Ce week-end, nous avons assisté à l'engagement de la phase militaire active dans le Donbass, faisant des victimes des deux côtés, mais civiles uniquement dans le Donbass et, parallèlement à cette montée en puissance des combats, l'hypocrisie de nos élites politiques a dépassé toutes les limites de l'acceptable - quoi que fasse l'armée ukrainienne, la Russie est l'ennemi. Cette constatation n'est pas nouvelle, elle a toujours accompagné les relations entre l'Occident et la Russie, à quelques exceptions tactiques près. Mais n'y a-t-il pas un degré d'hypocrisie qui, une fois atteint, conduit ces élites à disparaître ? Nous pouvons, manifestement, en douter.
Sans entrer dans le détail des combats de ce week-end (que vous pouvez suivre en français sur notre canal Telegram ici et sur notre compte Twitter ici), rappelons simplement qu'à deux reprises déjà l'armée ukrainienne a touché le territoire de la Fédération de Russie avec des obus ; qu'une évacuation générale des femmes, des enfants et des personnes âgées est organisée dans le Donbass vers la Russie, même si beaucoup de civils veulent rester pour défendre leur terre ; que l'armée ukrainienne utilise l'artillerie lourde sur la ligne de front ; que des groupes de sabotage sont envoyés à Donetsk miner des infrastructures et jeter la peur dans la population ; que les infrastructures civiles vitales d'approvisionnement en eau, électricité et gaz sont systématiquement ciblés par l'armée ukrainienne ; qu'il y a des victimes civiles dans le Donbass et des combattants des deux côtés.
Volodine, le président de la Douma, a déclaré que la question de l'aggravation de la situation dans le Donbass sera discutée ce lundi par les députés. Certains députés de Russie Unie commencent à trouver qu'il n'est pas possible de se contenter de déclarations. Peskov, le porte-parole du Kremlin, a également affirmé que, désormais, Poutine a toutes les raisons de ne pas considérer Zelensky comme étant prêt à exécuter les Accords de Minsk.
Pendant ce temps-là, les politiques et les médias occidentaux continuent à accuser la Russie d'agresser l'Ukraine, de provoquer l'armée ukrainienne. Menace de sanction contre la Russie d'un côté et livraison d'armes à l'Ukraine de l'autre, nos gouvernants font le grand-écart.
Lors de son intervention à la Conférence de Munich, Charles Michel, le président du Conseil européen, déclare :
"Les Occidentaux ne peuvent continuer à tendre indéfiniment "un rameau d'olivier" alors que la Russie fait monter la tension le long de la frontière ukrainienne"
Liz Truss, la ministre britannique des Affaires étrangères de déclarer :
"The United Kingdom and the international community must unite to face down Moscow's aggression and stand up to Putin."
Quant à Biden, il n'en démord pas :
" Biden said, "I'm convinced" Putin has decided to further invade Ukraine. He cited the "significant intelligence capability" of the US government. "We have reason to believe that," he added."
De son côté, Borrell a parfaitement pointé le problème fondamental : nous sommes face à une confrontation idéologique, qui a pour enjeu la souveraineté des Etats. Ensuite, évidemment, pour lui, dans ce monde global, la souveraineté est anti-démocratique. En effet, comment un Etat pourrait-il rester souverain dans un monde global ? Le conflit est bien idéologique et en ce sens insurmontable : tout compromis est une reddition.
Dans ce contexte, la proposition formulée par Macron, immédiatement acceptée par les Etats-Unis (sauf "invasion de l'Ukraine") et pour l'instant considérée comme prématurée par le Kremlin, d'organiser un sommet en Europe avec Biden et Poutine sonne étrangement et pourrait être traduite de cette manière : si l'opération américaine en cours en Ukraine ne réussit pas, les Etats-Unis sont prêts à discuter avec la Russie, pour que celle-ci leur permette de gagner politiquement ce qu'ils perdront militairement.
Et sur ce fond, l'ambassade américaine à Moscou annonce une possible vague d'attentats à Moscou à Saint-Pétersbourg et dans les régions frontalières avec l'Ukraine :
Selon des informations de presse, il y a des menaces d’attentats dans des centres commerciaux, des gares et stations de métro, et d’autres lieux de publics dans les principales zones urbaines », a indiqué l’ambassade, dans un communiqué qui ne cite pas d’articles de presse en particulier.
Sans "citer d'articles de presse en particulier", ce n'est plus de l'information de ses citoyens, c'est une menace directe contre le pays.
