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vendredi 18 septembre 2020

UE / Russie : les six principes du renouveau de la guerre froide


Hier, le Parlement européen a voté à une majorité écrasante une résolution, qui ressemble à s'y méprendre à une déclaration de guerre froide. Sans parler du fait qu'en même temps, il ne reconnaît pas les élections en Biélorussie (rappelons que la Biélorussie ne fait pas partie de l'UE), le point essentiel vient dans la seconde résolution : renforcer l'isolement de la Russie, sauf si elle change de "régime", financer les dissidents, les médias et les ONG, pour préparer la "Russie démocratique". L'excuse : Navalny. Ce qui montre bien, en passant, que toute cette affaire, regroupée en deux résolutions européennes discutées en même temps, est liée. La Biélorussie a bien servi de modèle pour préparer rien moins qu'une tentative de renversement de l'ordre constitutionnel en Russie. Et l'UE le déclare ouvertement. En tout cas, c'est finalement une excellente nouvelle, car les cartes sont baissées et les groupes néolibéraux globalistes en Russie voient l'échec cuisant de leur politique de compromis-sion. Les leçons sont à tirer et pas uniquement en discours. Avant que le spectre de février 1917 ne plane une troisième fois sur le pays.

 

Le 16 septembre, les députés européens ont discuté de l'impératif d'isolement de la Russie actuelle, tant qu'elle ne se pliera pas intégralement aux règles du jeu de la globalisation, qui implique pour un partage du gateau économique, une soumission politique inconditionnelle. Cette résolution, débattue sur fond de Navalny, est un pas important passé dans la confrontation, tant sur le fond que par l'écrasante majorité du vote. La résolution prévoit de renforcer les sanctions contre la Russie et d'aller plus loin dans l'isolement du pays sur la scène internationale, tout en mettant la Russie ouvertement en position de faiblesse en demandant une enquête internationale sur l'affaire Navalny, menée par l'ONU, l'UE, l'OIAC et le Conseil de l'Europe - en violation de la souveraineté du pays. Le coup de grâce est l'établissement d'une stratégie de soutien et financement des "dissidents", des médias, de l'opposition pour préparer les relations de l'UE avec la "nouvelle Russie démocratique". Une résolution en forme de déclaration de guerre, car la Russie telle que nous la connaissons aujourd'hui, selon l'UE, doit disparaître.

Ainsi, sur les 705 députés européens, 688 ont pris part au vote concernant la Russie. Sur les 688 votant, 532 ont voté pour, 84 contre et 72 se sont (courageusement) abstenus. Il est donc tout à fait logique d'en déduire que le Parlement européen, dans son écrasante majorité, est pour la tenue d'une politique agressive envers la Russie. 

D'ailleurs, Andrius Kubilius, l'ancien Premier ministre lituanien (pays, qui soutient ouvertement la révolution biélorusse) est l'un des auteurs de la résolution. Justification de l'importance de cette résolution selon ses termes :
"C'est un document important, parce qu'il ne parle pas uniquement du cas individuel de l'empoisonnement de Navalny, mais donne une image de la politique du Kremlin en général, et en particulier à l'encontre de l'opposition, de ceux qui pensent différemment et de ses voisins."

Afin de donner le ton, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait, la veille, fait une déclaration semblable : 

“To those that advocate closer ties with Russia, I say that the poisoning of Alexei Navalny with an advanced chemical agent is not a one-off,” said Ms von der Leyen, a former German defence minister. “We have seen the pattern in Georgia and Ukraine, Syria and Salisbury — and in election meddling around the world. This pattern is not changing.”

Ainsi, la Russie est présentée comme un pays paria. Ce qui justifie le contenu surréaliste de cette résolution. 

Les sanctions qui doivent être établies doivent tenir compte des personnes visées par les "enquêtes" de Navalny. Ainsi, les "enquêtes" à charge commandées remplacent la justice dans le monde post-moderne et ceux qui passent commande veulent pouvoir profiter immédiatement des "résultats" obtenus, sans prendre le risque d'une véritable étape judiciaire. Il s'agit quand même de bloquer des comptes bancaires ...

