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mardi 10 mai 2022

Billet électoral : l'union nationale doit se faire contre Macron


Le 12 juin se tiendra le 1er tour des élections législatives françaises. Si l'opposition ne se reprend pas en main, ne change pas de stratégie, elle sera à nouveau inexistante. Aujourd'hui, les dissensions qui existent entre les partis d'opposition, de droite ou de gauche, sont moins importantes que ce qui les sépare de Macron. Car la véritable question qui leur est posée, la question de confiance que les Français leur pose est aussi simple que directe : êtes-vous globaliste, et alors avec Macron et pour l'armement de l'Ukraine dans l'intérêt atlantiste, ou êtes-vous étatiste, et alors contre Macron et pour la défense de l'intérêt national contre les intérêts atlantistes, ce qui passe par la pacification des relations avec la Russie.


Macron, qui détient des records d'impopularité si l'on estime la quantité de manifestations contre lui, lourdement réprimées, si l'on tient compte des personnes envoyées en "soin psychiatrique" pour s'en être pris de loin à la personne sacrée du Roi, si l'on écoute les slogans criés dès qu'il fait une apparition dans la population, Macron ce Président décrié et rejeté maîtrise parfaitement les mécanismes de pouvoir et perpétue le vieil adage, diviser pour mieux régner.

Macron a détruit le paradigme droite / gauche, en décimant les partis-clés de cette configuration : il est arrivé en 2017 au sommet de l'Etat en détruisant surtout la gauche, puis en 2022 il a achevé la droite. Il s'est présenté comme centriste, celui qui va faire de la politique sans être politicien. Depuis, nous avons vu les résultats. Sa popularité a très vite chuté dès sa première élection avec la crise Benalla et s'est effondrée avec les Gilets Jaunes, suite à ses réformes socio-économiques. Macron, finalement, ne se maintient que "grâce" aux crises, qui font oublier sa gouvernance, l'endettement grandissant de la France, sans reprise économique et avec une détérioration sociale.

Or, les deux crises qui permettent à Macron de se maintenir et de maintenir cette idéologie globaliste au pouvoir, sont justement des crises globalistes. La première, celle du Covid, qui sous un voile sanitaire a voulu tuer tout mouvement de contestation sociale, de retirer de l'ordre du jour toute question économique nationale et de mettre les libertés publiques au second rang. Quand il y a "péril sanitaire", il est mal venu de soulever ces questions ...

La seconde crise, venue à point avant l'élection présidentielle, est la crise ukrainienne. Cette guerre latente qui durait depuis 8 ans, sans qu'elle n'éveille l'attention des médias ou des politiques occidentaux, a été réactivée fin 2021, avec l'augmentation de livraison d'armes et de soutien logistique apporté par les Etats-Unis et leurs pays satellites à l'Ukraine. Pendant que l'armée ukrainienne était botoxée à l'OTAN, les médias et les dirigeants occidentaux parlait uniquement de la future "agression russe", comme si rien ne se passait depuis 8 ans, refusant obstinément de remettre les événements dans leur durée. Macron s'est alors installé dans la posture du Chef de guerre, qui se démène pour la paix - avant les élections, et depuis comme Chef de guerre qui doit fournir toujours plus d'armes lourdes et de moyens financiers à l'Ukraine, cette fois pour "la démocratie". Quand la "Nation est en péril", il est à nouveau mal venu de soulever les questions alors considérées comme "mesquines" de l'économie nationale et des libertés publiques.

Finalement, l'enchaînement de ces crises globalistes permettent principalement ... de ne pas poser de questions. Or, comme nous l'avons vu après ces élections présidentielles (voir notre texte ici), l'électorat de Macron n'a pas voté pour ses idées, mais principalement "contre" l'opposition, démonisée en la personne de Marine Le Pen. Mélanchon s'est d'ailleurs aligné sur la position macronienne et en appelant à faire ce "barrage globaliste" rebaptisé pour l'occasion "républicain", sans formellement appeler à voter Macron, il a contribué à son élection.

