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lundi 2 juillet 2018

Billet d'humeur: Taubira et les bas-fonds de la politique spectacle



Christiane Taubira revient dans le champ médiatique dans son registre habituel, sur la vague bobo antiétatique, caricature plus qu'égérie de cette pseudo-élite déconnectée des réalités qui déstructure nos sociétés occidentales depuis mai 68. Insultant Trump, désirant "découper" Poutine, voici le nouveau visage de la politique française. Celui des bas-fonds de la politique spectacle.


Dans un article dithyrambique publié dans Le Parisien, l'ancienne ministre de la Justice est présentée comme une "star", une "icône", la "dernière diva" de la politique française. Finalement, l'incarnation de la politique spectacle, qui faute de gouverner promet de faire le buzz.

Sans aucune analyse de fond, elle lance des sentences. Sur Trump: 
« Un fou furieux. Un cocktail explosif inédit d’ignorance, de vulgarité, de détermination, d’aveuglement joyeux. Sexiste ! Raciste ! Xénophobe ! Et réjoui ! » 
Sur Poutine:
qu’elle pourrait « découper en lamelles ».
Grandiose, une analyse géopolitique comme la presse en raffole. Sur l'Europe et Varoufakis:
Christiane Taubira sort d’un rendez-vous avec l’ancien ministre grec Yanis Varoufakis, encore sous le charme de cette « belle figure » qui veut partir à la conquête de Bruxelles avec son « Printemps européen ». Elle a soif de grande aventure. En voilà une belle épopée ! Elle s’enflamme : « Le monde va mal. Je veux vivre et me battre, transmettre, croire, aider à espérer ! I’m a fighter ! » Ils vont se revoir.
Elle est pitoyable, bourrée de complexes et encore plus de prétention. Bref, l'incarnation parfaite de cette "élite" bobo surfaite qui se conforte dans son petit mode hermétique, dessèche ce qui l'entoure pour le ramener à son niveau, contrôle très strictement le Bien et le Mal, "élite" qui rejette dans "la théorie du complot" tout ce qui ose l'interroger, expulse du fréquentable le doute, méprise la réflexion et n'accepte que les convictions. 

L'Etat et les dirigeants qui ont le défaut de défendre l'intérêt de leur pays, Trump et Poutine - au pilori. Quand les autres ont en plus "une belle gueule", sont photogéniques, la pâmoison est de bon ton.

Et avec cette manière d'envisager le monde, elle est possible pour les prochaines présidentielles. C'est une femme, elle se bat pour les migrants, pour les homosexuels, pour l'Union européenne et en plus elle est noire. Bref, elle a tout pour plaire. Encore mieux qu'Obama à l'époque: être noir, appartenir à une minorité - ou à plusieurs - est en soi un programme. Quand celui-ci est la lutte contre la majorité. Imaginez, c'est un peu comme si l'élection américaine était passée directement par la case Michelle, sans Barack. 

Il est vrai que nos présidents sont maintenant incapables d'enchaîner deux mandats consécutifs. Leur arrivée au pouvoir se fait par le mensonge et la manipulation. A peine en place, leurs décisions contraires à l'intérêt de la majorité les font chuter dans l'opinion publique. Ils sont incapables de relancer l'économie, car ils ne veulent en aucun cas remettre en cause la dogmatique globaliste qui détruit les Etats et leur capacité de réaction. Il a fallu combien de temps à Trump pour inverser la courbe (voir notre article sur le sujet)? 

A chaque président, l'on se dit qu'il n'est pas possible de tomber plus bas. A chaque fois, l'on remarque que tout est encore possible. Que l'on n'a pas bu la coupe jusqu'à la lie.

Taubira-Président, qui insulte l'un et veut découper l'autre dans une pulsion tribale. Une femme. Noire. Qui nous promet un monde no borders et LGBT. Un individu déjà monté par la presse. A-t-on vraiment de tomber aussi bas pour comprendre que la patrie est en danger?

 

 

11 commentaires:

  1. Elle serait parfaite pour notre république bananière, où afficher des vertus

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  2. Un vrai petit papillon, cette femme !
    Une finesse exquise.

