Alors que l'Europe croûle sous le flot continue de réfugiés venant des pays qu'elle-même a bombardé, la Russie assume quasiment seule les conséquences humanitaires du conflit humanitaire que la politique américano-centrée de l'UE a provoquée. En juin de cette année, 2 503 680 ukrainiens vivaient en Russie. Dans l'indifférence générale de la bien-pensance européenne.
Certes, vous ne verrez pas en Russie de surmédiatisation de la migration. Question de pudeur. Des flots de journalistes n'accompagnent pas les migrants au long de leur périple, pour finir sur une note extatique: l'accueil sous les applaudissements par une population en liesse. L'Allemagne donne le ton, contre l'image "déplorable" de la gare de Budapest. Le Bien contre le Mal. La boucle est bouclée, l'histoire se termine bien, les gentils gagnent, les méchants sont remisés aux oubliettes. Un bon scénario Hollywood. Même digne de la Pravda à ses plus grandes heures, mais il est vrai que la différence est devenue ténue. Revoyons ces images qui font chaud au coeur, ces gens qui semblent tellement sincères! Au fait, viendront-ils toutes les nuits et tous les jours pour les autres trains? Ou les images sont prises et cela suffit? Il va falloir organiser les trois huit du bon coeur.
Et le message est clair: l'afflux de migrants va changer l'Allemagne, c'est inévitable et ce sera positif. Ce que déclare A. Merkel en insistant sur le fait que ce processus ne doit pas concerner que l'Allemagne.
Traduction: l'Europe, pas l'UE, mais l'Europe, sa culture, ses traditions, ses habitudes - bonnes et mauvaises - tout ce qui nous ont construit et a construit nos parents, cette civilisation doit appartenir à l'histoire. L'Europe doit mourir, vive l'Union européenne.
Et certains de se demander pourquoi la Russie, elle, n'accueille pas de migrants sur son territoire. Ce serait un beau geste, sans même revenir sur les déclarations de Fox News qui accuse la Russie de provoquer avec Assad le flot de réfugiés en Europe.
Or, la Russie accueille des réfugiés. Sans caméras, sans mise en scène, car il faut respecter la douleur réelle de ceux qui fuient, qui fuient les bombes lâchées par l'armée de leur pays. Sur eux. Volontairement. Pour qu'ils vivent dans des caves, comme des animaux. Pour qu'ils meurent ou qu'ils partent. Mais qu'ils ne soient plus.
La Russie assume seule la crise humanitaire ukrainienne provoquée par la politique américano-dépendante de l'Union européenne. Ce Maïdan financé outre-Atlantique qui a provoqué la révolte des populations du Donbass et en réaction la guerre civile lancée par le nouveau pouvoir pour les faire taire.
Avant le conflit, environ, 4 millions de personnes vivaient dans le Donbass. Au mois de mai 2015, l'ONU compte plus de 6400 morts, 15900 blessés et 1,45 millions de personnes déplacées.
De juin à septembre 2014, c'est-à-dire au début de l'opération "anti-terroristes" dirigée conte les civils qui défendaient leur terre, un demi million de personnes ont fui vers la Russie. L'on compte maintenant plus d'un million de personnes qui ont quitté la zone de conflit, 600 000 ont décidé de s'installer en Russie. Ces derniers temps encore, 500 à 600 personnes arrivent par jour sur le territoire russe.
Très peu demandent le statut définitif de réfugié: 6000 demandes et 292 accordées. Une grande partie, 355 000 personnes ont demandé un titre temporaire de réfugié. 209 000 ont demandé un titre temporaire de séjour. 114 000 ont décidé d'entrer dans le programme de rapatriement des expatriés et obtiennent ainsi plus facilement la nationalité russe. 43 600 ont demandé un titre de séjour permanent. Et, toujours selon les données du Service fédéral de migration, 95 800 ont demandé la nationalité russe. Ainsi, pour 2014, selon le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU, la Russie est le premier pays touché par les flux migratoires. Ces chiffres, évidemment, ne concernent que les personnes se trouvant légalement sur le sol russe. Toute la partie illégale de l'immigration n'est ici pas prise en compte.