Macron n'est pas le candidat de ceux qui s'intéressent à l'intérêt national français, ce ne sont pas ses propositions dans le domaine social ou économique qui portent son électorat. Son électorat, en dehors de ceux qui votent pour l'image qui leur a été construite (jeune et dynamique, un peu comme Zelensky), est européiste. Macron est le candidat des globalistes.

Le fait qu'il ait été élu, ne signifie pas qu'une majorité de la population française soit globaliste, mais simplement qu'il a réussi à briser le champ politique français, en se faisant passer pour "centriste". Un centriste ça ne fait pas peur, un centriste, c'est un peu le ventre mou de la République, assez conservateur, un peu libéral, un chouya étatiste et une plume européiste, qui veut des réformes, mais va doucement à les faire, au train de sénateur. Or, cela n'est pas Macron, mais qui peut se faire élire en disant la vérité, en affirmant, "Je suis globaliste, la France comme Etat souverain est finie, je vais l'achever, votez pour moi!". Personne.

Or, les globalistes sont de droite, et de gauche, du centre et des extrêmes. Tout comme l'on retrouve dans toutes les familles politiques des étatistes. Et c'est bien pour cela que le paradigme politique droite / gauche, si cher au coeur des Français, n'existe plus en France. Formellement, d'ailleurs, en plus de LREM, d'autres formations politiques, plus souples que les partis traditionnels, se développent et contribuent à flouter le paysage politique français. Il est important pour la suite que les opposants réels, c'est-à-dire ceux qui veulent défendre l'intérêt national, s'unissent, quel que soit leur parti d'origine, pour faire front commun.

Car le danger, c'est Macron. Macron, qui participe de ce mouvement atlantiste faisant monter la pression autour de l'Ukraine, comme si les pays européens avaient besoin d'entrer en conflit contre la Russie. Comme si les pays européens, au lieu de faire entendre raison à l'Ukraine, ce qu'ils n'ont pas fait ces 8 dernières années et ce qui a conduit directement à la situation actuelle (si l'Ukraine avait été forcée à respecter les Accords de Minsk, le Donbass serait ukrainien à ce jour), avaient intérêt à entretenir les appétits féroces de ces groupes néonazis, qui infestent le pays. Comme si les pays européens, au lieu de construire un espace sûr et équitable sur le Continent, avaient besoin d'adopter des sanctions, qui étrangement favorisent directement les intérêts économiques, énergétiques et géopolitiques américains, tout en affaiblissant l'Europe. Et d'ailleurs, les Français ont peur d'une extension du conflit à d'autres pays, notamment avec la France. Les électeurs du Rassemblement national et les Insoumis sont les plus nombreux, à près de 80%. Et ils ont raison, car avec toutes les mesures adoptées par le Gouvernement français actuel, en fait la France est déjà en conflit avec la Russie et ce sont les Français qui en paient le coût, à chaque facture.

Le péril existe et il porte un nom : Macron. C'est bien de ce barrage dont il faut avoir conscience, c'est bien une union sacrée contre la peste globaliste, qui dévore notre pays qu'il faut en toute urgence constituer. Au-delà de leurs différences, nombre de nos opposants se prononcent contre cette folie ukrainienne, contre le risque que Macron fait courir à la France d'entrer dans un conflit contre la Russie ... et contre ses propres intérêts. C'est le moment pour eux de s'unir pour les élections législatives à venir et de ne pas jouer le jeu de Macron, c'est le moment d'appeler les choses par leur nom, que les candidats fassent leur choix : être pour la France, et étatiste de droite ou de gauche, être contre la France, et globaliste de droite et gauche. Si l'on ne met pas en place le véritable paradigme politique en cours aujourd'hui, l'on ne pourra pas sortir de cette descente aux enfers et Macron reprendra le Parlement, comme il a repris l'Elysée. Et il risque d'entraîner le pays dans un conflit qui le dépasse.

