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vendredi 29 avril 2022

La guerre des Tribunaux pénaux internationaux : pour l'Ukraine et pour ... la Russie


Le Conseil de l'Europe vient d'être lancé pour que les pays membres présentent leurs derniers hommages au monde global et que, in fine, ils déclarent la guerre à la Russie, puisqu'ils sont sommés de créer un Tribunal pénal international devant enquêter sur les "crimes" soi-disant commis par la Russie en Ukraine (et uniquement eux), afin de donner une apparence civilisée à la condamnation politique des grands responsables politiques et militaires russes. Ils veulent tuer la Russie en touchant Poutine. C'est le scénario yougoslave, adapté aux circonstances, même si la situation est loin d'être aussi simple. La Russie, elle aussi, a commencé à monter des dossiers et à établir des structures pour juger les crimes commis par l'armée ukrainienne. Ainsi, une phase juridico-politique s'ajoute à la dimension militaire, alors que le conflit commence à se diffuser.

En principe, les Tribunaux internationaux sont mis en place par les vainqueurs, pour juger les vaincus, comme ce fut le cas à Nuremberg. Le TPI pour l'ex-Yougoslavie fut déjà une caricature, puisqu'il a été créé très tôt pour accompagner le conflit et (ré)écrire l'histoire de ce conflit au fur et à mesure de son déroulement. Quand le Conseil de l'Europe appelle aujourd'hui les pays membres à créer un Tribunal international pour l'Ukraine, devant juger ... la Russie, nous sommes globalement dans le même processus, plus politique, que juridique, devant affermir le discours politique dominant, qui doit rester sans alternative, avant même toute victoire militaire. 

Le Conseil de l'Europe a publié hier un communiqué, qui a fait l'effet d'un choc. Un élu polonais à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a été à l'origine formelle du mouvement et l'assemblée, profondément russophobe depuis des années, a suivi.

"L'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a appelé tous les États membres et observateurs de l’Organisation à mettre en place de toute urgence un tribunal pénal international ad hoc, qui devrait recevoir « mandat d'enquêter et d'engager des poursuites » pour le crime d'agression qui aurait été commis par les dirigeants politiques et militaires de la Fédération de Russie

Un tel tribunal devrait « appliquer la définition du crime d'agression » établie par le droit international coutumier. Basé à Strasbourg, compte tenu des synergies qui pourraient exister avec la Cour européenne des droits de l'homme, il devrait avoir le pouvoir d'émettre des « mandats d'arrêt internationaux sans être restreint par l'immunité » de l'État ou des chefs d'État et de gouvernement et autres représentants de l'État, a affirmé l’Assemblée."

Ainsi, ce Tribunal ad hoc, c'est-à-dire spécialement créé pour l'occasion, a des ambitions très élevées : juger, et évidemment condamner, les dirigeants politiques et militaires russes. Rien de moins. Mais, en général, avant d'atteindre les dirigeants, il faut des exécuteurs et à ce jour, ils n'ont évidemment personne. Des déclarations, à ce point exagérées juridiquement, doivent donc avoir un autre but et l'on reviendra justement sur ce but.

Pour l'instant, restons un instant sur les aspects juridiques. Il est vrai que le monde atlantiste est en manque de support légal à son action de mise en accusation juridique de la Russie. La Russie, comme les Etats-Unis, n'a pas reconnu la Cour pénale internationale. Donc, tous les recours qui sont lancés par l'Ukraine contre la Russie devant cette instance et toute l'activité de cette instance contre la Russie ne peuvent être juridiquement utilisés contre la Russie dans le cadre de la CPI. C'est d'ailleurs pourquoi les Etats-Unis ont déclaré ne pas y participer. Et le rapprochement des institutions de l'UE, dont ni l'Ukraine, ni la Russie ne font partie, avec la CPI pour ses enquêtes en Ukraine laisse songeur. Ils sont hors de leur juridiction, ils ont dû modifier leur statut pour se donner à eux-mêmes cette compétence. Nous sommes donc dans une démarche politique, qui a de grandes difficultés à s'inscrire dans un cadre juridique plus ou moins "normal".

