Chers lecteurs, je voulais partager avec vous, à l'heure où l'hystérie remplace la réflexion, mon interview pour France Soir. Puisque les pays européens se lancent dans une folle course-poursuite à celui qui criera le plus fort, qui tapera le plus fort, qui crachera le plus loin, manifestement au nom de "valeurs" occidentales directements descendues des années 30, puisque ce sera à l'Europe, une fois de plus, d'en payer le prix, il est important de comprendre les enjeux de ce qui se déroule sous nos yeux. Pourquoi la Russie est intervenue, qui occupe réellement l'Ukraine et beaucoup d'autres questions :
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
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vendredi 11 mars 2022
jeudi 10 mars 2022
Les dangers d'une adhésion de l'Ukraine à l'UE ... pour l'Europe elle-même
La question de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne va être une des questions centrales du sommet de Versailles, qui doit se dérouler les 10 et 11 mars. Si les instances européennes et certains pays de l'Est y sont favorables, l'on voit une opposition franche de la France. L'entrée de l'Ukraine dans l'UE serait une erreur stratégique terrible pour l'Europe, mais servirait parfaitement les intérêts atlantistes dans le cadre de ce combat global mené avec la Russie et l'asservissement du Continent européen.
lundi 7 mars 2022
Sanctions contre la Russie : la globalisation préfère le suicide à la répudiation
Nous voyons ces derniers jours une avalanche de sanctions se déverser sur la Russie, mettant à la porte des Jeux paralympiques l'équipe handisport russe, bannissant les chats russes des compétition, exigeant la sortie de magasins étrangers du marché russe, etc. Mais surtout, ce sont les organes de gouvernance globale, qui ont la tentation de la régionalisation, le pouvoir atlantiste ne pouvant accepter d'être ignoré, rejeté. S'il pouvait y avoir une vie en dehors de la globalisation, les pays dominés pourraient finir par y penser. Ceci explique ce niveau inédit de rage et de haine envers la Russie de la part des élites gouvernantes atlantistes. Car il s'agit bien de rage et de haine. Face au risque de retour à la régionalisation.