12 commentaires:

  1. Excellente synthèse du paysage politique français qui est bien sombre en effet.
    La gauche est mondialiste, Mélenchon le premier. La droite l'est tout autant. Le centre n'existe plus.
    Il reste quelques nationalistes dont l'importance électorale est négligeable (Asselineau) et Marine Le Pen qui n'a pas la stature d'une présidente pour l'instant et qui au fond n’avait pas envie d’y aller. Ajoutons à cela que les Français sont électoralement des veaux dont le niveau de culture générale tangente le zéro absolu globalement. L’Outre-Mer a pourtant montré la bonne direction aux dernières élections d’avril 2022. Macron a donc été réélu avec un cinquième des voix comme en 2017, il a démontré à ses maîtres US qu'il avait dompté les fameux "Gaulois" et qu'il peut maintenant tout se permettre avec ses 58 %. Y compris appuyer sur le bouton rouge de la dissuasion nucléaire.
    Le système de découpage des circonscriptions est tel que l'opposition se prendra une taule en juin prochain et l'Assemblée Nationale continuera à être la chambre d'enregistrement des décisions gouvernementales. La justice est muselée, le Conseil Constitutionnel vérolé, la police manipulée, la santé vendue, l’éducation laminée, les emplois bradés, l’armée démunie. L’économie a plongé et la France est devenue la 23ème puissance mondiale selon la Commission de Bruxelles. Macron est la synthèse de 50 ans d’errements, il est le digne représentant de mondialistes comme Pompidou, Attali, Minc, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, etc.
    Cela ne s’arrangera pas. Les Français n’avaient qu’à bien réfléchir avant de s’abstenir de voter ou de mettre le bulletin de Macron dans l’urne. L’homme providentiel ne viendra pas. On a la démocratie qu’on mérite. Jusqu’au jour où ayant touché le fond, les Français se réveilleront et excédés, casseront tout. Il est vrai que l’histoire a montré que la société française progresse par crises, et jamais de façon continue et linéaire.

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    1. La France est classée 34ème puissance mondiale sur le critère du PIB par habitant. Le PIB est une mesure biaisée de la richesse car elle est la somme des valeurs ajoutées des entreprises privées mais le salaire d'un fonctionnaire compte comme valeur ajoutée. Si on la ramène au nombre d'habitants, cela corrige un tout petit peu le problème. Si on tient compte de l'endettement, alors les choses s'aggravent pour la France, l'Allemagne et les USA par exemple et des pays comme la Russie qui n'ont aucune dette montent comme des flèches dans ce classement. Idem si on intègre le pouvoir d'achat (PIB en PPA).
      Sources :
      1 - https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/ny.gdp.pcap.cd?most_recent_value_desc=true
      2 - https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)

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    2. "La France est devenue la 23ème puissance mondiale ...". 23ème ? Je doute, il y a décroissance mais pas à ce point. 23ème c'est peut-être un pays comme l'Ukraine, Roumanie, Argentine, ....
      M. Asselineau est pour le Frexit; pour autant, cela ne le fait pas véritablement anti-mondialiste. Est-il fiable cet énarque? peut-être, mais il a été accusé de harcèlement ou agression sexuel(le), il parait.

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    3. Vous avez raison, il n'y aura pas d'homme providentiel, je n'en vois aucun à l'horizon. A vrai dire je crois que le pays est foutu et que dans cinq ans il le sera définitivement.

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    4. L'affaire a-t-elle été jugée ?

      Julian Assange aussi, a été accusé d'agression sexuelle.

      Le gouvernement français n'a-t-il pas, lui, été accusé d'empoisonnement et de crime contre l'humanité, d'ailleurs ?