L'Ukraine aussi ne reste pas inactive et est très bien conseillée. Le Procureur général ukrainien a mis en examen pour atteinte à l'intégrité territoriale ukrainienne le président de la Douma, Volodine, et les 418 députés russes. Au Canada, la Chambre de commune a voté la culpabilité de la Russie, puisque désormais la culpabilité ne se prouve pas mais se vote, quant à la commission de crimes de génocide en Ukraine.  Ils participent ainsi à la constitution d'une action politico-juridique multiforme.

C'est pourquoi, utiliser le Conseil de l'Europe, dont la Russie sort mais n'est pas encore sortie car elle traîne, est le cadre idéal pour donner une apparence juridique aux déclarations politiques et pour légitimer les "preuves " fabriquées et sélectionnées. Il pourra coopérer avec la CPI, avec Eurojust, il a la CEDH pour assister. Sans oublier le recours possible à la compétence universelle des juridictions nationales - sous pression de leurs gouvernements, comment pourraient-elles résister ?

Cette course intervient alors que la Russie a déjà créé un Tribunal social international pour l'Ukraine, dont je fais partie, et qui réunit des éléments de preuves des crimes commis par l'armée ukrainienne et les transmet aux juridictions nationales. Lors de la dernière réunion de ce Tribunal, une association à Donetsk, qui met en forme les recours devant la CPI contre l'Ukraine, déclarait qu'ils étaient systématiquement retournés, sans examen. La Russie, elle, est dans une démarche strictement juridique et monte des affaires pénales contre des exécutants très concrets, ses enquêteurs travaillent sur place, contre ceux qui tirent sur les cibles civiles, qui utilisent des armes interdites par les conventions internationales, etc.

La différence d'approche, classique pour la Russie, politique pour les Atlantistes, souligne la spécificité de la démarche lancée par le Conseil de l'Europe. Car au-delà de la démarche visant à créer un Tribunal ... en fait pour la Russie, il s'agit d'obliger les pays membres du Conseil de l'Europe à rompre toute relation avec la Russie, in fine à lui déclarer la guerre. Car quelles relations seront possibles entre les pays, lorsque les dirigeants en Europe, suivant les injonctions anglo-saxonnes, auront signé un mandat d'arrêts contre Poutine, Volodine, Lavrov, Choïgu, les députés, les généraux, etc. ?

Depuis le début du conflit, l'on note une diatribe extrêmement agressive des dirigeants des institutions européennes, qui jouent aux chefs de guerre, mais les dirigeants nationaux restent plus calmes, même s'ils sont complètement engagés dans le combat contre la Russie. A eux de bien réfléchir et de se demander s'ils sont réellement prêts à lancer leur pays en guerre contre la Russie ... contre leurs propres intérêts nationaux. Car monter ce Tribunal revient à une déclaration de guerre. Et c'est exactement ce que cherchent les Etats-Unis.






20 commentaires:

  1. La politique propagandiste entre dans une nouvelle phase. Les pays membres du Conseil de l’Europe, siégeant ä Strasbourg, sont sommés de créer une « Cour Pénal International » devant juger les soi-disant-disant « Crimes » commis par les Russes en Ukraine. Poussés par les USA, cela ne fait aucun doute, les Européens rampe dans la poussière et sont prêt à toutes les ignominies pour être bien vue par la pègre régnant sur le marais de Washington. Après la caricature de « Justice » qu’est la CPI, créé pour cacher les crimes commis par les Otaniens contre des pays comme la Serbie et autres, ils veulent remettre une couche. Ces pauvres imbéciles sont prêts à entrer en « Guerre » ouverte contre la Russie (et probablement contre la plus grande partie des Pays d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud) et d’envoyer leurs peuples au massacre rien que pour plaire à l’oligarchie mafieuse et criminel.
    Les fous qui dirigent les pays Européens vont une fois de plus réussir à transformer l’appendice du Continent Eurasiatique nommé Europe en champs de Ruines. Je pense que, si ne je veux pas devenir complice de crimes à venir, il devient impératif de quitter définitivement cette région sans avenir et d’émigrer vers la Russie, l’Asie, l’Afrique ou l’Amérique du Sud.

