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vendredi 7 février 2020

Réélections en Thuringe ou quand l'Allemagne n'assume plus le vote populaire



Les élections en Allemagne dans le land de Thuringe n'ont pas donné les bons résultats, puisque le président y a été élu, certes avec le soutien de Merkel, mais grâce aux voix de l'AfD, qui a le mauvais goût de n'être pas pro-migrants. Ne vous inquiétez pas, les électeurs seront appelés à voter à nouveau. Et le processus pourra se répéter tant que les "bons" résultats, ne seront décrétés démocratiques par Angela Merkel - car conformes à sa volonté, et non pas parce que faisant suite à des élections libres permettant d'exprimer la volonté populaire. Finalement, lorsque la position de ces élites globalisées sera définitivement inconciliable avec celle des peuples, alors les élections seront déclarées inutiles, et pourront être remplacées par une consultation sur internet, par exemple, au nom de la nouvelle "démocratie numérique". Tellement plus simple et surtout tellement mieux contrôlable. La souveraineté populaire est définitivement dépassée. Nous vivons une époque formidable, une véritable époque de progrès !

jeudi 6 février 2020

Etats-Unis : Fin de l'impeachment, Trump en route vers un nouveau mandat



Trump dépasse l'impeachment et ouvre la voie à un second mandat. Ses chances viennent tout autant de résultats intérieurs particulièrement positifs, mais aussi de l'effondrement des Démocrates dans toute la longueur. Incapables de surmonter leur défaite, ils n'ont pas su rester dans le débat politique et se sont acharnés contre Trump, sous tous les angles, se discréditant et discréditant en même temps le bipartisme américain, qui a ainsi démontré les limites de la démocratie américaine (comme toute autre démocratie, par ailleurs) à assumer une véritable alternance. Si les visages doivent changer, les système démocratiques ne prévoient pas la possibilité d'un changement réel de positions idéologiques. L'alternance politique doit se faire à l'intérieure d'une même idéologie.

mercredi 5 février 2020

Coronavirus, virus de la soumission

New York, octobre 2019, jeu de rôle sur le coronavirus


Un étrange virus semble s'emparer du monde. En comparant avec les dégâts causés par la simple grippe ou la pneumonie (non virale), ce virus corona (coronavirus ou pneumonie virale) venu de Chine, très modeste, provoque une vague politico-médiatique globale totalement disproportionnée. Ses effets économiques et politiques sont effectivement largement au-delà de l'aspect sanitaire. Alors que l'on nous parle d'épidémie mondiale, chaque apparition d'un cas isolé dans les pays euorpéens (et pas dans tous) ou outre-atlantique, provoque une vague médiatique digne de la peste noire. Le discours est à ce point caricatural, que l'on se croirait plongé dans une nouvelle production hollywoodienne, à laquelle se sont pliés la plupart des pays, notamment ceux revendiquant une certaine souveraineté, comme la Russie.

lundi 3 février 2020

L'impasse Golounov: les policiers sommés de reconnaître les faits face à un dossier d'accusation vide

Igor Liakhovets, policier qui dénonce une affaire politique


Vous vous souvenez de l'affaire Golounov, ce journaliste inconnu interpellé en juin dernier pour traffic de drogue, pour lequel tout le gratin moscovite s'est indigné, mettant dans le même camp (de manière assez surprenante?) Navalny, Khodorkovsky, Simoniane ou Zakharova ? C'est un journaliste, il est des "nôtre", donc il est innocent, donc pression sur la justice, qui devient "indépendante" lorsqu'elle suit le tribunal médiatique d'une minorité influente. Le grand journaliste inconnu libéré quelques jours plus tard par les "libéraux", allant des pro-occidentaux à ceux qui s'affichent "patriotes", retourne à son anonymat professionnel. Mais l'affaire, lancée, continue contre des policiers, sans autre preuve que le témoignage de Golounov lui-même. Les têtes tombent, la bête fauve doit être rassasiée - au moins pour quelque temps, le goût du sang donne des ailes, grise. La justice pénale ne suit pas les règles de la justice médiatique, compulsive et subjective, elle oblige à certaines formalités, qui conduisent à sérieusement s'interroger sur l'intérêt pour l'Etat de s'oublier ainsi devant les rédacteurs en chef des Echos de Moscou ou autres libéraux au long cours. Le dossier étant vide, les policiers doivent avouer. Sinon, certains ont proposé de les aider "à se souvenir".