La famille Biden est un des symboles vivants de ce que la politique américaine globaliste peut produire de pire. Mais comme c'est un produit du système, le système la défend, car se défend. Et donc attaque Trump, qui risque de rediriger l'attention vers certains aspects assez peu glorieux de l'activité des grandes âmes américaines : la transformation des droits de l'homme et de la démocratie en slogan permettant d'utiliser des fonctions gouvernantes pour un enrichissement personnel, en contre-partie de l'image d'une Amérique protégeant la veuve et l'orphelin - que ses armes ont produits. Bref, Trump doit être bloqué, il devient finalement dangereux. la procédure d'impeachment est lancée.
Toute l'affaire a soi-disant commencé par un "lanceur d'alertes", qui dans son fauteuil a remarqué que la conversation entre Trump et Zelensky n'avait pas été totalement publiée. C'est évident et chacun fait semblant d'y croire. Si l'on sort du monde des Bisounours, l'on appelle ça une fuite organisée. Et particulièrement bien instrumentalisée, qui permet de lancer la machine, non pas en affirmant vouloir couvrir les affaires louches de la famille Biden en Ukraine - ça ne se dit quand même pas - mais au nom de la sacrosainte transparence. Transparence, elle aussi parfaitement ciblée, car elle ne concerne jamais les "siens", qu'il s'agisse des présidents ayant fait allégeance à la globalisation ou des organisations internationales (FMI, UE, Banque mondiale ...) qui garantissent son existence (voir notre texte ici). Leurs "négociations", autrement dit les pressions exercées sur leurs correspondants pour les faires céder, ne sont jamais rendues publiques, loin s'en faut.
Mais pour Trump, oui, il c'est impératif. Et assez étrangement, avec le début de ces auditions dans le cadre du lancement de la procédure d'impeachment, il lui est reproché de s'intéresser beaucoup plus à Biden qu"à l'Ukraine.
En effet, quelle infamie pour un Président américain de s'intéresser plus aux agissements mafieux de citoyens américains, qu'aux intérêts d'un Etat étranger!
Car finalement, personne ne s'intéresse dans le clan globaliste à ce que les Biden ont fait en Ukraine (voir notre texte ici). Papa Biden, alors vice- président sous le très gentil Obama a profité de la prise de contrôle officielle de l'Ukraine par les Etats-Unis après le Maïdan de 2015 pour placer fiston Biden au conseil d'administration d'une des plus importantes sociétés ukrainiennes gazières. Un détail. Et en jetant un oeil sur les auditions au Congrès, cette question est totalement écartée. Il est vrai que déjà à l'époque, la porte-parole de la Maison-Blanche, donc d'Obama, avait déclaré qu'il n'y avait aucun conflit d'intérêts puisque les Biden agissaient comme ... de simples citoyens (sic!). Des simples citoyens avec papa vice-président des Etats-Unis, ça aide à être simple.
Aujourd'hui, le discours est encore plus fantoche. Voici les explications données :
L'une des enquêtes évoquées lors de l'appel du 25 juillet visait l'ex-vice-président démocrate Joe Biden, dont le fils Hunter a siégé pendant quelques années au conseil d'administration de la société gazière ukrainienne Burisma. Le propriétaire de cette société a un temps été visé par une enquête pour corruption. L'autre enquête concernait des allégations de collusion entre l'Ukraine et la campagne de la démocrate Hillary Clinton lors de la présidentielle de 2016, démenties par les épreuves de faits réalisées par les grands médias.
Donc, les médias ont remplacé la justice, car il est bien connu que, tout d'abord, les médias ont des compétences judiciaires et, qu'ensuite, ils sont encore plus indépendants que la justice sans avoir à s'embarrasser avec les garanties processuelles de la défense. Et ces déclarations sont faites le plus sérieusement du monde.