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  2. J'ai toujours été surpris de la démarche consistant à créer des tribunaux AVANT de créer l'Etat correspondant. Un peu comme l'Euro avant les Etats UNis d'Europe.
    Sauf erreur, la Justice et le Droit sont des attributs de Souveraineté constitutifs d'Etat. La rupture avec cela ne pouvait in fine que préparer la constitution d'un Etat au dessus des Etats. Originellement ce fut l'idée de la SDN puis de l'ONU. Evidemment, en cas de conflit au sein de l'Oligarchie d'Etats membres permanents du Conseil (avec droit de veto), l'idée de superstructure mondiale demeurant, chacun crée sa version du tribunal , pour prendre à témoin l'opinion mondiale : c'est toujours la ligne mondialiste en réalité : le monde des Etats indépendants issus des traités de Westphalie fait consensus contre lui. Puisqu'il n'y a plus d'Eglise Catholique, libre et surtout sainte, pour arbitrer les Etats, on invoque un Super Etat, sans le dire vraiment, nécessaire hypocrisie. Reste alors la GUERRE, ultime arbitre des réalités non désinformées. Donc oui, l'UE-OTAN, abandonne le masque originel de la PAIX en Europe, et sert l'intérêt mondialiste thalassocratique, face à un certain mondialisme (sinon Russe...en tout cas Chinois) tellurocratique.

    On pourrait se limiter à cette vision purement terrestre et géopolitique. Mais la Russie, et la France entre autres nations, ne pourront survivre à une telle escalade sans l'intervention mariale.

    Puisqu'on ne connait pas encore le Rosaire en RUSSIE, du moins qu'on y multiplie l'Eucharistie et l'Adoration au Saint Sacrement (selon les modalités propres à l'Orthodoxie le cas échéant).

    ERIC BASILLAIS

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  3. Nous sommes en pleine comédie bouffonesque. Tout ce qu'entreprennent les Occidentaux foire lamentablement. C'est le résultat de la consanguinité des élites occidentales qui a mené à l'incompétence qui elle-même mène des échecs cuisants et systématiques. Poutine passe son temps à anticiper les actions des USA, de l'OTAN et de l'UE qui se moquent du droit international comme de leur première chemise. Il les contre avec une aisance remarquable. Depuis qu'il est au pouvoir, toutes les coups tordus contre la Russie ont lamentablement échoué. Pire, cela a renforcé la position de la Fédération de Russie. En 2014, l'embargo contre la Russie a amené cette dernière a gérer elle-même son secteur agricole et alimentaire avec le succès qu'on connaît. Récemment, le paquet hallucinant de sanctions (dont la sortie du Swift, et l'interdiction de faire des transactions en Euros, en Dollars, en £ et en Yen) a produit l'opposé du résultat attendu : le prix du gaz a explosé et bien que les volumes vendus soient plus faibles, Gazprom a vu ses profits monter en flèche. Mieux, le rouble russe devient une monnaie de réserve adossée à des actifs tangibles comme l’or et les hydrocarbures. Le mouvement d’échec a juste été magistral. Les accord de Minsk n'ont pas été appliqués, tant pis, toute l'Ukraine sera bientôt russe et cela accroîtra automatiquement la richesse russe pour une dépense franchement minime. Et là, nos pieds nickelés occidentaux de service vont essayer d'envoyer du gros calibre chez Poutine. MDR. ils vont être surpris de la réaction russe car toutes les bases de l'OTAN sont actuellement sous surveillance et des missiles sont déjà pointés sur elles. Le moindre objet qui arrivera en Ukraine ou en Russie sera impitoyablement volatilisé. Sans parler des sous-marins, des porte-avions qui sont déjà sous-surveillance et qui n'attendent qu'un missile hypersonique russe pour couler. Poutine a d’ailleurs gentiment prévenu comme il a l’habitude de faire, ce n’est un gars du genre fourbe. Les militaires British se souviennent d’ailleurs de leur dernier périple en mer Noire et ils n'ont franchement pas apprécié le brouillage russe. Ils ont même expliqué à leur Etat-Major que plus jamais ils n’auront l’intention de retourner là-bas. On peut ajouter les armes infra-sons qui vous rendent très très malades (genre Américains à Cuba) et les missiles EMT qui grillent toute installation électronique.
    Asseyons-nous et sortons les pots de pop-corn, car il va y avoir du spectacle. Je ne crois pas finalement que les Américains auront recours au nucléaire, le Pentagone a été très clair à ce sujet avec la Maison Blanche dont les faucons comme Nuland ont une grosse envie de nous préparer un Armageddon nucléaire. Il va y avoir encore une fois une déculottée magistrale des crétins qui dirigent l’UE et l’OTAN qui sera camouflée sous le tapis par nos médias, et la vie continuera son cours. La Chine est en train de faire un embargo anti-occidental sous couvert de crise sanitaire à Shanghaï. Plus de matières premières russes et plus de produits finis chinois, on va voir comment l’Oncle Sam va gérer cette pagaille sur son territoire. La Chine et la Russie sont en train de mettre en place une nouvelle monnaie internationale qui remplacera à terme le pétrodollar. L’Arabie Saoudite et Israël sont déjà passés en mode changement de paradigme au sujet des monnaies internationales. Les roquets européens comme von der Leyen, Macron, Scholz, Borell, Baerbock, Truss, etc., s’agitent, mais ça ne changera strictement rien. Les chiens aboient, la caravane passe.

