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vendredi 12 mars 2021

Billet du vendredi : Comment a-t-on pu en arriver là ?


Tout cet emballement pseudo-scientifique, qui se développe autour du Covid, ne fait que confirmer cette maxime de Rabelais, bien connue de tous depuis les bancs de l'école et vite oubliée une fois entrés dans la vie dite adulte : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Cette capacité d'oubli de l'homme, qui est devenue le pivot de notre art de vivre, a des conséquences funestes. Tout d'abord, nous avons abdiqué notre humanité et notre âme, pour ensuite, en toute logique, déposer notre corps et nos cellules entre les mains de "scientistes", faisant de leur art un outil de puissance. Cette science, qui devait sauver l'homme, le surveille, l'utilise, l'instrumentalise. Elle est devenue enjeu de pouvoir, un instrument de puissance. Elle n'est plus Science. Et nous ne sommes plus des Hommes. Comment a-t-on pu en arriver là ?

L'actualité française s'emballe encore une fois au sujet de toute une panoplie scientifico-technologico-commerciale, qui doit prendre en main notre vie covidée, notre existence réduite à sa dimension biologique. 

La vaccination présentée comme incontournable pour sortir de cette crise sanitaire semble finalement ressembler à une opération commerciale géante, utilisant des populations écrasées pour tester à grande échelle des produits certifiés à la va-vite, sur critère idéologique. Si l'UE rejette toujours le vaccin russe, ne présentant pas d'effets secondaires particuliers, AstraZenaca lui passe sans problèmes. Et la France semble être à la pointe du progressisme, quand de plus en plus de pays suspendent son utilisation, que d'autres la retardent suite à des décès douteux, ayant eu lieu après vaccination. La France, elle, estime qu'il n'y a aucun risque, aucune relation de cause à effet. Et même l'UE en redemande. En manque de vaccins, elle exhorte les Etats-Unis à lui en envoyer.

Donc, la France et l'UE utilisent les populations pour continuer l'expérimentation d'un vaccin prématurément certifié, puisque l'ampleur des effets secondaires ne fait qu'apparaître. La dimension commerciale de l'opération n'est pas à négliger et les liens entre d'une part La Fondation Bill Gates et Oxford pour la fabrication du vaccin, et parallèlement entre l'OMS et cette même fondation, qui est l'un des plus gros contributeurs, laisse supposer des raisons non-médicales à cette fuite en avant.

Comme l'écrivait Oppenheimer en introduction de son ouvrage "La science et le bon sens", la science influence les conditions de vie de l'homme, sa vision de la société autant que sa perception de lui-même.

"La science a modifié les conditions d'existence de l'homme. Elle en a changé les conditions matérielles ; par là, elle a transformé notre travail et notre repos, la puissance des individus et des groupes humains, ainsi que les limites de cette puissance ; les moyens, les instruments autant que la substance de notre savoir, les conditions et la forme dans laquelle nous jugeons du vrai et du faux. Elle a transfiguré les sociétés dans lesquelles nous vivons, aimons, apprenons et agissons. Elle nous a donné le sentiment intense et pénétrant d'une évolution dans le laps de notre vie. En un mot, les idées scientifiques ont renouvelé la conception que les hommes se font d'eux-mêmes et de l'univers."

Et grâce au Covid, aucune barrière morale n'est plus opposable à cette "évolution", qui ressemble à s'y méprendre, désormais, à une régression. La science n'existe pas indépendamment de la société et de l'homme, elle tient une place, parmi d'autres dans ces rapports complexes, qui constituent l'homme complexe. Elle se frotte à la morale, à la religion, à la philosophie, à l'histoire, la tradition, ce qui l'oblige à rester dans des limites, qui la rendent bénéfiques, car sans fanatisme, sans radicalité. Or, les sociétés postmodernes ont tué Dieu pour y faire trôner le frêle Individu, l'histoire est remplacée par un conte déraciné, la durée par l'instant, la morale et la philosophie par la tolérance. La science a le champ libre. Elle peut être instrumentalisée sans barrière, elle devient instrument de puissance en perdant sa nature scientifique.

Puissance de l'argent, tout d'abord. Car si les économies nationales s'effondrent, certains domaines liés à la pharmaceutique ou aux technologies, eux, font des bénéfices. Puissance politique aussi, car c'est un moyen de gouvernance. Gouvernance par la peur et la surveillance. L'on appréciera en ce sens l'idée des passeports sanitaires pour limiter et contrôler les déplacements à l'extérieur d'un territoire, des QR Codes pour surveiller les déplacements à l'intérieur d'un territoire, etc. Mais la puissance passe également par l'écrasement des populations, l'annonce d'un "test temporaire" de surveillance vidéo dans les transports pour chiffrer les non-masqués arrive, puisqu'il va bien falloir relâcher les survivants - biologiquement parlant. Et rien ne dure plus longtemps que le temporaire. Or, la soumission, elle, ne doit pas être temporaire.

