Sur proposition du Patriarche, le Président russe a ordonné une trêve de Noël, aujourd'hui étant le jour du réveillon orthodoxe, afin de laisser les militaires des deux camps aller à la messe. Sans même parler du fait que les combattants de l'OTAN ne sont pas orthodoxes, la question qui a rapidement été posée en Russie est pleine de bon sens : comment une trêve peut-elle être unilatérale ? Puisque l'Ukraine l'a déjà rejetée, il y a peu de chance qu'elle puisse avoir lieu. D'autant plus que Dieu, et le Dieu orthodoxe en particulier, est également une cible de cette guerre atlantiste.
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
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vendredi 6 janvier 2023
mardi 3 janvier 2023
Billet : quand Druzhkovka ne sera pas une "réponse" à Makeevka, l'on se rapprochera de la victoire
En réponse à Makeevka, la Russie a tiré cette nuit sur l'Arène d'hiver de la localité de Druzhkovka (DNR), tenue par les forces atlantico-ukrainiennes, qui utilisait le bâtiment à proximité de la gare, pour le déchargement des armes livrées par l'OTAN. Une centaine de militaires ukrainiens sont morts, des HIMARS et les munitions qui vont avec ont été détruits. La question qui commence toutefois à se faire entendre est pleine de bon sens : pourquoi faut-il des "réponses", si toutes les informations étaient (manifestement) réunies, il n'était pas possible de détruire ce point stratégique avant ? L'on fait la guerre avec une stratégie, non pas avec des "réponses" - tactiques. Au pont de Crimée, à Donetsk, etc. C'est un choix, qui coûte cher - en hommes, autant qu'en capital politique.
lundi 2 janvier 2023
Tirs atlantico-ukrainiens sur les mobilisés à Makeevka : des leçons à tirer
A Makeevka (DNR), dans la nuit du Nouvel An, l'armée atlantico-ukrainienne a tiré des roquettes HIMARS, armes de l'OTAN, sur un bâtiment abritant des mobilisés. Le nombre de morts est important, même si les chiffres de 300 ou 500 avancés par les médias ukrainiens sont largement excessifs. Ce n'est pas un crime de l'armée atlantico-ukrainienne, c'est la guerre. Et que cela soit possible après 10 mois justement de guerre, cela choque beaucoup en Russie. La fameuse "opération spéciale" fait souvent - et dangereusement - oublier qu'il s'agit d'une guerre traditionnelle. Les mots ont un sens, ils ont aussi des conséquences.