En réponse aux tirs de missiles américains et britanniques sur les régions de Briansk et Koursk, qui n'ont pas commis de dégâts sérieux, la Russie a lancé son nouveau missile balistique de moyenne portée sur un complexe militaire à Dniepropetrovsk. Accompagnant cet avertissement d'un discours très clair de Poutine le soir : désormais, les réponses seront symétriques et concerneront les pays producteurs de ces missiles. Si les élites atlantistes ne sont pas ramenées à la raison, elles nous conduiront droit vers une nouvelle guerre mondiale, dont les pays européens feront encore une fois les frais.
Après les tirs de missiles ATACMS sur la région de Briansk le 19 novembre et l'adoption de la nouvelle Doctrine nucléaire russe (voir notre texte), le Pentagone déclare ouvertement envisager la possibilité de frappes nucléaires, si cela lui convient. Et le 20 novembre, puisque les US ont levé l'interdiction de tir en profondeur sur le territoire russe des missiles britanniques Storm Shadow, qui utlisent des composantes américaines, ils touchent la région de Koursk.
La Russie ne peut pas rester sans réagir, mais elle ne veut pas être à l'origine d'une Troisième Guerre mondiale. Alors elle lance son tout nouveau missile balistique de portée moyenne, Orechnik (Noisetier) sur un complexe militaire à Dniepropetrovsk. Cette fois-ci, il ne porte pas de tête nucléaire.
▪️La Russie considère, qu'elle a le droit d'utiliser des armes contre les installations militaires des pays qui utilisent leurs armes contre elle ;▪️La Fédération de Russie préfère les moyens pacifiques, mais est prête à toute évolution de la situation, « il y aura toujours une réponse » ;▪️Le 19 novembre, six missiles ATACMS et le 20 novembre, des missiles Storm Shadow ont frappé des cibles militaires de la Fédération de Russie dans les régions de Koursk et de Briansk, les objectifs des attaques n'ont pas été atteints ;▪️il est impossible d'utiliser des armes à longue portée sur le territoire russe, sans les spécialistes des pays où elles ont été fabriquées ;▪️l'utilisation d'armes à longue portée par l'ennemi contre la Fédération de Russie ne peut affecter le cours des combats ;▪️Le 21 novembre, l'armée russe a utilisé le dernier système russe « Orechnik » pour frapper une installation militaro-industrielle des Forces armées ukrainiennes à Dnepropetrovsk ;▪️il n'existe aucun moyen dans le monde de contrecarrer de ces armes : ces missiles attaquent leurs cibles à une vitesse de 2-3 km/s ;▪️Le développement par la Russie de missiles à moyenne et courte portée est une réponse aux projets américains de produire et de déployer ces missiles en Europe et dans la région Asie-Pacifique ;▪️Les États-Unis ont commis une erreur en violant unilatéralement le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en 2019 sous un prétexte fallacieux ;▪️Moscou proposera par avance aux civils ukrainiens de quitter la zone de danger, lorsque des missiles comme Orechnik seront utilisés.
Il y a dans le discours de Poutine, un moment auquel les élites atlantistes devraient porter particulièrement attention :
"en cas d'escalade des actions agressives, nous réagirons de manière tout aussi décisive et réciproque"
Autrement dit, la Russie met fin à sa politique peu efficace des réponses asymétriques pour entrer dans la réciprocité. Elle n'a pas l'intention de provoquer une aggravation du conflit, mais elle y répondra.
Si les élites atlantistes ne peuvent pas s'arrêter, comme l'illustrent parfaitement les déclarations de leurs représentants à tous les niveaux, les peuples des pays européens devraient y réfléchir plus sérieusement : leurs élites les mettent dans tout droit dans la ligne de tir. Ont-ils vocation à aller se sacrifier en Russie pour préserver sur le statut de colonie atlantiste de leur pays ? C'est le moment de faire son choix et de l'imposer aux élites. Ou de changer d'élites.
"les peuples des pays européens devraient y réfléchir plus sérieusement : leurs élites les mettent dans tout droit dans la ligne de tir."
RépondreSupprimerSi l'on part du principe que les élites en Europe comme aux Etats-Unis, se contrefichent de ce qu'il pourrait advenir aux peuples, il est aisé de conclure que les dits peuples sont pris en otage.