Et la boucle de la puissance de l'argent conjuguée à la puissance politique se referme, s'entretient, s'augmente, devient spirale, puisque ces "trouvailles" favorisent et la pharmaceutique et les technologies, donc leurs intérêts et commerciaux et leur instrumentalisation politique.

Et la société est transformée autant que l'homme. Fini l'homme complexe, bonjour l'homme molécule, l'Homo Covidicus - que l'on sort et rentre à volonté, que l'on masque, que l'on pique. Finie la société complexe, bonjour l'alignement.

14 commentaires:

  1. Tout cela est rendu possible par la passivité coupable voire la complicité d'une partie de la population.

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    1. Pas une partie de la population, une large majorité. Aucune des mesures de contrôle et de privation de liberté n'auraient été possible, n'auraient fonctionné sans cette passivité.

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  2. Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut savoir que nous sommes à la fin d'un cycle et que malheureusement il n'y a rien à faire pour y remédier, sinon chevaucher le tigre.

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  3. Un tristement « célèbre » Medecin nazi de camp d’extermination a eu cette réflexion lors de son procès. « Il y a dans l’âme humaine quelque chose que je n’ai jamais compris, ils étaient des centaines de milliers à arriver, garder seulement par une centaine d’hommes armés, mais à aucun moment, pas un seul ne ce révoltera , pourtant cela aurait été facile pour eux 30000 contre 300 »

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  4. Il faut arrêter de blâmer la population. D'une part parce que ce n'est pas ainsi qu'une lutte collective et unie s'organise.
    Et par ailleurs parce que ce n'est pas tout à fait vrai... Une partie de la population est étranglée financièrement dans le silence le plus assourdissant...Ce ne sont pas les médias qui en parleront. Tout comme pendant la 2ème guerre mondiale, une population "indésirable" est bannie des emplois et affamée...C'est même le principal but de la menace aux vaccins.A la rentrée dernière, beaucoup d'enseignants se sont opposés au port du masque, ... Ils ont été poussés à la démission.Cela n'a en rien perturbé le fonctionnement du ministère de l'éducation nationale qui a recruté plus de 13 000 enseignants pour remplacer les opposants au port du masque. Aujourd’hui ce sont les personnels compétents de la santé que l'on veut pousser à la démission pour les remplacer par des techniciens covid.
    Plus les gens croiront que rien ne se passe et plus les persécuteurs au pouvoir auront le temps d'installer les chaines pour emprisonner toute la société

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    1. Techniquement, il est possible de remplacer des enseignants (ils en sont d'ailleurs souvent responsables) par des machines et des gardiens de classe.
      Pour les soignants, c'est une autre paire de manche et qui verrait l'effondrement instantané de notre modèle social drogué à la santé publique. Véran ne les remplacera pas comme des masques en papier venus de Chine.
      Nos imbéciles de gouvernants viennent en fait de donner sur un plateau un énorme pouvoir de nuisance aux personnels soignants.
      S'ils ne l'utilisent pas, tant pis pour eux et pour nous.
      Il est vrai aussi que la lutte des classes a son mot à dire dans cette histoire, et il ne m'étonne pas que les plus opposés au vaccin soient des aides soignants.

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    2. Nous connaissons avec la science en occident (Raoult disait encore récemment que les meilleurs virologues étaient africains) ce que le christianisme a connu dans la même zone à la fin du Moyen-âge, un repli stérile et vénal sur ses dogmes procéduriers, faute de pouvoir apporter une simple raison de vivre aux âmes face aux terribles crises de leur temps.
      Crises dont il faut rappeler qu'elles n'étaient que les symptômes de l'impasse du modèle d'organisation féodal notamment sous son aspect économique -le "monde plein" dont parlait Braudel.
      La rationalité et ses prouesses techniques fut une porte de sortie et une opportunité d'immense expansion pour notre monde dont s'accommoda d'ailleurs fort bien notre religion (quoique au prix de chamailleries sanglantes mémorables).
      Aujourd'hui, notre conscience scientifique devenue science totalitaire se heurte à son tour à l'impasse d'un monde à nouveau "plein", ceci expliquant d' ailleurs largement cela.
      D'où le fait saugrenu que nos dominants pense conjurer l'impasse énergétique -notre plus gros point noir- en rêvant à nouveaux d'esclaves comme au temps béni des romains.
      Alors ? Une Nouvelle Spiritualité pour nous sauver à nouveau ?
      Ce ne sera pas suffisant.
      LG

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  5. Je me permets de distinguer la science qui n'est pas la technologie.