Selon les députés, l'UE doit insister pour que la Russie "mette sa législation en conformité avec le droit international", c'est-à-dire qu'elle doit annuler sa réforme constitutionnelle (puisque celle-ci réaffirme la supériorité de la Constitution nationale sur les normes internationales et décisions des organismes internationaux - conformément à la tradition juridique classique). De plus, la Russie doit mettre un terme à sa législation de contrôle des ONG financées de l'étranger et exerçant une activité politique, à savoir sa législation sur les agents étrangers (comme aux Etats-Unis, ce qui là ne pose aucun problème).

Pourquoi tant d'inquiétude ? Parce qu'il faut soutenir financièrement les "forces démocratiques". Et ça ne doit pas laisser de traces. Oui, comme en Biélorussie. C'est la suite logique, la machine est en marche, elle ne peut plus s'arrêter. Elle ne peut qu'être arrêtée. 

Cette résolution va encore plus loin et prévoit la remise à plat des relations entre l'UE et la Russie sur la base de 6 principes.

1) La stratégie européenne à l'égard de la Russie va dépendre de la profondeur des "processus démocratiques" en Russie et "du respect de l'état de droit et des droits de l'homme". Autrement dit, si la Russie ne "s'aligne" pas, le combat va durer jusqu'à ce qu'elle craque. Le message est clairement envoyé aux forces globalistes, assez nombreuses dans les couloirs du Kremlin et dans les jardins, mais qui n'ont pas (encore) les mains libres - comme en février 1917 ou à la fin des années 80.

2) La préservation de "l'isolement" de la Russie sur la scène internationale, comme avec le G7. Or, la Russie est entrée de plein-pied, la fleur au fusil, dans le dédale de la globalisation, c'est un coup très bien ciblé après avoir amené le pays exactement au point voulu.

3) Le développement d'un mécanisme de sanctions sur le modèle "Magnitsky", sanctions qui soient et personnelles et sectorielles. Ici, l'on voit l'intérêt qu'a pu présenter Navalny, puisqu'il faut bien un fondement dicible, mais maîtrisable.

4) L'arrêt du projet "Nord Stream 2", ce qui souligne bien le fait que l'UE ne défend pas les intérêts des pays européens, mais, en l'occurrence, balaie le chemin pour les importations américaines. Elle n'est donc qu'un instrument de la globalisation et son existence n'a de sens qu'en cela. L'UE n'est donc pas réformable, elle doit être détruite pour que les Etats européens survivent.

5) L'UE doit développer une stratégie de soutien des dissidents, des ONG et des médias en Russie, inviter les étudiants russes à étudier en Europe et créer dans un pays européen une "Université russe en exil". Manifestement, la Biélorussie fut le modèle, pour ensuite l'appliquer à la Russie. L'on rappellera l'Université biélorusse en exil (où j'ai d'ailleurs enseigné quelque temps), qui est située à Vilnius. L'on comprend aussi pourquoi la législation contrôlant le financement des ONG doit être révisée.

6) Les députés européens doivent immédiatement commencer à établir la stratégie des "futures relations de l'UE avec la Russie démocratique". C'est l'annonce d'un coup d'Etat, sous couvert de "démocratie". Comme en Biélorussie, le pouvoir "démocratique" doit être instauré de l'extérieur.

Par cette résolution, les parlementaires européens, que nous élisons au passage, n'ont rien fait de moins qu'une déclaration de guerre froide à la Russie. C'est le plan d'une tentative de renversement du pouvoir constitutionnel en Russie, sur le modèle biélorusse amélioré. Et ici aussi, comme avec la Biélorussie, le clan globaliste américain se met en retrait et laisse faire le sale travail, tout en tirant les ficelles en sous-main.

Cette résolution marque l'échec sans appel des forces globalistes russes, qui ont fragilisé le pays et l'on conduit dans cette impasse. Des forces qui, comme en février 1917, comme à la fin des années 80 ont conduit le pays à sa perte et l'ont offert sur un plateau au monde occidental. La politique de compromis trouve ici sa limite, il va falloir prendre une décision : l'on ne négocie pas lorsqu'on vous déclare la guerre. 