Le message implicite consistant à dire aux dirigeants de la Fédération de Russie : - "Arrivera un moment où vous calerez, car vous n'oserez pas vous attaquez aux bases de l'OTAN et encore moins aux civils"
Commencer à viser les satellites stationnés sur l'Europe et exploités par l'OTAN, aurait le triple avantages non seulement de priver l'adversaire de moyen de surveillance et de guidage, ainsi que d'un matériel qui coûte fort cher, mais aussi et surtout de ne pas entraîner de dégâts collatéraux sur Terre.
Savez vous comment détruire les satellites ?
SupprimerSavez vous comment détruire les satellites ?
SupprimerL'Armée Russe dispose dans son arsenal du missile NUDOL
https://www.frstrategie.org/publications/notes/reflexions-sur-essai-anti-satellite-russe-15-novembre-2021-2021
Il faudrait donc des centaines de fusées Nugol pour exploser des centaines de satellites américains européens, et ensuite bonjour les dégâts causés par les débris sur les satellites russes, chinois indiens etc. Oubliez ce plan.
SupprimerAvec un système IEM peut-être.
SupprimerPar contre pour les débris résultant d'une destruction ils brûleront à l'entrée dans l'atmosphère, plus embêtant ceux restant dans l'espace.
Cordialement
Les satellites correspondent à 1%, les câbles sous -marins à 99%.
SupprimerLes commentaires dans nos médias publics et privés sont ahurissants : Poutine fait sa crise, Poutine bluffe. Ces types sont totalement irresponsables comme le commandant en chef Macron.
RépondreSupprimerNous entrons dans une zone très dangereuse. Si l'occident continue à ignorer les avertissements russes, cela finira par des frappes non nucléaires sur les pays d'Europe de l’ouest. Le risque de dérapage nucléaire sera alors très important, même sans volonté délibérée. Il est impossible de connaitre la nature de la charge des missiles balistiques avant leur impact. Prions pour que la raison l'emporte.
RépondreSupprimerKarine, comment expliquez qu'avec tout son arsenal militaire la Russie n'a pas libéré le Donbass ?
RépondreSupprimerBonjour :Facile a expliquer; La Russie aurait pu " en qq jours " vaincre l'Ukraine en utilisant ses bombardiers comme l'a fait ( honteusement ) les Américains dans leur guerre en Irak, etc ... Mais il y aurait de très nombreuses victimes civiles et Poutine a préféré faire une guerre d'attrition en épuisant l'Otan et L'Europe. Il a fait preuve de réalisme et d'humanité en épargnant tant que faire se peut les civils. Les Américains dans leurs guerres n'ont aucun scrupule, les Russes essayent de limiter les dégâts. Mais leur patience a des limites, ne pas confondre avec de la faiblesse.
SupprimerC'est cela, et avec l'Europe aussi elle patiente au lieu de faire comme les Américains, Hiroshima et Nagasaki. Moyennant quoi, les ordures qui dirigent l'occident la prennent pour une poire et la gargouille que la France a comme ministre des Affaires Etrangères ricane "même pas peur".
SupprimerLes décideurs atlantistes veulent que Moscou lance un missile nucléaire, pour exciter leurs populations et pour déconsidérer la Russie mondialement : logiquement les frappes sur la Russie continueront.
RépondreSupprimerSelon les Georgia Guidestones c'est très clair, plus de langues européennes... .
SupprimerOui, c'est ce que je crois aussi.
Supprimer"Les décideurs atlantistes veulent que Moscou lance un missile nucléaire, pour exciter leurs populations et pour déconsidérer la Russie mondialement : logiquement les frappes sur la Russie continueront."
RépondreSupprimerIl n'est pas nécessaire pour la Russie d'utiliser une charge nucléaire.
Et si tant est que la Fédération de Russie souhaite utiliser un missile à charge nucléaire, elle peut le faire en mer, à titre d'essai, au large de l'Alaska ou bien d'un archipel comme Hawaï.
Ce que l'on peut constater pour l'instant, est que les décideurs atlantistes se limitent à envoyer sur le territoire Russe des charges non nucléaires.