Voir: http://izvestia.ru/news/559175
Le sénateur Konstantin Dobrinine s'est officiellement adressé au ministère de l'intérieur pour demander une enquête spéciale sur le meurtre de deux immigrants venus d'Asie centrale (Ouzbekistan et Azerbaïdjan) après le pogrom résultant du meurtre de Egor Scherbakov.
Parallèlement au pogrom ayant fait suite au meurtre de Egor Scherbakov, lors duquel les forces de police ont arrêté environ 400 personnes, les corps de deux immigrants ont été retouvés, lacérés au couteau. Selon le sénateur K. Dobrinine, de tels actes peuvent se répéter, car la mouvance d'extrême droite devient de plus en plus forte chez les jeunes.
Comme le souligne à juste titre le sénateur, la protection doit être identique pour tous les individus vivant sur le sol russe. Les forces de l'ordre ont démontré une réaction rapide, forte et efficace pour arrêter l'assassin de E. Scherbakov, et si la médiatisation avait moins été poussée cela aurait été encore mieux, mais maintenant l'Etat doit démontrer la même volonté d'arrêter les assassins de migrants.
Les réactions provoquées par la requête étaient prévisibles. Les grandes associations nationalistes réfutent leur implication dans les meurtres, ils affirment agir sur la politique intérieure russe et ne pas exister pour tuer les gens. Selon elles, ce doit être le fait de groupuscules marginaux, ou même ce peut ne pas être du tout un meurtre raciste. Selon les associations de migrants, de toute manière la police sympathise avec les mouvements d'extrême droite, ils ont peur maintenant de sortir dans la rue et rien de bon n'est à attendre de ce qui se passe. Quant aux forces de l'ordre, ils affirment évidemment renforcer le contrôle de ces groupuscules car leur priorité est la protection de l'ordre public.
Bref un discours convenu. Chacun tient son rôle. Nous verrons avec quelle rapidité et médiatisation les assassins de migrants seront arrêtés. C'est aussi cela l'Etat de droit, la justice pour tous.
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