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    1. Dieu vous entende!!!! J'ai une petite divergence avec vous, je ne pense pas que les russes prendront toute l'Ukraine mais seulement le Donbass et toute la côte de la Mer Noire. Je me trompe peut-être, l'avenir nous le dira.

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    2. Au début, je pensais comme vous que les Russes voulaient juste réintégrer le Donbass. Le problème est que plus le temps passe, et plus les Occidentaux mettent le paquet sur l'ouest de l'Ukraine que la Pologne veut maintenant annexer pour y faire un terrain de confrontation militaire contre le Donbass. Ils ne laissent donc pas le choix aux Russes si ce territoire doit devenir une zone militaire neutre. Ce sera l'annexion avec une administration russe "légère", ces gens-là étant farouchement russophobes.

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    3. On peut ajouter que les Russes sont très prévisibles quand on négocie avec eux. Généralement, ils mettent sur la table la meilleure offre possible dès le premier round des négociations, pour abréger de possibles discussions byzantines. Les offres ultérieures seront moins généreuses. Les Ukrainiens auraient mieux fait d'accepter la première proposition de Poutine dès le début des "pourparlers de paix" initiés par les Russes. Les Ukrainiens de l'Ouest à l'opposé sont totalement irrationnels : ils disent blanc, ils signent blanc, et dès qu'on leur tourne le dos, ils disent noir, et font noir. Difficile dans ces conditions de négocier, la parole et la signature du négociateur d'en-face n'ayant absolument aucune valeur. C'est non seulement le cas des Ukrainiens de l'Ouest, c'est également typique des élites polonaises. C'est d'ailleurs aussi le problème qu'a toujours eu Poutine avec les Américains qui ne respectent ni le droit, ni leurs engagements ni leur signature. Dans ces conditions, le sachant à l'avance, Poutine a envoyé des émissaires de faible envergure discuter avec les envoyés spéciaux de Kiev. Le processus était donc condamné d'avance. Administrer l'ensemble de l'Ukraine va être un gros challenge pour la Russie. Elle en a vu d'autres et ça ne devrait pas inquiéter plus que ça un Poutine qui a une cote de popularité jamais vue auprès de ses concitoyens qui font bloc autour du chef (typique également des Russes en cas de conflit avec l'extérieur, un peu comme le village gaulois d'Astérix : on se bouffe le nez en permanence, mais dès qu'il y a le feu aux abords du village, on sort tous d'un bloc tailler un costard aux Romains).

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    4. Languedoc30, la Russie a changé d'avis. Voici un article russe qui fait parler le chef du renseignement russe sur l'avenir de l'Ukraine. L'article peut être facilement traduit en français à l'aide de Google Chrome.
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      https://inforuss.info/shansov-na-vyzhivanie-net-general-patrushev-rasskazal-tri-glavnyh-sekreta/

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    5. Rien de bien neuf en fait , que l’armée russe prenne déjà le Donbass avant de penser à quoi faire ensuite en Ukraine .

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  4. Définitivement ce conflit déterminant est un révélateur de la déraison qui habite le monde politique en Occident. Le Québec doit sortir du Canada post-national en délire... Mais voilà, à Ottawa, le parti nationaliste québécois qui est réprésenté au parlement est complètement soumis à la propagande globaliste, qui escamote totalement les vrais raisons de cette guerre, pour ne retenir en effet que "russia dalenda est"... La guerre c'est la paix, l'ignorance c'est la force, l'escalavage c'est la liberté, la nouvelle civilisation se dévoile. Un retour au réel doit s'accentuer d'urgence chez les peuples. Est-ce possible, c'est l'armée russe, avec les Kadirovtsi et les milices de la DNR et LNR qui peuvent assurer ce retour et sauver notre Occident entre de si mauvaises mains. P

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  5. Si le Conseil de l'Europe désire vraiment faire justice, ne doit-il pas accepter de se plier à des exigences légales et commencer par établir le litige et en fonder les causes ? Et pour ce faire, ne doit-il pas reconnaître ...