Ainsi, pendant que les habitants du Donbass reprennent les armes dans le cadre de la mobilisation générale à nouveau déclarée, que les enfants sont évacués et privés ... d'enfance, qu'un mineur est tué par les tirs de l'armée ukrainienne alors qu'il attendait le bus pour aller travailler, que deux personnes âgées décèdent dans leur sommeil et dans leur maison lorsque celle-ci est explosée par l'armée ukrainienne, l'on entend que des menaces contre la Russie, aucune parole demandant à l'Ukraine de cesser le feu.
Si la politique, et la géopolitique, exigent toujours une certaine dose d'hypocrisie et d'amoralité, n'y a-t-il pas une limite ? Une élite politique ne disparaît-elle pas en tant qu'élite à un certain niveau de d'hypocrisie et d'amoralité ?
Les lois de la physique semblent pessimistes sur la question de la désagrégation des corps solides, en tout cas si l'on en croit la Septième leçon du cours de physique de l'Ecole polytechnique de G. Lamé (p.80-81) :
"Il résulte de ces circonstances deux propriétés distinctes des corps solides ; l'une est l'élasticité, c'est la propriété dont jouit un corps solide de revenir rigoureusement à ses dimensions primitives lorsque, comprimé ou dilaté par des forces extérieures, ces forces cessent de lui être appliquées (...). L'autre propriété, celle que possède un corps solide de changer de densité et de forme sans se désagréger, sous l'effet de forces qui surpassent les limites de son élasticité, porte des noms différents suivant le mode extérieur employé pour la mettre en jeu."
Mon Dieu, on ne va jamais s'en débarrasser ! L'élasticité de nos élites politiques dépasse de loin tout ce que la nature avait prévu, mais si en plus elles ne se désagrègent pas sous l'effet de forces qui surpassent leur capacité à reprendre, l'air de rien, le cours des choses, si elles ne font que changer de forme et de densité, on ne va jamais s'en sortir ! D'un autre côté, elles sont à ce point coulantes et fuyantes que, peut-être, elles ne suivent pas les lois physiques des corps solides ...
Il nous faudrait peut-être, finalement, des élites un peu plus ... solides.
Pour ne parler que de la France, il y a de nombreuses années que les déclarations des politiques ne sont plus en phase avec la réalité et la morale la plus élémentaire. Il suffit de voir la participation électorale dans notre pseudo démocratie représentative. Aujourd'hui, la réalité de leur décadence les oblige à encore plus de mensonges et d'agressivité mais heureusement la réalité finie toujours par s'imposer, il est vrai parfois tardivement et après de lourdes pertes.
RépondreSupprimerMerci, Karine pour ce texte qui oblige à lever les yeux du guidon. (Pardonnez la trivialité de l'image)
RépondreSupprimerDans le Littré, l'étymologie proposée d'hypocrisie est ὑπόϰρισις, signifiant "rôle joué". Dans cette stricte acception du terme, les hommes et femmes formant l'élite jouent forcément un rôle, celui d'élite, et celle-ci ne peut en aucun cas se désagréger ou se dissoudre dans l'hypocrisie, car c'est leur essence même, et leur substrat.
On lit aussi dans les définitions avancées par le Littré :
"vice qui consiste à affecter une piété, une vertu, un noble sentiment qu'on n'a pas"
"affectation de sentiments qu'on n'éprouve pas".
Ici s'ajoute une dimension de tromperie dans l'attitude et le discours.
L'hypocrisie est sans aucun doute condamnable du point de vue moral, du point de vue de la vertu. Et dans ce domaine, "élite vertueuse hypocrite" est un oxymoron. Et la désagrégation, la dissolution se produit instantanément.
Mais si nous reprenons le contexte dans lequel vous posez la question, on constate qu'il s'agit ni plus ni moins de celui de la guerre. Dans leurs documents stratégiques sur lesquels se fondent leurs démarches politiques, économiques, et militaires, les différentes parties du conflit on clairement identifié un ennemi. Dans le Donbass, c'est même très concrètement évident.
Dès lors, l'hypocrisie des belligérants les uns envers les autres est parfaitement adaptée et justifiée. Il s'agit d'une arme destinée, comme les autres armes, à abattre l'ennemi. Tous les citations que vous relevez fort à propos ne sont que des projectiles dans une guerre de propagande. Au plus l'élite tirera de projectiles, au plus elle paraîtra forte. Elle s'auto-alimente. C'est tout le contraire de la désagrégation et de la dissolution.