23 commentaires:

  1. Je ne pensais pas que l’EU pouvait tomber si bas. C’est même plus au niveau du caniveau. C’est indescriptible et surtout désespérant.

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  2. L'ue en a rien à faire de la démocratie, ni des russes, ni même des populations qui ont étaient enfermées dans l'ue comme l'on a était enfermé dans l'urss, ni autres naïvetés de propagande idéologiques et territoriales.

    Si l'ue pense vraiment tout cela il y a longtemps que la chine, l'arabie saoudite, israel etc. seraient sanctionnées parce que voilà ces gens c'est pas l'ue vous comprenez donc comme c'est pas l'ue alors c'est forcement pas bien.

    On attend toujours d'ailleurs le blocus des saoudiens pour l'affaire kashogi par exemple, on attend toujours que l'ue lance une armée contre les britanniques qui ont enfermés Assange afin de le libérer, on attend aussi que les gilets jaunes puissent faire la révolution, que les palestiniens soient libérés afin de ne plus vivre dans un camp de concentration à ciel ouvert qu'on appel la grande chambre à Gaza, etc.

    Bref l'ue pourraient en avoir rien à faire du régime de la fédération de Russie comme elle en a rien à faire des régimes d'autres territoires mais l'ue n’existe pas, c'est une construction des usa du temps de la guerre froide, c'est même pas une colonie ou un état des usa c'est des territoires occupés par les usa comme le Japon ou la Corée du sud, point final sur ce qu'est l'ue.

    Navalny c'est juste une sorte de néo Lénine mou et racistes qui à pas le niveau et nord stream c'est juste pour que les usa puissent vendre leur matières premières plus cher donc pour affaiblir encore plus l'ue et pouvoir faire pression sur l'ue avec les matières premières plutôt que les russes.

    Comprenez que si les usa vous disent que les russes vont faire pression sur l'ue avec les matières premières si l'ue est dépendante de la Russie c'est juste parce que les usa veulent être les seuls à pouvoir faire pression sur l'ue avec des matières premières.

    L'ue devraient donc se diversifier en sources de matières premières plutôt que de ne dépendre que des usa mais bon l'ue n’existe pas réellement.

    En même temps échanger des matières premières contre du papier pour des résultats économiques en papier c'est débile à mon avis vaut mieux garder les matières premières pour soit afin d'en avoir pour des siècles et des siècles que de les dilapider à des ennemis ou au moins les échanger contre du concret du palpable comme des brevets, une alliance stable du genre contrat de non agression diplomatique et militaire en échange de matières premières etc.

    On nous oblige à jouer à un jeu de papier dans lequel faut vendre à tout prix et avoir encore plus de papier mais je préfère toujours disposer des matières premières pour m'en servir que d'avoir du papier qui peut au final n'être que du papier comme avec la république de Weimar ou n'importe quelles crises économiques.

    Perso il y a plein de boulot que je ferait gratuitement plutôt que contre du papier si je suis nourris logés, genre Tsar, président, ministres etc. gratuit je fait tout ça.

    Techniquement c'est les Russes qui devraient plutôt importer les gens qui veulent tant ses matières premières pour en profiter et les utiliser sur place mais cela est une autre histoire.

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  3. C'est grotesque!! C'est l'UE qui joue à la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf. Ils n'ont que ça à faire les européens? Tout les économistes annoncent une crise économique terrible et, au lieu de s'y préparer, ils fomentent un coup d'Etat contre la Russie? J'hallucine. La Russie prône une politique de bon voisinage avec ces voisins européens, puisque ce n'est pas possible, elle passera à autre chose. Comme par hasard, ceci se passe sous la présidence allemande, bizarre non?

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  4. Une raison IMPÉRATIVE de plus de se mobiliser rapidement POUR SORTIR NOTRE PAYS DE L'UNION EUROPÉENNE !