    • le coup d'État de 2014;
    • les bombardements incessants du Donbass pendant huit ans ;
    • les accords de Minsk 2 et leur intégration dans le droit international;
    • l'obligation faite aux garants allemand et français, comme à l'ONU elle-même, de répondre de leurs responsabilités et de leur défection dans l'application de ces accords ?

    Et plus récemment, ne faut-il pas revenir aux exigences de sécurité mutuelle formulées par la Russie le 15 décembre 2021, sur le principe qu'un État ne peut assurer sa sécurité au détriment de celle d'un autre État, principe sur lequel tous les États membres de l'OSCE se sont engagés en 1999 et ont réaffirmé leur appui en 2010 ?

    Ne faudrait-il pas surtout considérer le précédent que fut la crise des missiles de 1962 et considérer à sa juste valeur le même principe sécurité mutuelle qui a permis à Khrouchtchev et Kennedy de dénouer l'affaire et d'éviter le pire ?

    Ce ne serait peut-être pas une mauvaise chose finalement que d'obliger le Conseil de l'Europe à reconnaître son rôle dans la marche au conflit, les manquements à ses responsabilités et leurs conséquences.

    Mais le plus difficile serait de trouver un tribunal indépendant digne de ce nom qui ne répète pas le cirque que fut l'affaire du MH17.

    ________________
    Bellefontaine

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    1. Sur le papier vous avez raison. Mais les structures européennes, onusiennes et otaniennes sont vérolées et en plein effondrement comme celles de l'Oncle Sam. Elles sont manipulées et dysfonctionnent. Leur envoyer des dossiers démontrant les exactions de l'Ouest ne sert à rien, ces dossiers seront renvoyés à leur expéditeur ou jetés à la poubelle. Seuls la loi du plus fort, le fait du Prince et les méthodes de mafieux règnent en maître en ce moment en Occident.

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    2. Je partage votre opinion Camembert, c'est pourquoi il vaudrait mieux que la Russie se charge d'instruire l'affaire elle-même. Le dossier est déjà très chargé et les faits et les témoignages continuent de s'accumuler.

      Aurons-nous droit à un Nuremberg 2 qui se tiendrait à Moscou cette fois ou encore à Donetsk ?

      ________________
      Bellefontaine

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  6. Peut-être serait-il utile que le Président Poutine prévienne qu'une guerre en Europe ne s'y limiterait pas. Cela devrait calmer les Américains qui veulent cette guerre en Europe pour affaiblir et l'Europe et la Russie.
    Les USA ont déjà gagné économiquement en détruisant la compétitivité européenne, en rendant l'Europe dépendante du blé, du gaz et du pétrole américain.
    Une menace crédible pourrait au moins empêcher une guerre mondiale. Quid d'une alliance militaire avec la Chine, alliance assortie d'un genre d'article 5 ?

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    1. Je ne pense pas. Les USA avec "la manoeuvre en tenaille de la Russie et de la Chine" (profiter des sanctions et du Covid pour procéder à un embargo léger des matières premières issues de la Russie et des produits finis issus de la Chine) sont en train de sombrer économiquement avec une inflation qui explose et qui mène tout droit à une récession grave. Idem pour l'UE.
      Plus les élites dirigeantes dérangées de ces deux blocs hurlent à la mort de la Russie et à leur victoire, plus vous pouvez être assurés (comme en Ukraine) que c'est le contraire qui est en train de se produire. La rhétorique occidentale est très facile à déchiffrer. Il suffit de voir blanc quand ils annoncent noir et vice-versa.