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    5. MLP n’avait pas envie d’y aller. Avec tous l’aéropage contre , plutôt difficile d’y arriver. Et les veaux français ont suivi. 42% dans de telles conditions, faut le faire. Mais vu la mdr à venir, peut-être que les français vont se rendre compte qu’elle avait raison. Mais, soumis et morts de peur pour beaucoup, ils ont fait leur choix, qu’ils l’assument. Et s’ils en bavent, ils pleureront comme à l’habitude.

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  2. 🇫🇷👍👍👍👍👍😊👏👏👏👏 comme ça me fait du bien de vous lire ! merci ! FREXIT Vite VITE! que l'on retrouve notre France, notre patrie. 🇫🇷 sortons au plus vite de cette Union€uropéenne, va en guerre mondialiste, asservie, soumise à la nouvelle forme, dans un nouveau costume du $$Fascisme Globaliste $$.

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  3. Ce mercredi 11 Mai Annie Lacroix-Riz sera sur Radio Galère : Qui a lancé la guerre en Ukraine et veut aller au-delà ?
    MERCREDI 11 MAI A 20H00, https://radiogalere.org/
    COMAGUER sur RADIO GALERE 88,4 FM
    Permanence des appétits impérialistes sur l’espace russe et ses richesses
    Depuis 150 ans l’immense espace russe unifié d’abord par l’empire tsariste puis par la révolution bolchévique suscite les appétits des impérialismes dominants.

    L’historienne ANNIE LACROIX-RIZ dont l’immensité des ressources documentaires et archivistiques sur toute cette période ne le cède en rien à l’immensité de l’espace russe nous fait découvrir la permanence des appétits des deux grands impérialismes : l’impérialisme anglo-saxon conduit par son avatar étasunien depuis le début du XX° siècle et l’impérialisme allemand affirmé depuis 1871 après sa victoire sur la France.
    Ces deux appétits s’exercent aujourd’hui vigoureusement sur l’espace ukrainien riche marge occidentale de l’espace russe et marchepied pour un nouvel assaut vers le cœur russe du continent.

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  4. 1/3

    Bonjour,

    Le fait que Macron ait été réélu illustre surtout le fait que le régime électoraliste empêche une expression politique purement démocratique.
    Le but de l’élection présidentielle est-il de donner la parole et le pouvoir au peuple ou bien d’organiser sa propre subsistance via un rituel institutionnalisé ? En d’autres termes, l’élection présidentielle est-elle un moyen que le peuple emploie en vue de définir ses objectifs politiques et d’aboutir à leur réalisation prochaine ou bien au contraire ne fait-elle que se suffire à elle-même, indépendamment de toute fin politique autre que sa propre perpétuation ?
    On peut d’emblée exclure l’idée selon laquelle l’élection présidentielle est un outil que le peuple utilise pour parvenir à ses fins politiques, puisqu’elle se trouve être décrétée par le président de la république lui-même qui auto-organise ainsi sa propre succession (par sa personne ou par une autre). En outre, ledit décret s’adresse en exclusivité à un « public concerné » par son propos, celui des « électeurs inscrits sur les listes électorales » ; ce qui n’est pas le peuple dans son ensemble puisque ce « public concerné » exclut a minima les Français en âge de voter non inscrits sur les listes électorales.
    Si bien que le clivage qui résulte de cette situation, à ce moment de l’analyse, ne s’établit pas suivant une latéralisation gauche/droite, ni même globaliste/étatiste, mais plutôt, dans un premier temps, suivant une discrimination entre inscrits et non-inscrits.
    L’examen des résultats montre qu’une autre discrimination s’opère ensuite au sein même du corps électoral : celle opposant des « suffrages exprimés » à des « abstentions ». Les suffrages exprimés n’englobent que les électeurs ayant rempli une enveloppe contenant un bulletin portant le nom d’un candidat validé par le Conseil constitutionnel ; or là n’est pas le comportement de tous les inscrits sur les listes électorales : certains d’entre eux votent « nul » en remplissant une enveloppe avec autre chose qu’un bulletin au patronyme présélectionné, d’autres votent « blanc » en laissant l’enveloppe vide, et d’autre encore s’abstiennent de voter. Ces trois derniers cas sont automatiquement exclus du camp de l’expression par l’élection. Si bien que, maintenant, un nouveau clivage se révèle en plus du précédent ; il oppose « l’expression » à « l’inexpression ».