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  3. Ne tombez pas dans le piège où les ingénieurs sociaux de tout poil qui nous manipulent veulent nous amener. Christiane Taubira ne sera jamais la candidate de l'oligarchie car il s'agit d'un personnage clivant et excessif.
    Je connais bien les guyanais pour savoir par exemple que bien des femmes noires sur sa terre d'origine seraient disposées à faire d'elle un colombo (ragoût) avec la même délectation qu'elle rêve de découper Poutine en rondelles.
    En politique comme en course à pied les lièvres existent vous savez, et leur rôle et de faciliter la tâche au vrai champion qui se tient à couvert dans le peloton.
    Comme Anne Hidalgo il n'y a encore pas si longtemps (depuis elle a malencontreusement ouvert son placard à casseroles), Taubira est le lièvre idéal pour mettre en valeur le candidat désigné et ratisser large au meilleur moment venu.
    Le coup du Macron quoi ! lequel restera en politique ce que le coup du berger est aux échecs.
    Comme l'éminence grisâtre Jacques Attali l'avait annoncé il y a deux ans, ce sera probablement une jeune femme techno et forte en thème -toujours le profil Macron- encore inconnue du grand public, ce qui sera indispensable pour jouer à fond l'effet de sidération propre au coup de Macron.
    Il faudra bien cela pour combler le grand vide qu'a introduit le torpillage de Mme Le Pen aux dernières élections présidentielle et qui à mon sens ne sera pas rattrapé.
    Gonfler la baudruche « fasciste » de la famille Le Pen était en effet le meilleur plan pour imposer le candidat officiel au final, et la dernière de la lignée semble plus retorse que sa tante et son aïeul.
    Tout système clos finit un jour ou l'autre par se tirer une balle dans le pied.
    Patience donc. Notre jour viendra.
    LG

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  4. Mme Taubira fait penser à ces enfants impatients qui ont envie de manger un gâteau avant qu'il ne soit tout à fait cuit et refroidi. Ce serait une charité de lui faire comprendre que l’œuvre des larrons politiciens, le grand remplacement, n'est pas totalement achevée.

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    1. "L’œuvre des larrons politiciens, le grand remplacement"... relève de la psychiatrie, uniquement.

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  5. Hello. fantastic job. I did not expect this. This is a fantastic story.
    Thanks!

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  6. Un ex-ministre de la justice qui tiens des propos violents et haineux en publique, qui assuraient à tout chacun des années de prison si elle en étaient elle même victime, car "c'est la loi".
    Et cela represente la soit disante "élite", la crême du pays.

    Quand les gardiens du troupeau dévorent les agneaux il est temps de faire quelque chose...

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    1. Le jour ou "Voici" sera une source fiable, on en reparlera... quand au Parisien, le texte retranscrit une expression orale (Vladimir Poutine aussi, qu’elle pourrait « découper en lamelles ». Elle se reprend, à nouveau : « N’écrivez pas ça. ").
      Là ou vous voyez des "propos haineux" ne restent que des discussions de café et des sources dignes de la salle d'attente d'un dentiste. Pour des appels à la haine de Taubira, il faudra repasser.

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  7. Je m'étonne de cette polémique: " vouloir découper en rondelles", est une expression populaire que j'ai entendue très souvent dans mon milieu populaire parisien ,ouvrier (et pas Guyannais)et qui manifeste une exaspération envers quelqu'un.
    C'était très courant à une époque, cela ne se dit plus.
    Que la politique de Mme Taubira soit critiquable,certes, que le côté bobo et certainement la "politique spectacle l'anime, mais la "banalité" de l'expression, encore une fois très répandue dans certains milieux très populaires ne veut rien dire de spécial, j'entends encore qu'on me disait "va voir ailleurs, tu m'énerves ! ou alors je vais te découper en rondelles !" ... Bref, je crois que c'est d'une banalité parfaite pour une femme de sa génération.
    Maintenant reste que pour un responsable politique parlant d'un chef d'Etat étranger, c'est un cuir inadmissible, mais de l'expression elle-même je ne serais pas choquée.

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  8. Excellente analyse de cette immonde personne!

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    1. Quand on sait que ceux qui la considère "immonde" veulent lui offrir des bananes, vous ne devez pas être un plaisant personnage.

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