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  5. L'Europe des enragés

    Cette résolution belliqueuse est en effet un acte de guerre froide envers la Russie, mais qui n'est pas nouveau pour autant. S'il y a quelque chose de bon à en tirer c'est qu'elle a la franchise de mettre enfin à nu les véritables aspirations d'un continent qui ne sait pas apprendre de ses erreurs et qui ne semble pas avoir extirpé la haine qui le ronge malgré tous les malheurs qu'elle lui a valu.

    Il semble bien que le fruit de la politique extérieure de l'UE ne soit pas tombé très loin de l'arbre et qu'on a entendu les mêmes idées bilieuses il y a près d'un siècle :

    « Ainsi, nous autres nationaux-socialistes, biffons-nous délibérément l'orientation politique d'avant-guerre. Nous commençons là où l'on avait fini il y a six cents ans. Nous arrêtons l'éternelle marche des Germains vers le sud et vers l'ouest de l'Europe, et nous jetons nos regards vers l'est.

    « Nous mettons terme à la politique coloniale et commerciale d'avant-guerre et nous inaugurons la politique territoriale de l'avenir. [...] Mais si nous parlons de nouvelles terres en Europe, nous ne saurions penser d'abord qu'à la Russie et aux pays limitrophes qui en dépendent. » — Adolf Hitler, Mein Kampf, 1924

    L'invective d'Erdogan adressée hier à Emmanuel Macron pourrait très bien s'appliquer à L'UE : « la France [l'UE] pourrait-elle se débarrasser du désordre que l'ambitieux incapable qui la dirige a provoqué et embrasser une politique de bon sens ? »

    L'Europe devra tôt ou tard se demander si elle a véritablement les moyens d'assurer son avenir en s'aliénant l'Eurasie, ce qu'elle s'ingénie à cultiver avec de plus en plus d'assiduité.

    M'enfin !
    _______________
    Bellefontaine

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  6. il y a un moyen simple pour que cela cesse enfin : ne surtout plus élire les parlementaires qui ont voté cette résolution - si on fait cela à chaque fois, ils finiront par changer de points de vue tout naturellement...

    première étape => trouver la résolution... c'est du taf tellement leur base de donnée est mal foutue (volontairement probablement) pourtant ce ne sont pas les budgets qui manquent, mais on finit par y arriver : https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2020-0232_FR.html
    ensuite trouver les parlementaires et leurs vote... là je sèche...
    https://oeil.secure.europarl.europa.eu/oeil/popups/ficheprocedure.do?lang=fr&reference=2020/2777(RSP)
    si quelqu'un arrive à mettre la main dessus ?!...

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    1. https://www.europarl.europa.eu/plenary/fr/home.html
      voir, le document word: Résultats des votes par appel nominal - 17/09/2020 - 1ère session de votes. C'est la résolution RC-B9-0280/2020 - Résolution. C'est à la page 19 du document, les eurodéputés RN on voté contre

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  7. Le même scénario, les mêmes méthodes qui se répètent depuis des années.
    La Serbie à subie les foudres, des sanctions très sévères dans les années 90 pour des faits qui n'ont jamais étaient prouvés !

    Ce qui démontre exactement ce que vous dites dans votre article que UE est une création globaliste américaine et qui n'existe pas autrement.
    Aussi comme vous le dites que l'UE "...doit être détruite pour que les États européens survivent."

    Système occidental a vécu, c'est l'agonie et la panique qui gagnent ses chancelleries. Leurs décisions sont de plus en plus chaotiques, désespérées, une fuite en avant.

    A l'échelle mondiale, après x-ième pandémie arriverons nous au stade d'une confrontation et d'une déflagration ?

    Danger est réel et il existe c'est de plus en plus évident.

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    1. Ce n'est pas certain, les dirigeants de l'UE se comportent comme des prédateurs, mais ce sont aussi des lâches: ils ne s'attaqueront pas à la Russie si elle est forte. Sans doute essaieront ils de l'affaiblir et de l'isoler, mais je doute qu'ils y parviennent, l'UE s'affaissera avant que cela n'arrive.