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    2. Les USA sont quasiment en récession (et évidemment, il va y avoir tripatouillage de chiffres pour montrer le contraire au prochain trimestre) : analyse de Michael Snyder en français ici : https://www.aubedigitale.com/les-etats-unis-vont-ils-passer-directement-de-la-stagflation-a-une-veritable-depression-economique/
      Article original en anglais : http://themostimportantnews.com/archives/is-the-u-s-going-to-transition-from-stagflation-directly-into-a-full-blown-economic-depression
      Bref, c'est la cata chez l'Oncle Sam et Biden en rajoute encore en demandant des rallonges budgétaires au Congrès pour l'Ukraine.
      Pour résumer, la Maison Blanche est devenu un asile de fous qui ont trucidé leurs psychiatres et qui prennent les décisions fondamentales pour les 340 millions d’Américains totalement désinformés par des médias irresponsables comme ici dans l’Hexagone. La moitié de leurs infrastructures se barre en miettes, le chômage de masse est intenable, les sans-abris grouillent de toutes parts, les denrées alimentaires commencent à manquer de partout, le prix de l’énergie explose et ces cinglés ne pensent qu’à une chose : faire la guerre aux Bolcheviques comme pendant la période du Mac Carthysme. Franchement, quand la planche à dollars aura cessé de fonctionner, je me demande comment nos grandes gueules belliqueuses US (alias les faucons et le Swamp) vont se débrouiller pour faire la guerre à la Russie (ne parlons même pas de la Chine…). Ils auront tout juste le temps de faire leurs valises car la révolte populaire gronde de façon très alarmante outre-atlantique. Réveillez-vous les gars, y'a le feu au lac, "Smoke on the water" boys !.

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    3. Pour les gens préférant les courtes vidéos aux articles économiques, voici un aperçu de la vie aux USA, qui montre que le rouleau compresseur de la crise économique et sociale est en train de laminer les classes sociales hier plutôt aisées - Titre : "La pauvreté assaille les rues américaines : l'effet Papillon" : https://www.youtube.com/watch?v=pQoiGnZ0KJA

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  7. Pour l'instant, c'est bien Poutine qui est installé dans le siège conducteur de la géopolitique...
    La Russie ne plie pas, elle riposte et commence même à dicter le rythme de la nouvelle architecture de sécurité en Europe. On entend déjà parler de référendum dans les provinces d'Ukraine...
    A quelles autres impasses Poutine et son équipe conduiront-ils l'Occident ? Verra-t-on bientôt sur "l'échiquier de la CPI" l'ouverture de la diagonale du fou ? D'une façon ou d'une autre, tous les criminels seront jugés. Poutine ne bluff pas. On peut lui faire confiance. Vae victis - Malheur aux vaincus !

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  8. C'est la fin du weekend. On peut se risquer à des choses plus légères.
    Commençons par avouer que ce qui suit relève peut-être du conspirationnisme. Mais quoi qu'il en soit, c'est une histoire dont on entendra sans doute encore parler. Le comédien-ukroprésident, et sa petite famille, viendraient de recevoir la nationalité..... britannique! C'est Boris qui le dit. Non pas Monsieur Boris Johnson, mais Monsieur Boris Guennadevitch Karpov, de "rusreinfo". C'est moins prestigieux et c'est moins sûr (quoique...), mais c'est tout de même un pied de nez à la France et l'Allemagne. Ne faisons pas la fine bouche, on est content pour l’Éthiopie, le Gabon et le Vatican qui y ont échappé.
    https://rusreinfo.ru/fr/2022/04/annexion-polonaise-de-louest-de-lukraine-gaz-russe-etc/
    Une nouvelle qui inspire le respect, c'est qu'avec leur artillerie otanesque, les ukronazis sont tout de même parvenus aujourd'hui, selon le site avia.pro, à abattre en quelques instants deux hélicoptères !
    Le problème résiderait, selon les vidéos visibles sur le site précité, en ce qu'il s'agit de leurs hélicoptères! Ils ont bousillés deux ukroptères alors qu'il ne leur en reste déjà quasi plus...
    https://avia-pro.net/news/ukrainskie-voennye-po-oshibke-sbili-dva-sobstvennyh-vertolyota

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    1. Ah, y'a jamais eu de doute à ce sujet, les Ukrainiens au niveau militaire, c'est des flèches ! Même avec les 8 années d'entraînements complémentaires avec les Gi's de l'Oncle Sam...je suppose que le manuel des missiles Javelyn n'a été traduit qu'en russe et pas en Ukrainien ? Quel dommage ! LOL.

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  9. Londres Alerte : La Russie utilise une "usine de trolls" pour relayer sa propagande (bfmtv). Ce n'est pas une nouvelle...

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