Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que les "services", qui s'empressaient hier encore d'annoncer un problème technique, fassent volte-face et rejettent sur l'Iran la responsabilité du crash du Boeing ukrainien 737. Iran qui n'aurait rien trouvé de mieux que d'abattre sur son aéroport un Boeing avec 167 passagers ... dont 82 Iraniens. Puisque l'heure des suppositions est arrivée, avez-vous entendu parler du feu qui s'est déclaré dans un moteur d'un Boeing 737, cette fois à l'aéroport de Tel Aviv, lui aussi dans la nuit 8 janvier ? En dehors de l'Iran, les problèmes systémiques des Boeing commencent à soulever des questions ... Mais pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups : écarter les soupçons d'une entreprise qui ne se remet toujours pas de la crise du Boeing 737 Max et ressouder des Occidentaux frileux autour des Etats-Unis contre l'Iran ?
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
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vendredi 10 janvier 2020
Crash du Boeing 737 ukrainien : pourquoi les Etats-Unis ont besoin de cette volte-face soudaine accusant l'Iran ?
Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que les "services", qui s'empressaient hier encore d'annoncer un problème technique, fassent volte-face et rejettent sur l'Iran la responsabilité du crash du Boeing ukrainien 737. Iran qui n'aurait rien trouvé de mieux que d'abattre sur son aéroport un Boeing avec 167 passagers ... dont 82 Iraniens. Puisque l'heure des suppositions est arrivée, avez-vous entendu parler du feu qui s'est déclaré dans un moteur d'un Boeing 737, cette fois à l'aéroport de Tel Aviv, lui aussi dans la nuit 8 janvier ? En dehors de l'Iran, les problèmes systémiques des Boeing commencent à soulever des questions ... Mais pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups : écarter les soupçons d'une entreprise qui ne se remet toujours pas de la crise du Boeing 737 Max et ressouder des Occidentaux frileux autour des Etats-Unis contre l'Iran ?
jeudi 9 janvier 2020
Etats-Unis / Iran : la guerre est reportée ... la paix aussi
Ces derniers jours, le conflit entre les Etats-Unis et l'Iran s'est accéléré, pour finalement échouer aux pieds des bases américaines, après la réaction inattendue de l'Iran. Une réaction d'Etat. D'Etat agressé qui se défend. Et met fin à l'agression, puisque l'on revient au marché habituel : soit la Pax Americana, soit les sanctions - devant permettre d'arriver à la Pax Americana suite à la prise en otage d'une population. Trump n'a finalement pas changé le paradigme usé de la vision néo-impérialiste américaine. Mais l'Iran le rejette toujours et n'a pas accepté ces méthodes de voyou s'autorisant à assassiner dans un pays tiers un officiel d'un pays étranger, en l'occurrence Qassem Soleimani. Quelle que soit l'opinion que l'on puisse avoir de la personne, un terroriste pour les Américains et leurs satellites, la personne qui organisait la lutte contre l'Etat islamique en Syrie pour les autres, il est souhaitable que cette pratique ne devienne pas une habitude. Cela, finalement, renforce la position de la Russie dans la région, surtout lorsqu'au même moment Poutine se promène dans les rues de Damas ...
lundi 6 janvier 2020
Guaido / Parra : le Venezuela, symbole de la crise du processus électoral en période de globalisation
Le Venezuela est devenu le symbole de l'échec du système électif à garantir à la fois l'expression de la volonté populaire et la gouvernance du pays en fonction des intérêts de la population. La crise politico-institutionnelle, dans ce pays dont les réserves de pétrole aiguisent les dents de son voisin américain, est une crise avant tout provoquée de l'extérieur, afin que de "bonnes personnes" arrivent au pouvoir. La prise en main américaine des ressources énergétiques vénézueliennes et la mise en place d'une marionnette à la Guaido sont les conditions de la stabilité politique dans le pays, qui pourra alors être déclaré démocratique. Les élections ne sont devenus qu'un moyen de légitimer a posteriori les intérêts extérieurs en jeu ou d'empêcher une gouvernance nationale. Et le Venezuela se retrouve avec deux présidents d'une seule Assemblée nationale, Guaido reconnu par le monde globaliste et Parra par le pouvoir national.