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  8. C'est une forme de guerre menait par Occident contre la Russie et des autres pays qui pensent différemment et ne sont pas alignés sur le globalisme.
    Évidement ces guerres ne sont pas nécessairement faits par des armement conventionnels.
    Maintenant elle sont faites par la propagande médiatique, celle qui est apparue lors de la 2ème guerre mondiale. Sauf qu'à présent elle est utilisée sans scrupules par des médias sous leur bote et qui sont chargés d'enterrer la vérité en répétant à moult reprises des accusations, en occurrence contre la Russie et la Biélorussie, sans chercher à apporter quelconque preuve matériel. Nous avons concrètement des exemples des Scripal avant et maintenant Navalny.

    Les accusations contre la Russie et menaces des sanctions ne sont rien d'autre que la suite de cette guerre psychologique et géopolitique contre ceux qui ne veulent pas plier et se conformer au standard globaliste occidental.

    Ce qui est clair, transparent même, encore une fois de plus, que dans toutes les guerres, la première victime c'est LA VÉRITÉ !

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  9. La distribution des votes entre le pour et le contre est à peu près la même que le fameux vote des pleins pouvoir en France au Maréchal Pétain en juin 1940.
    Clin d'œil de l'histoire montrant que nous sommes bien clairement retournés à nos heures les plus sombres.
    Chez nous, même Laval et sa déflation est de retour aux affaires.
    Il ne manque que de Gaulle et, de toute façon, personne ne voudrait de lui à Londres.
    LG

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  10. C'est excellent au contraire, un peu d'optimisme les amis. Cela à au moins le mérite d'être clair et sans ambiguïté. Ils faut tout de même leur concéder qu'ils ne font que ce pour quoi ils sont là, que ce pour quoi l'EU a été crée (Mr Monet c'est avoué lui même agent de la CIA...).
    Que ce soit clair que l'EU ne cherche pas un changement de régime en Russie, l'objectif ne peux être vu de façon statique dans un monde condamné à la croissance infinie, c'est bien de sa destruction littéralement parlant qu'ils ont besoin et les derniers à avoir essayés étaient européens, Adolph Hitler (Allemand) sponsorisé par la BRI (~l'EU) et les usa en sous mains puis les USA eux-mêmes mais un certain Vladimir a tout fait capoté. De plus en plus de personne se rende compte des destructions déjà causé par cette chère EU (et non Europe, il s'agit d'un vol sémantique comme Amérique=USA...) et surtout par les destructions à venir ("l'Europe des régions"). Le diagnostique vital de pays tel la France ou l'Espagne sont dors et déjà engagé, personne n'est certain qui restera debout à la fin du ring.

    Maintenant, l'EU se jette à corps perdu dans sa mission mais cela suppose qu'elle survive assez longtemps pour cela, plus longtemps que la Russie alors que rien n'est moins évident à ce stade.
    Je prendrais cela pour un encouragement à persévérer dans la bonne voie, puisqu'ils pointent eux même ce qu'il fait mal; suffit de continuer plus encore dans la bonne voie, la crise de nerf est proche mais faudrait arrêter de leur faire trop de cadeaux, courage.

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  11. Ilfaut retrouver les salopards qui ont voté ça , pour le leur faire payer le moment venu . En attendant , on se demande si une bonne guerre avec la Russie ne résoudrait pas d'un coup ds les pb gelés par la patience de Poutine depuis si longtemps . Mais nous souffrirons . Raison de plus pour faire payer encore plus leur lâcheté et leur trahison aux eurofédérastes .

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  12. On savait depuis longtemps que la Commission Européenne était une dictature composée de démocratiquement non-élus inféodés au lobbies et au mondialisme sauvage, on a aujourd'hui confirmation que le Parlement Européen est constitué dans une part de 11 sur 12 d'élus imbéciles, inconséquents, et matamores d'opérette.
    Economiquement fermer ses échanges avec la Russie est une gageure des plus coûteuses, et stratégiquement c'est une position des plus dangereuses. La Russie, contrairement à cette Europe actuellement composée d'une majorité de bobos frileux souffrant du syndrome de Stockolm, est une Nation composée d'une majorité de courageux patriotes, et une confrontation réellement belliqueuse vers laquelle "on" se dirige serait pour les Européens une très mortifère catastrophe; mais heureusement Poutine reçoit les incessantes provocations de l'Occident avec intelligence et maîtrise.
    Jusqu'à présent.