Et comme d'une manière générale, la politique est l'art de préparer la guerre, on peut considérer qu'il est naturel que toutes les élites politiques soient hypocrites. Et "fluides", élastiques, comme vous dites, afin de devancer les projectiles de l'adversaire.
Je répète que tout ceci est absolument injustifiable du point de vue moral. Les guerres d'agression le sont aussi. Toutefois dès qu'une guerre est ouverte, il est moral de vaincre l'adversaire. Poser une limite à un certain moment, à une certain endroit, comme vous le suggérez, n'est pas envisageable car cela impliquerait, en cessant de "jouer un rôle", en cessant de tirer des projectiles, une volonté de perdre la guerre.
Voilà, je pense, ce à quoi nous assistons sans doute pour l'instant.
Mon Dieu, nous ne nous en débarrasserons donc pas...
Contre-pied humoristique
RépondreSupprimerLe lien suivant propose une simple image reflétant merveilleusement la coagulation des récents "projectiles de propagande" des élites occidentales
http://thesaker.is/western-intelligence-services-agree-on-the-latest-russian-invasion-plans/
Here may be an answer to your question, from USA christian orthodox (raised jew) Brother Nathanael (and Russia quoted at the very end).
RépondreSupprimerhttp://brothernathanaelfoundation.org/news/590-brother-nathanael
Les zélites nord-américaines pour ne parler que d'elles, fonctionnent uniquement au pognon.
RépondreSupprimerL'Amérique a 30 000 milliards de dollars de dette à désagréger.
Ceci étant posé, l'Amérique voudrait (ardemment) vendre son gaz liquéfié à l'Europe, manque de chance la Russie à déjà près de la moitié du marché.
Conclusion, les Russes pourraient laisser l'armée ukrainienne s'enfoncer jusqu'aux alentours de Moscou que le Nord Stream 2 sera quand même annulé.
J'espère que Poutine & son équipe avaient enfin compris que le camp d'en face avait passé la surmultiplié.
C est là technique du garrot, peu à peu la Russie se voit contrainte de ne plus bouger d un pouce. Quoique elle fasse, elle sera coupable d agression, on arrive au bout du bout...
RépondreSupprimerPour l'instant, la guerre est limitée au Donbass ukrainien. Les responsables politiques doivent tout faire pour surmonter les difficultés par le dialogue et tenter de la résoudre en évitant son extension. Choisir la voie d'un élargissement par des opérations militaires extérieures serait irresponsable. L'heure n'est pas à disserter sur l'hypocrisie des uns ou des autres. L'heure est au choix entre confinement et embrasement.
RépondreSupprimerBonjour Karine,
RépondreSupprimerCeci est une gomme.
Une gomme destinée à effacer les projectiles de propagandes relevés dans votre texte.
Sauf erreur de ma part, RT France n'a pas traduit en Français le texte suivant paru le 19 février sur la version anglaise de RT. Il s'agit des propos de M. Wang Wenbin, porte-parole officiel du Ministère des Affaires étrangères de Chine. A mon sens on n'a jamais lu ni entendu une prise de position diplomatique de la Chine aussi radicalement favorable à la Russie et accusatrice envers les atlantistes. Voici une "traduction maison" :
Washington doit contribuer à la désescalade des tensions à la frontière entre la Russie et l'Ukraine, et cesser ses menaces persistantes de mesures punitives contre Moscou, a dit le haut diplomate de Pékin, face à l'escalade permanente entre l'Orient et l'Occident. "La crédibilité de la communauté du renseignement des États-Unis a été mise à mal à plusieurs reprises, y compris en Irak et en Ukraine". "J'aimerais insister une fois encore sur la nécessité que personne n'élève un écran de fumées de guerre et l'utilise comme levier dans le cadre de la recherche d'une solution politique du problème ukrainien, ni ne menace les autres de sanctions et pressions, et moins encore ne fasse appel à des moyens favorisant la confrontation entre blocs". "Il convient de faire des efforts sur base des Accords de Minsk II afin de traiter comme il se doit les soucis de sécurité raisonnables de toutes les parties, y compris la Russie, à travers le dialogue et la négociation, et d’œuvrer à la pleine résolution de la crise ukrainienne et des problèmes qui y sont liés."
Si on considère que la Russie est sans doute la première puissance militaire mondiale et la Chine la première puissance économique, en persistant dans son attitude actuelle (mais peut-il faire autre chose?) l'Occident atlantiste risque d'être confronté à une situation fort compliquée.
