Le Covid est bien une arme de destruction massive - des hommes, des sociétés, des économies nationales, des Etats. Les chiffres du coût socio-économique du fanatisme global covidien continuent à tomber, toujours plus violents, que ce soit en France ou en Russie, alors que l'on apprend que le fameux Delta, au nom duquel l'on relance la furie, est aussi dangereux qu'un bon gros rhume. Si l'humanité est effectivement en péril, ce n'est pas en raison de ce virus, mais de la folie et de la vanité des hommes. "Fatigue collective et nostalgie de la servitude" écrivait Cioran.
Le coût de la gestion politico-économique du Covid est catastrophique pour nos sociétés, que ce soit en France ou en Russie. Au-delà des effets dévastateurs qui ne sont pas chiffrables, comme la perte de souveraineté, la baisse du niveau de l'enseignement, la déstabilisation psychologique des êtres humains, certains indicateurs sont bien là.
La France annonce un coût colossal de 424 milliards d'euros sur trois ans pour les finances publiques de 2020 à 2022. L'économie française a pris de plein fouet des mesures liberticides adoptées au nom de la lutte globale contre le Virus et une récession de - 8,2% a été actée pour 2020, le PIB a chuté de 4,9%, le marché de l'emploi a lui aussi marqué un recul, surtout au regard du nombre d'heures travaillées, car beaucoup de personnes ont été mises au chômage partiel.
On constate aussi qu’en parallèle du taux de chômage, le "halo" autour du chômage s’est étendu en 2020. Le "halo" autour du chômage désigne un ensemble de personnes n’étant pas au chômage au sens du BIT mais étant dans une situation qui s’en rapproche. Si l’on cumule cet ensemble avec les chiffres du chômage, alors en 2020 4,2 millions de personnes sont sans emploi et souhaitent travailler, soit 10,3% des 15-64 ans en moyenne.
La situation des entreprises est elle-aussi instable :
Selon l'Observatoire statistique du Conseil National des Greffiers des Tribunaux de Commerce, environ 150 000 entreprises font actuellement l'objet d'une liquidation judiciaire en France.
Mais toutes ne ferment pas leur porte en raison du Covid. Toutefois, en raison des délais de liquidation judiciaire, l'année 2021 risque d'être un record :
"Pour les entreprises fragilisées par la crise sanitaire mais dont la situation était saine auparavant, "toutes les mesures ont été repoussées jusqu'au 31 décembre, ça les soulage un peu, ça leur donne un d'oxygène", assure Anne-Aurore Auger, directrice de la Conférence générale des juges consulaires. (...) "On s'attend, plutôt pour 2021, à un tsunami de dépôt de bilan, lorsque l'URSSAF, les impôts et les banques vont se rappeler au bon souvenir des entreprises et faire valoir l'exigibilité" de leurs créances, détaille le président du tribunal de commerce de Lille Métropole, Eric Feldmann. Car "tout ce mur de dettes qui s'est construit depuis mars, il faudra bien le franchir à un moment ou à un autre", selon lui."
En Russie, la situation est, elle aussi, compliquée. Quelques chiffres pour l'illustrer. Le coût économique lié au Covid est estimé à un trillion de roubles (soit un milliard de milliards), ce qui représente un coût 1,4 fois plus élevé que toutes les autres maladies cumulées (alors que le Covid est très loin d'être la maladie la plus mortelle).
De plus, les entreprises sont touchées de plein fouet par les mesures restrictives adoptées et 2021 marque un renforcement des faillites : 105 900 faillites pour le premier semestre 2021, contre 58 700 pour le premier semestre 2020. Selon Boris Titov, l'Ombudsman des entrepreneurs, en raison des mesures liées au Covid, 3% des entrepreneurs dans le pays ont fermé boutique et 10% sont sur le point de faire faillite et 30% sont sous pression, prêts à basculer.
En 2020, le revenu réel des Russes a également sérieusement baissé pour se retrouver plus bas de 10 points qu'en 2013, avant les sanctions.
Pendant ce temps-là, alors que la France et la Russie s'emballent à perdre la tête au nom d'un variant Delta, certaines analyses publiées en Grande-Bretagne estiment qu'il n'est pas plus dangereux qu'un vilain rhume. Ca vaut vraiment la peine de se lancer dans la folie vaccinale, la surveillance généralisée des QR Codes, au risque de faire imploser les sociétés ...
Nos gouvernants semblent détruire nos sociétés, en nous le vendant au nom d'une Justice supérieure, qui pourrait être contre la lutte pour la santé ? Une utopie de plus, qui ressemble à s'y méprende à du chantage. Mais tant qu'il reste des gens prêts à y croire ... Comme l'écrivait Cioran, dans Histoire et Utopie :
"L'homme escomptera toujours l'avènement de la justice ; pour qu'elle triomphe, il renoncera à la liberté, qu'il regrettera ensuite."