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  13. quel poids cette résolution du parlement "européen" a-t-elle ? de loin il me semble que le parlement "européen" a des "pouvoirs" assez réduits. c'est purement déclaratif. c'est le conseil européen qui décide de la politique de l'UE. évidemment ce déclaratif est très néfaste et oblige le conseil européen à se situer, plus ou moins. donc cela ne peut avoir qu'un effet négatif et pervers. mais bon, s'il y a des "adultes dans la salle" - ce qui, je vous l'accorde, reste à prouver - il est encore possible de calmer le jeu ...

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  14. excellente analyse de la "russophobie" telle que dénoncée en son temps par Guy Mettan, entre autres. l'UE est effectivement à la botte des Etats-Unis : sa "constitution" (enfin le traité qui l'a remplacée) stipule expressément que la politique étrangère de l'UE ne peut pas être contraire à l'OTAN : en clair, doit lui être subordonnée ...

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  15. Désolation absolue !
    Je suis allé à Moscou et St Pétersbourg l'année dernière.
    La Russie quel pays merveilleux,tout le monde se ballade sans complexe dans les rues, beaucoup de voitures, pas de police visible, tout est propre dans les rues et les hôtels.On est à milles lieux de la propagande UE... Dommage, on aurait pu faire de belles choses avec ce pays, mais c'est trop tard, la Russie va légitimement nous quitter pour de bon, c'est triste...

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  16. Voici un point de vue original qui nous vient de Vladisvostok :
    « Si l'Occident continue à mettre la Russie sur la touche, il pourrait créer une Corée du Nord géante et s'attirer de gros ennuis » d’Artyom Lukin
    https://www.dvnovosti.ru/khab/2020/03/01/111233/?fbclid=IwAR0ad-zV0VrvdRqroXrTqbBwx9Gx9ynflg-r_cd23srOcD3A2KU_SlkUb6s

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  17. Très intéressant ce billet. Qui pose bien des questions. Dont celle-ci: existe-t-il en Russie comme en Biélorussie des groupes sociaux -- disons de la nouvelle bourgeoisie d'affaires et entrepreneuriale convertie aux idéaux et aux pratiques du néolibéralisme, à la techno-science-économie, à la vision post-moderne virtuelle du monde etc. -- suffisamment mûrs, disposés, armés pour les relayer en Russie, jusqu'à y opérer la révolution politique attendue, exigée par l'Occident, quitte à lui donner un coup de main et ... d'État? Formulé autrement, qu'est-ce qui au fond de la longue tradition et mémoire ensevelie de cette nation et civilisation russes pourrait s'opposer à l'accomplissement de ce projet de conquête à la fois du territoire et des cœurs par l'Occident mondialisateur? Quel pourrait être cet obstacle majeur? Après février 1917 il y eut octobre 1917 et sa suite, c'est-à-dire en un sens, une réaction viscérale et incontrôlée du peuple et de l'âme russes , surtout après que l'Occident se soit porté au secours des libéraux et des Blancs.

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  18. Vous terminez en disant "Il va falloir prendre une décision : l’on ne négocie pas lorsqu’on vous déclare la guerre". La Russie, Poutine et ses "conseillers" découvrent juste maintenant qu'on leur fait la guerre? Si c'est le cas, que vivement d'autres poutines et d'autres conseillers prennent en charge le pouvoir russe. A force de temporiser, de se laisser marcher sur les pieds, de laisser s'envoler des navalnys en Allemagne, il va arriver un malheur à la Russie, c'est à dire au monde.

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  19. l'UE ferait mieux de se méfier des USA plutôt que de la Russie.

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