Bref, il faut charger Trump pour "abus de pouvoir à des fins personnelles" - puisque Biden est une victime innocente de la campagne politique du Président américain, point final, ça ne se discute pas, les médias l'ont dit :
Les démocrates soupçonnent le président d'avoir abusé de son pouvoir en cherchant à extorquer aux dirigeants ukrainiens la tenue d'enquêtes favorables à sa réélection en utilisant comme levier une aide militaire dont les Ukrainiens avaient désespérément besoin.Les élus démocrates espèrent que le récit, de la bouche même de diplomates et de responsables de la sécurité nationale alertés par le comportement du président américain, aura une charge suffisamment puissante pour convaincre l'opinion publique de la légitimité d'une procédure de destitution.
N'oubliez pas, l'Ukraine se "bat contre l'agression de la Russie" et ainsi Trump laisse l'Ukraine toute seule face au monstre monstrueux russe. Voici ce que l'on peut lire dans les annonces du New York Times de ce matin:
Il ne faut surtout pas que le discours bouge d'un poil, sinon l'on risquerait de dévoiler le portrait de Dorian Gray démocrate et le résultat serait trop édifiant pour "légitimer" et "convaincre l'opinion publique". Le clan démocrate globaliste joue très gros ici et n'a absolument pas le choix :
il doit faire reconnaître, sans le dire ouvertement, que Biden and Co. n'ont fait que perpétrer la tradition américaine globaliste de considérer les ressources naturelles de la planète comme le tribut à payer au seigneur US pour l'exportation de la démocratie.
Toute remise en cause entraînerait une remise en question de leur existence politique. Dans ce jeu, Trump est assez seul au milieu des élites et des médias très impliqués dans ce combat pour la survie de leur système.
PS : L'absurdité de la situation prend toute son ampleur si l'on compare avec l'affaire Fillon. Ainsi, placer sa femme comme assistante parlementaire est inacceptable, mais le fils d'un vice-président au conseil d'administration d'une des plus grandes sociétés gazières d'un pays placé sous contrôle de cet Etat est tout à fait normal.
PS : L'absurdité de la situation prend toute son ampleur si l'on compare avec l'affaire Fillon. Ainsi, placer sa femme comme assistante parlementaire est inacceptable, mais le fils d'un vice-président au conseil d'administration d'une des plus grandes sociétés gazières d'un pays placé sous contrôle de cet Etat est tout à fait normal.
Cette affaire a le mérite de mettre à jour les niveaux de corruption extrêmes de nos sociétés dites "démocratiques". Elles ne sont démocratiques que pour eux, les plus riches et les plus puissant, l'un venant avec l'autre; pour se servir à outrance dans la caisse.
RépondreSupprimerLe plus ironique sans doute, c'est que ce sont les mêmes qui fustigeait la corruption chez les autres, notamment en URSS, leurs datchas, leurs voitures de luxe ect... A l'évidence, ils n'étaient pas à leur niveau, ils devaient de foutre de nos margoulettes encore.
Cela aura au moins le bénéfice de faire tomber un de leur nombreux masques, celui de voleur de poules.
Au sujet du droit seigneurial américain de prélèvement sur les richesses de la planète, le président Assad a résumé la chose dans cette déclaration (le Saker 15/11)
RépondreSupprimer: " l'Amérique est structurée comme un système politique de gangs. Le président américain ne représente pas un État - il est le PDG de la société États-Unis. Derrière ce PDG, il y a un conseil d'administration qui représente les grandes sociétés américaines - les véritables propriétaires de l'État - sociétés pétrolières et armées, banques et autres groupes de pression. En ce qui concerne le pétrole syrien, il s’agit donc du résultat attendu du régime américain, dirigé par des sociétés agissant pour leurs propres intérêts " .
intéressant. Le pétrole syrien: qui serait derrière ce pillage des Américains? quel serait l'intérêt pour Trump de faire en Syrie exactement ce qu'il dénonce en Ukraine.
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