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  5. 2/3

    La réélection de Macron ne fonctionne qu’en vertu de cette double division opérée entre « inscrits » et « non inscrits » puis entre « exprimés » et « inexprimés ». C’est parce que ces clivages sont activés par les institutions que Macron est déclaré vainqueur avec 58% des suffrages. Cette réalité est celle d’un régime électoraliste qui verrouille une expression politique authentique en la réduisant au silence.
    Si l’on décidait de décréter que cette double division est mauvaise et d’analyser en conséquence les résultats de la présidentielle sans en tenir compte, nous découvririons que Macron n’a obtenu que 35% des suffrages auprès des Français en âge de voter (18,2% au premier tour) ; contre environ 25% pour Le Pen (15,2% au premier tour ; 14,4% pour Mélenchon au premier tour, etc.)
    Quant au camp de « l’inexpression électorale », il représente alors 40% des Français en âge de voter, c’est-à-dire une « majorité ». L’élection a-t-elle encore seulement une sens dans ces conditions ?
    (Voir le diagramme de la participation publié à cette adresse : https://elucid.media/politique/qui-a-vote-pour-qui-on-analyse-cet-etrange-second-tour).

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  6. Les clivages gauche/droite ou globaliste/étatiste, s’ils peuvent avoir une valeur ou ont pu en avoir une, s’inscrivent avant tout dans une perception électoraliste qui ne conçoit pas l’expression politique autrement que par le plébiscite. Mais le plébiscite n’est pas la démocratie ; un régime électoraliste n’est pas la démocratie. L’électoralisme empêche la démocratie, ils s’opposent et forment un clivage qui relègue tous les autres au second plan.

    3/3

    Si l’on reste attaché à l’électoralisme, il faut alors accepter l’idée que Macron a obtenu une légitimité électorale en gagnant l’élection. Mais si l’on veut bien admettre que l’électoralisme n’est pas une fin en soi, qu’il est relatif, nuisible, qu’il est basé sur le morcellement des Français en contradiction avec le principe républicain d’« unité et d’indivisibilité du peuple », il devient alors possible de contester à Macron sa légitimité démocratique qu’il n’a pas obtenue. La condition essentielle pour cela est d’abandonner une certaine orthodoxie électorale pour y substituer une attitude démocratique, politiquement bien plus riche. Il faut aussi distinguer la légitimité électorale et la légitimité démocratique.

    En dehors de la machinerie électoraliste qui réduit l’expression à sa portion congrue, insignifiante, loin de la plasticité des attelages électoraux qui se font et se défont devant l’urne sans raison apparente, il existe un peuple qui aurait des aspirations politiques, économiques, sociales, organisationnelles à formuler inconditionnellement.

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  7. J'ai une triste révélation à vous faire, qui est que le peuple national homogène a disparu, corps et biens, dans le vaste empire étatsunien, corrupteur et prédateur, comme tous les empires. C'est leur raison de vivre.
    Ce peuple francelte bordélique mais génial, a été remplacé en grande partie par un goulbigoulba de compradors, de souche ou immigré, dont la seule raison de vivre sur ce sol français, est d'y encaisser des 0 et des 1 sur leurs comptes en banque, en pur produit de l'empire.
    Le restant du peuple autochtone, pensant encore patrie et nation, augmenté de quelques aficionados de son passé illustre, est encaller dans des projets politiques éminament attentistes et légalistes par fainéantise et couardise.
    Comme s'il était encore temps de voter et revoter.
    Beaucoup, les plus réalistes et solides, espère que les coups de boutoir russe dans le ventre cancériser de l'Europe centrale offrira un chaos salutaire.

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