« Une élite politique ne disparaît-elle pas en tant qu'élite à un certain niveau de d'hypocrisie et d'amoralité ? »
RépondreSupprimerIl faudrait pour cela que la démocratie arrive à jouer son rôle et, pour ce faire, que la presse assume le sien qui est d'informer convenablement la population.
Comme si le conflit ukrainien pouvait se trancher de façon manichéenne entre bons et méchants, la Presse inc. a choisi son camp, celui qu'elle croit le plus fort. Il y a des qualificatifs pour désigner ce comportement inique que ma morale réprouve. Mais c'est encore ce diable de général de Gaulle qui a le dernier mot concernant cette presse servile — Même six pieds sous terre, il ne se taira jamais. Comme lorsqu'il disait et répétait à son porte-parole, Alain Peyrefitte, en 1963 :
« Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l’étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole. Impossible d’imaginer une pareille bassesse – et en même temps une pareille inconscience de la bassesse. Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d’avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. » — Alain Peyrefitte, C’était De Gaulle
Quant aux annonces de menaces ou de possibles vagues d'attentats non-documentées, il faut les évaluer pour ce qu'elles sont. Le secrétaire d'État Blinken a bien tenté de se livrer à la même forfaiture au Conseil de sécurité la semaine dernière. Il aura fallu l'ancien officier du renseignement du US Marine Corps, Scott Ritter, pour démonter sa déclaration dépourvue d'arguments. Son texte d'opposition ne pouvant paraître dans les médias dominants, c'est dans le média alternatif Consortium News qu'on peut le trouver, comme ceux de nombreux autres auteurs confinés à une quasi clandestinité pour opposer une opinion qui diverge de la ligne de presse dominante.
Scott Ritter : « Une grande partie des renseignements actuels utilisés par Biden, Blinken et compagnie proviennent des évaluations du Pentagone des lignes de conduite probables qui pourraient être prises par la Russie si une invasion était menée à partir de positions actuellement maintenues par les forces russes. Ce que nous n'avons pas vu, cependant, c'est des renseignements à l'appui concernant l'intention ou la viabilité. »
Il poursuit en démontrant qu'il existe un plan de soutien logistique détaillé qui suit le mouvement des troupes, de l'équipement et du matériel et que ce plan est différent en cas d'exercices ou d'invasion. Or le plan de soutien logistique mis en œuvre à l'appui du déploiement militaire actuel près de l'Ukraine est un fait connu et le Pentagone le sait. La décision de transformer les évaluations des plans d'action théoriques possibles à la disposition de l'armée russe sur la base d'inférences en déclarations de facto d'intention actuelle est une décision délibérée qui, sans produire de preuves pour cela, est prise pour des raisons purement politiques.
On peut lire le texte ici : https://consortiumnews.com/2022/02/20/the-evidence-for-invasion-the-us-could-produce/
On peut préférer lire la traduction automatique de Google. Il suffit de copier l'adresse URL dans le rectangle de gauche et de cliquer sur la même adresse en bleu dans le rectangle de droite : https://translate.google.ca/?hl=fr
Comme disait Léo Ferré « ça froisse les idées, mais c'est quand même mieux pour la vérité. »
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Bellefontaine
Flexible ou solide, l'intervention de la tempête mettra à l'épreuve tous les discours. Il en va ainsi dans le poème du Chêne et du roseau ...
RépondreSupprimerJe souhaite apporter une observation optimiste : rien ne résiste à l'impermanence des choses. Amen.
RépondreSupprimerCes élites n'hésitent pas à martyriser leurs propres enfants (- 22 points de QI pour les générations de tout-petits qui auront mis un masque).
RépondreSupprimerAlors, les gosses des autres...
Ce sont des ennemis du genre humain.
Bonsoir Karine,
RépondreSupprimerSuite à l'évolution de la situation, je propose ce 'commentaire potentiel' qui n'est pas en phase avec votre texte. Si vous préférez ne pas le publier, je n'y verrai pas d'inconvénient. Si vous voulez puiser dedans pour un prochain texte sur votre blog, ne vous gênez pas, et dans cette éventualité, il n'est pas nécessaire de faire référence à ce commentaire 'potentiel'.
Comme l'a rappelé le Président de la Russie lors de la conférence de presse à l'issue de son entretien récent avec le Chancelier allemand, la situation évoluera "selon le plan" ("по плану" a-t-il dit).