Diagramme du nombre d'ukrainien en Russie de janvier 2014 à juin 2015 (source Service fédéral des migrations):
Ainsi, si la Russie a accueillie plus d'un million d'ukrainien ayant fuis les zones de conflits, elle compte en juin 2015 2 503 680 ukrainiens sur son sol. Mais de cela, on ne parle pas dans les pays de l'Union européenne. Car il n'y a pas de guerre en Ukraine, il y a un-conflit-entre-Kiev-et-des- terroristes-soutenus-par-la-Russie.
Tout cela donc n'existe pas:
Désolée pour la qualité de l'image, ce n'est pas tourné par les studios hollywoodiens ...
On remarquera aussi que chez les réfugiés ukrainiens, il y a beaucoup de femmes, d'enfants, de personnes âgées. Pas beaucoup d'hommes jeunes et forts. Ce qui semble beaucoup plus logique pour une migration forcée suite à un conflit armé.
Et quelles que soient les régions qui accueillent les réfugiés ukrainiens, ceux-ci ont toujours le même profile.
Surprenant, non? Alors posons-nous des questions sur cette immigration massive qui arrive dans les pays européens. Cette immigration mise en scène comme dans un mauvais film. Cette immigration largement composée d'hommes jeunes, en pleine force de l'âge. Qui font le choix de fuire pour gagner de l'argent au lieu de défendre leur pays.
Ces héros modernes, en phase avec l'époque: le culte de celui qui fuit et non de celui qui défend sa terre. C'est pourquoi les réfugiés ukrainiens ne sont pas biens vus non plus par les médias occidentaux. Trop de femmes, les hommes se battent ou son morts.
patience,Karine, grace à vous la vérité finira par éclater..
RépondreSupprimerFélicitations pour ces rappels importants.
RépondreSupprimerEn juillet Madame Merkel refusait le statut de réfugiée à une jeune palestinienne qui s'exprimait en allemand.
RépondreSupprimerEn septembre elle accueille des milliers de jeunes hommes...
Pour revenir aux réfugiés ukrainiens, silence également sur l'aide alimentaire venant de Russie pour le Donbass avec 37 convois...
En septembre elle accueille des milliers de jeunes hommes...
RépondreSupprimerOn peut se demander si tous ces jeunes bras vigoureux, ̶ submergeant un pays notoirement peuplé de retraités rentiers ̶ , ne vont pas terminer dans des camps e travail, au salaire minimum ukrainien.
Cette affaire, provoquée par l’inconsistance de l'UE, est à son image : une esbroufe aussi minable que lamentable.
Merci pour cet article, qui est un rayon de soleil bienvenu dans notre quotidien submergé de propagande infecte et gluante.
RépondreSupprimerC'est le Djiad que l'on fait entrer à bras ouvert en Europe. On en reparlera dans peu de temps. C'est une vraie entreprise de démolition de l'Europe qui se confirme.
RépondreSupprimerIl serait grand temps de savoir si ce sont des Chrétiens ou autres minorités réellement persécutées que nous accueillons ou bien nos fuyurs egorgeurs et demolisseurs de notre système social. Je suis sur que le PS, dont l'honnêteté ne fait plus aucun doute (lol) va nous ire toute la vérité, promis, craché, juré, la main droite levée et la gauche sur le coran...
RépondreSupprimerTrès intéressant, merci.
RépondreSupprimerJ'avais en effet été sidérée de constater que quasi tous les Ukrainiens sont reconduits à la frontière, alors que 99% des Syriens, par exemple, sont tolérés sur le sol de l'UE, même après un rejet de leur demande d'asile.
Voir notamment cet excellent article "à qui profite le crime" : http://www.parisoire.com/mag/crise-des-migrants-qui-profite-le-crime