au second semestre, un vaccin sera probablement développé. Mais il n’empêchera pas la circulation du Covid-19. "

Il est vrai que le vaccin contre la grippe n'a pas empêché la grippe, mais personne ne nous a empêché de vivre pour autant : même lors des grandes attaques virales, le pays n'a pas été détruit au nom d'une dictature sanitaire et d'une fantasmagorie maladive du sain. 

Experte macronienne dans toute sa splendeur, elle manie le "en même temps" à la perfection et dans une interview pour Marie-Claire, l'autre journal médical à la mode, elle fait une sorte de chantage au confinement au long cours contre vaccination massive (qui selon elle n'empêche pas la circulation du virus) et de toute manière, la vie d'avant devant rester avant :

"Il ne faut pas reprendre notre vie d’avant, sous peine d’aller tout droit vers un troisième reconfinement, qui d’ailleurs n’est pas complètement exclu. Il faut que nous soyons très prudents jusqu’à ce que l'on puisse vacciner en masse."

Donc, le vaccin ne sert à rien, mais il faut vacciner massivement; les mesures de confinement, couvre-feu et autres n'ont pas amélioré la situation, mais il faut continuer à les appliquer et même y recourir à nouveau à l'avenir. Après ces gens s'étonnent que des discours contestataires se développent ... 

 

 

 

 

3 commentaires:

  1. He oui, un virus à été mis sous la loupe qui résiste à cela... Pitoyables politiques dont la malfaisance n'a pas de limite ,accuser d'incompétence à ce niveau c'est difficilement crédible .

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  2. En Serbie, le peuple se serait révolté et obligé le gouvernement à faire machine arrière sur les mesures de confinement. Bien évidemment, en France les principaux médias détenus par l'oligarchie ne nous donnent pas ce genre d'information.

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  3. L'état n'a pas eu ni le temps ni les moyens entre les deux confinements de restaurer l’hôpital, alors qu'ils ont parlé dès le début d'une deuxième vague... Par contre ils ont bien eu le temps de renforcer la police. Un choix éclairant et qui montre leur absence de bienveillance...

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