Nous en avons entendu la preuve dans la déclaration du Premier Ministre Michoustine pendant la séance extraordinaire du Conseil de Sécurité de Russie de ce 21 février après-midi, selon laquelle le Gouvernement Russe a préparé "depuis des mois" l'attitude à adopter et les mesures ("les petits efforts") à mettre en oeuvre face aux différentes décisions qui ne manqueront pas d'êtres prises à l'encontre de la Russie suite à la reconnaissance par celle-ci des deux Républiques Populaires de Lougansk et de Donetsk. Ce que nous voyons se dérouler sous nos yeux a été préparé dans toutes ses variantes potentielles par un nombre impressionnant d'intervenants russes de très haut niveau dans tous les secteurs de la société. Il est donc évident que les deux responsables des Républiques populaires ont adressé le 21 février 2022 au Président de Russie leur demande de reconnaissance parce qu'ils en ont reçu l'instruction. Pourquoi le 21 février? Un fait certain : la nuit du 20 au 21 février, le Président de Russie et le Président français ont tenu deux entretiens téléphoniques. Entre les deux, le Président Français a eu un contact avec le Président des Etats-Unis. Le 21 février en soirée, le Président de Russie a prévenu le Président français et le Chancelier allemand (pas les Etat-Unis car il ne participent pas au 'format Normandie') de sa décision de signer l'oukaze relative à la reconnaissance des deux Républiques du Donbass.
Une chose a surpris pendant la séance extraordinaire du Conseil de Sécurité: le "langage corporel" du Président de Russie . Il est très aisé d'y lire du stress. C'est très inhabituel.
Ceci étant, nous sommes sans doute encore loin de la fin du "plan". Quoi qu'il arrive il sera mis en oeuvre.
Dans les démocraSSies , il y aura deux sortes de comportement . Pour les idéologues , ils iront jusqu'au bout ,càd jusqu'à la guerre nucléaire) car leur combat est non seulement idéologique (la fin des Etats , en effet ) , la globalisation , que Sor. o;s et A.tt)ali ont dû sortir du Ta;lm_ud ,mais aussi civilisationnel (le combat pour LGBT) , et là c'est carrément religieux (satanique) . Et puis il y a les opportunistes . Eux n'iront mourir ni pour l'otan ni pour la (groBe) Kommission ... Du moment qu'ils gardent leur fric et leurs maîtresses ...Ils ont déjà commmencé à baisser leur froc , sauf macronnette , pourquoi ? Parce qu'il "en" serait ...VladiMirrr' l'a humilié avec talent et finesse , mais il s'accroche ,le bougre , et je te téléphone et j't'invite avec l'oncle Jo , etc ... Il est tellement en dehors des réalités et prisonnier de son idéologie (de merde) qu'il s'imagie que Poutine va céder . C'est incroyable ce que ces gens sont butés et , finalement , inintelligents malgré leurs beaux diplômes , vous savez , ces papiers avec lesquels on peut "s'acheter un costard " (macronette en campagne )...
RépondreSupprimerPour compléter ce que dit Serge, la faculté de reconnaître l'hypocrisie, voir son excès, suppose, pour un être, d'avoir conscience de lui-même, de sa place dans un ensemble, et de son interaction commune avec les autres. L'Humilité, la sobriété, la lucidité, le respect sont indispensables pour cela. Nous avons malheureusement affaire à des personnages proche du délire paranoïaque, et imbus d'eux-mêmes. Mythomanes, l'hypocrisie ne peut les concerner, puisque, croyant en leurs propres mensonges, ils sont persuadés d'être dans le réel. Pour ce qui est des anglo-saxons, il semble bien qu'ils souffrent d'un profond complexe de persécution. Lavrov est un excellent thérapeute, mais, il y a, quelque fois, des cas incurables. Ne reste plus que l'isolement. Ce que les défenseurs d'un monde multipolaire ont compris, en reléguant les globalistes à la périphérie. Ces derniers n'en sont que plus enragés, bien sur.
RépondreSupprimerTrêve de bavardage. Comme dit, ci-dessus, il s'agit de la guerre. Et, force est de constater que l'espèce humaine est la seule capable de d’auto-détruire...par orgueil, après avoir parfois commis les pires crimes. Jusqu'à l'invention et sa seule utilisation par les USA de la bombe atomique, l'Humanité est toujours renée de ses cendres. Depuis cette expérience grandeur nature aux frais des Japonais (un peu comme le covid, quoi), le coup du Phoenix est plus qu’aléatoire.