Vous ne regrettez pas déjà ?
Petite précision : 1 billion en anglais = 1 milliard. Un billion en français = 1000 milliards. 1 billion de roubles = environ 11 milliards d'euros. Un milliard de milliard est égal à 10 puissance 18 et est un chiffre énorme qui ne se rencontre pas usuellement en économie.
RépondreSupprimerSurcoût Covid France = environ 400 milliards d'euros et surcoût Covid Russie = 11 milliards d'euros. La Russie possède environ 2 fois la population française. Si la France avait comme la Russie environ 140 millions d'habitants, elle aurait dépensée environ 800 milliards pour le Covid (2 fois plus). On peut en déduire que ces dépenses démentielles sont 800/11, environ 80 fois plus élevées en France qu'en Russie.
Conclusion : Poutine gère 80 fois mieux son pays que Macron. Le Job de Macron est bien de détruire la France et accessoirement de la mettre sous tutelle allemande (confirmé par le fait que Poutine discute avec Merkel et pas avec Macron quand il s'agit d'Europe).
Et sous tutelle américaine, on l'a vu avec la cession d'Alstom à General Electric.
SupprimerOn observera que le système économique mondial est l’objet d’une crise majeure qui a été camouflée par la gestion en apparence aberrante du Covid et par les indices boursiers qui sont maintenu à des niveaux élevés. Ce système qui est intrinsèquement instable (puisque seule une poignée d’oligarques financiers en profite) est victime de crises tous les 10 - 15 ans environ. 2008 fut la dernière. On est aujourd’hui depuis environ 2 ans dans la suivante. Les banques centrales rachètent le marché avec l’argent du contribuable pour faire en sorte que les grosses entreprises cotées continuent de fonctionner. Pour les PME et les TPE, c’est la Bérézina : chômage de masse et faillites en rafales. Pour faire passer la pilule, on a inventé (ou crée en labo) un coupable idéal : une maladie qui ne fait pas beaucoup de victimes par rapport à d’autres maladies virales autrement plus dangereuses. Pour les gens de la rue, tout cela est de la faute du Covid-19. On les pousse à se faire vacciner, ce qui permet d’éliminer les plus fragiles du système (économie de retraites et de soins de suite), tout en engraissant les multinationales de l’industrie pharmaceutique qui semble avoir remplacé les obus et les balles d’un conflit militaire par des seringues.
RépondreSupprimerConclusion : nous vivons ainsi une crise économique qui se traduit par un sur-chômage de masse pendant que le CAC40, et les autres indices boursiers sont au plus haut. Fallait y penser. La combine est diablement adroite : on fait payer les plus pauvres pour un système qui ne fonctionne pas pendant que leurs bénéficiaires se gavent encore plus. C’est la négation pure et simple du capitalisme dans lequel le risque est payé d’abord par les actionnaires puis par les employés.
Le covid n'est pas la cause de la crise financière en France, elle était déjà présente. Les délocalisations, les fermetures d'usines de grand groupe, licenciements, chomage technique ect...Par contre les patrons du CAC40 n'ont pas eût leur revenus baisser ni leur actionnaires. La France est le pays d'Europe ou les dividendes n'ont jamais été aussi importantes.
RépondreSupprimerD'accord avec ce point de vue et j'ajouterai:
SupprimerLa technologie du XXIe siècle a vu des rovers se poser sur la planète Mars, l'apparition de l'internet à haut débit ainsi que le remplacement de l'humain dans certaines tâches de production économique. Simultanément, dans le monde, une personne sur sept souffre de malnutrition. Certaines économies sont détruites et contribuent à l'augmentation désastreuse du chômage, aux mouvements des populations, des crises meurtrières régionales,... Le covid n'en est pas la cause directe mais certainement une des conséquences qui s'ajoutent à une constellation d'autres conséquences des défis non-résolus du XXIe siècle... Ce débat n'est pas neuf et n'est pas clos non plus. Les solutions socio-économiques (civilisatrices) tardent à être présentées... Pourquoi? A terme, à qui profite cette situation?
Cioran: totalement incompris à son époque. Les années quatre vingt. Merci de vous souvenir de lui.
RépondreSupprimer1trillion = mille milliards
RépondreSupprimerNon, c'est un faux-ami du dictionnaire anglais-français. Un trillion en anglais équivaut à 1000 milliards (1000 billions anglais). En français, un trillion c'est un milliard de milliards (10 puissance 18). La différence est énorme et constitue un piège classique pour les élèves et les traducteurs.
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