    La science est une activité de recherche soumise à l'expérience et au raisonnement qui vise la connaissance des phénomènes naturels. Ce sont les faits et les marges d'erreur qui sont seuls garants de la confiance qu'on peut avoir envers la science et qui en marquent les limites. Et puisqu'il est question d'épidémiologie et de vaccins, on ne devrait pas oublier les travaux scientifiques désintéressés de Louis Pasteur ou de Nikolaï Gamaleya qui ne sont pas ceux du Big Pharma.

    La technologie est en revanche et le plus souvent une activité commerciale consistant à exploiter les découvertes scientifiques pour en tirer des applications et des biens marchandables. C'est même ce que le chancelier autrichien Sebastian Kurz dénonçait ce matin (12 mars) en accusant certains États membres de l'Union européenne de participer à « un bazar où des accords supplémentaires ont été conclus entre des États membres et des firmes pharmaceutiques ».

    Que le Big Pharma sache exploiter les découvertes pour s'enrichir odieusement sur la misère des gens est une autre affaire qui, pour le bien de l'humanité, doit être dénoncée et abolie.

    La citation attribuée à Albert Einstein, « Si c'était à refaire, je me ferais plombier », quelle soit vraie ou non, illustre bien la différence entre recherche fondamentale et instrumentalisation des connaissances. Ce n'est pas qu'il aurait dû se faire plombier, mais qu'il ne se mêlât jamais de politique de guerre en usant de sa notoriété pour promouvoir la Bombe.

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  6. Ce n'est plus 1984, c'est Ubumacronroi,'' tous à la trappe'' . Du qualificatif de veau employé par le G. Degaulle, nous sommes devenu des larves, y a t il une chance que l'on se transforme en papillon, libre d'aller et venir, on peut en douter, la propagande de l' oligarchie mafieuse occidentale a fait de tel ravage dans les esprits, que l'on se demande si c'est réversible.

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    1. Je suis assez d'accord avec ce que vous écrivez en ce qui nous concerne, nous ici en Occident.
      Et sur le plan sanitaire et sur le plan social.
      Mais nous vivons dans un monde où la spiritualité n'est plus cloisonnée, et il me semble que cette spiritualité est plus vivante que jamais.
      Le Christianisme nous est venu d'Orient et, malgré le sublime de son essence, il a été défiguré et en Orient et ici en Occident.
      L'Islam nous vient d'Orient lui aussi et que cela vous plaise ou non, il a été le vecteur d'une immense civilisation.
      Aujourd'hui plus que jamais nous avons besoin de nous tourner vers notre Créateur, nous avons besoin de prier, de rendre grâce ! Alors si nous ne voulons pas que les générations qui nous suivent prient en Arabe, il est temps de revenir vers cette chrétienté indivise celle des sept premiers conciles et des Pères de l'Eglise.
      Si nous revenons à la Prière, peut-être que Dieu miséricordieux nous épargnera le gouffre vers lequel notre impiété et notre orgueil nous précipitent inexorablement.

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  7. La réponse à cette question n'est pas d'ordre moral. Si « on » en est toujours arrivé là, voire pire, la cause en est le système économique capitaliste en particulier quand il entre dans ses phases cycliques de crises. C’est ce que Naomi Klein a si bien décrit et documenté : "la stratégie du choc", autrement dit "la montée du capitalisme du désastre", consistant à exploiter les catastrophes naturelles ou écologiques voire à les créer (guerres) pour en tirer de meilleurs profits. C’est sa dimension mondiale qui aujourd’hui rend la catastrophe bien plus visible. Le capitalisme n’est pas un humanisme.
    Rasko

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  8. Nous en sommes arrivés là, imperceptiblement, guidés davantage par nos convoitises que par nos passions tout en abandonnant notre conscience. Cet article rappelle le destin d'un savant déçu par les difficultés auxquelles le condamne son art et le conduit à contracter un pacte avec le Diable. Vous l'avez reconnu - Faust. Indiscutablement, Goethe avait raison, l'Humanité est souffrante, tiraillée entre pensée et action.

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  9. Alors comme ça c'est d'la faute de gens, de quel gens ? ceux du privé ? Les G-jaunes ?
    Non mais sérieux..
    Les communistes-collectivistes-socialos-Fabians ont ruinés ce pays et maintenant le PCC, avec ses infiltrés Confucius de France, fini le job. Et vous voulez que les G-jaunes-salariés du privé viennent sauvez vos clauses grand-père?
    ET PIS QUOI ENCORE, SALES COMMUNISTES EGOISTES l

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  10. Je suis athée et laïque: je suis donc «non croyant». Cependant, force m'est de reconnaître que, dans la situation actuelle, seuls les porteurs de la foi s'insurgent contre les graves attaques faites à l'espèce humaine.

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