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vendredi 16 septembre 2022

L'AIEA demande le transfert de la centrale de Zaporojié à Kiev : la Russie, va-t-elle rompre le cordon ombilical globaliste ?


L'enchaînement des événements autour de l'action de l'AIEA ne laissait aucun doute, quant à sa partialité et à son implication dans le conflit en Ukraine, comme arme globaliste. En exigeant le transfert pur et simple du contrôle de la centrale de Zaporojié à Kiev, sur demande de la Pologne et du Canada, le conseil des directeurs de l'Agence vient de signer son arrêt de mort international. N'étant objectivement plus indépendante, l'AIEA perd toute raison d'exister. Ce qui pose en perspective la possibilité même de l'existence aujourd'hui du système de gouvernance globale, issu de la Seconde Guerre mondiale, construit autour des organes internationaux, cooptés et devenus globaux.

jeudi 15 septembre 2022

Bombardement du barrage de Karachune : un changement de stratégie de l'armée russe ?


Hier, l'armée russe a ciblé le barrage hydro-électrique de Karachune, près de Krivoy Rog, et l'a très sérieusement endommagé. Ce tir ciblé semble montrer un changement dans la stratégie militaire russe, qui a désormais intégré dans ses cibles, les sites stratégiques, ayant un intérêt militaire. Pour l'instant, les centres de commandement sont encore "psychologiquement" intouchables.

mercredi 14 septembre 2022

Le Traité de Kiev sur la sécurité ou la constitution sous l'égide de l'OTAN et de l'UE d'une alliance militaire contre la Russie


Le site de la présidence ukrainienne a publié hier le texte du Traité de Kiev sur la sécurité, dont les travaux ont été conduits très discrètement par Anders Rasmussen, ancien Secrétaire général de l'OTAN avec la contribution d'anciens Premiers ministres, de anciens ministres, de hautes responsables et d'universitaires occidentaux, prévoyant la mise en place d'un mécanisme obligatoire d'implication militaire des pays de l'OTAN et amis dans le conflit ukrainien. Le but affiché est non seulement de permettre de transformer toute l'Ukraine en plateforme de combat contre la Russie, mais surtout d'arriver à l'anéantissement de la Russie elle-même, dernier obstacle véritable à l'avènement de ce pouvoir. Les pays européens, vont-ils in fine se laisser entraîner dans cette guerre globale par leur faiblesse et le fanatisme de leurs élites dirigeantes ?

mardi 13 septembre 2022

Centrale nucléaire de Zaporojié : l'armée atlantico-ukrainienne préparerait une grande offensive


Alors que Grossi poursuit ses efforts afin de démilitariser la zone autour de la centrale nucléaire de Zaporojié sans jamais demander à Kiev de cesser les tirs, l'Ukraine, elle, regroupe artillerie et hommes en vue d'une grande offensive, sous commandement américain et britannique, dans la zone de la centrale. L'absurdité de la concomitance de ces deux informations établies, montre bien à quel point la guerre est totale et les organes internationaux, devenus globaux, sont des armes utilisées dans le conflit pour affaiblir l'adversaire, ici la Russie.

lundi 12 septembre 2022

A Kharkov, l'OTAN entre en guerre : soit la Russie change de stratégie, soit elle disparaît comme pays souverain


Cela fait longtemps que les guerres ne se déclarent plus dans les règles de l'art, elles se font. C'est ainsi que l'OTAN a directement et personnellement conduit l'offensive de Kharkov, ce qui marque la fin objective de la prudente "Opération militaire spéciale" pour la Russie. A moins que les dirigeants actuels pensent que la bataille de Stalingrad ait pu être une opération très spéciale. Le recul aussi rapide que significatif de l'armée russe dans la région de Kharkov, qui signe ainsi sa première grande défaite militaire depuis très longtemps, doit être analysé. Dans une guerre, les batailles se perdent, mais il est fondamental d'en tirer les leçons - pour ne pas perdre la guerre. Quelques éléments politiques d'analyse.

dimanche 11 septembre 2022

New-York : L'Eglise orthodoxe russe au bord d'un nouveau schisme sur fond de conflit en Ukraine


A la différence de l'Eglise catholique très centralisée, l'Eglise orthodoxe est particulièrement décentralisée et son histoire très mouvementée, notamment en raison des ruptures idéologiques en Russie. Avec la chute de la Russie impériale, un schisme important a eu lieu et l'émigration blanche a institué son Eglise russe orthodoxe de l'étranger. Il y a 15 ans de cela seulement, l'unité de l'Eglise russe a été restaurée. Aujourd'hui, sur fond d'élection du nouveau Premier Hiérarque de l'Eglise orthodoxe de l'étranger à New-York, un nouveau risque de rupture avec le Patriarcat de Moscou apparaît, sur fond de guerre en Ukraine. Cette élection du 13 septembre, au-delà de la dimension religieuse, a une dimension politique indéniable : conduire sur le modèle ukrainien de l'atomisation de l'Eglise russe orthodoxe et à l'atomisation des communautés russes à l'étranger, leur faire perdre le lien avec leur patrie, les isoler et faire perdre à la Russie un instrument de soft power, Ô combien important aujourd'hui. Un nouveau front est ouvert sur le Monde russe.