D'inquiétantes rumeurs se propagent dans les médias anglo-saxons : les Etats-Unis fourniraient des munitions HIMARS d'une portée de 300 km, ce qui ouvrirait la porte au déplacement du conflit profondément sur le sol russe, donc d'un conflit ouvert avec la Russie. Les pays européens, déjà largement économiquement déstabilisés par les sanctions anti-russes qu'ils adoptent à la pelle et l'afflux d'Ukrainiens, de moins en moins bien perçus en dehors de la couche bisounours de la société, devraient surtout se demander pourquoi les Etats-Unis ont tant besoin de mettre à genoux le Continent européen. Puisque ce conflit en Ukraine est largement utilisé par les Américains comme un élément de gouvernance.
Biden a annoncé une nouvelle aide militaire de 400 millions de dollars pour l'Ukraine et surtout l'envoi de système de lance-missiles HIMARS, encore plus performants.
"La dernière aide, approuvée par le président Joe Biden vendredi après-midi, est le 15e paquet d'armes et d'équipements militaires transférés à l'Ukraine à partir des stocks du ministère de la Défense depuis août dernier. En plus du HIMARS, les États-Unis enverront également 1 000 cartouches d'artillerie de 155 millimètres qui ont une capacité de précision accrue qui aidera également l'Ukraine à atteindre des cibles spécifiques. Le package comprendra également trois véhicules tactiques, des systèmes radar de contre-batterie, des pièces de rechange et d'autres équipements. Dans l'ensemble, les États-Unis ont envoyé environ 7,3 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine depuis le début de la guerre fin février."
Ce qui est particulièrement inquiétant, est la capacité de ces nouvelles munitions HIMARS. Bien plus que les 70 km de portée, qui ont été largement utilisées ces derniers jours contre les civils du Donbass et que la Russie met périodiquement hors d'état de nuire, ces nouvelles armes ont une capacité allant jusqu'à 300 km, comme le relèvent de nombreuses sources citant les confidences d'un officiel du Pentagone au Financial Times.
Ainsi, l'Ukraine serait à même de toucher profondément le territoire russe et non plus seulement les régions limitrophes. Les Etats-Unis comprennent parfaitement, que si tel est le cas, une réponse de la Russie sera inévitable. L'Europe ne peut pas ne pas comprendre que dans ce cas, elle se trouve en première ligne. Les
Etats-Unis, de leur côté, se couvrent formellement sous les promesses, que ces armes ne seront pas utilisées contre la Russie sur son territoire. Il est vrai que les promesses n'engagent que ceux, qui y croient ...
Pendant ce temps-là, les sanctions anti-russes adoptées par les pays européens impactent sérieusement l'économie européenne. Depuis que la Russie a rapatrié les bénéfices de la vente du gaz en Europe, c'est-à-dire depuis que les pays européens, achetant le gaz russe, sont obligés de le payer
en Russie, l'euro s'effondre face au dollar et le rouble remonte. Le gaz russe ne finance plus ainsi l'économie européenne, depuis que les Européens ont décidé d'entrer dans une guerre économique contre la Russie pour la faire s'effondrer. Le
déficit commercial français est record avec 114 milliards d'euros sur un an. De plus en plus de dirigeants européens appellent les gens à réduire leur consommation d'énergie. Les
trois fournisseurs d'énergie en France se joignent à cet appel, la réduction de l'approvisionnement russe ne peut être compensée et les prix flambent :
"Les livraisons de gaz russe par pipeline ont fortement baissé pour certains pays, dont la France (...).
Bien qu'en augmentation, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) sont aujourd'hui encore trop limitées pour compenser ces baisses" et "les capacités de production électrique pilotable en Europe sont également en tension à la suite de choix nationaux ou pour des programmes de maintenance"
L'on se demande et comment les particuliers vont payer leurs facteurs cet hiver et comment l'économie nationale va pouvoir fonctionner à ce rythme-là ... Mais les Etats-Unis, eux, renforcent ainsi leur position sur le marché énergétique européen, ce qu'ils n'arrivaient pas à réaliser avant que l'UE ne force les Etats au suicide énergétique.
Et pour arranger le paysage, l'afflux "ukrainien" dans les pays européens soulève de nombreuses questions. D'où sortent ces drapeaux ukrainiens à tous les coins de rue ? Est-ce pour rappeler que la France est occupée ? Des allocations de plus en plus importantes sont attribuées à l'accueil de ces "réfugiés". Le
Conseil de l'Europe approuve 465 millions de prêts, alors que la situation sociale des nationaux est de plus en plus difficile, après déjà deux années de guerre globale covidienne :
"Les nouveaux prêts répondent aux besoins les plus pressants de nos États membres, l'accent étant clairement mis sur l'aide à la gestion de la crise des réfugiés provoquée par la guerre en Ukraine", a expliqué, dans un communiqué, le gouverneur de la CEB Carlo Monticelli.
Ces prêts sont accordés principalement à l'Allemagne, à hauteur de 200 millions d'euros, mais aussi à la Lituanie, à l'Irlande et à l'Espagne.
Les populations ressentent mal cet emballement et des manifestations se développent, comme en Pologne :
Beaucoup de réactions non affichées, suite à des conversations privées, dans lesquelles l'on entend avec une ironie appuyée parler des Ukrainiens dans des voitures de luxe sur les côtes françaises ou espagnoles, appelés les "grands résistants".
L'intérêt des Etat-Unis est ici évident, il ressort de la gouvernance : l'Union européenne conduit les pays européens dans une impasse et leur fait payer l'essentiel du prix de la politique atlantiste. Si le conflit se développe militairement, suite à l'utilisation des armes américaines à longue portée, les pays européens seront sommés de défendre l'atlantisme contre la Russie ; la crise politico-économique en Europe se double d'une crise profonde de confiance dans les institutions nationales, qui se tirent une balle dans le pied, et renforce donc le poids réel des organes globaux de gouvernance, qui sont atlantistes. Si l'intérêt américain est évident, quel est l'intérêt des pays européens ? La position européenne semble absolument irrationnelle, mais peut-on toujours trouver du rationnel dans les choix politiques qui sont faits, surtout lorsqu'ils ressortent autant du fanatisme, que de la soumission la plus totale ? Comme l'écrivait Camus dans Le mythe de Sisyphe :
"ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel (du monde) et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme"
.png)
Comme le disait récemment Vladimir Poutine, « vous n’avez encore rien vu », « on n’a pas encore commencé les choses sérieuses au niveau militaire ». La Russie n’est pas encore en guerre contre l’Ukraine, il s’agit d’une opération « militaro-technique » destinée à nettoyer le pays de la racaille nazie ukropithèque. Si guerre il y a, je pense que les Russes raseront tout ce qui n’est pas du Donbass en prévenant à l’avance. Ca risque de faire très mal.Sinon, si le Kremlin garde son sang froid comme je le suppose, les roquettes HIMARS seront soit détruites une fois livrées sur place comme pour les HARPONS britanniques (https://avia-pro.fr/news/rossiya-vpervye-unichtozhila-postavlennye-na-ukrainu-britanskie-harpoon ), soit détruites en plein vol. La destruction de roquettes/missiles en plein vol est délicate car les résidus de l’explosion aérienne peuvent faire des dégâts au niveau de leur point d’impact. Poutine a prévenu que pour le moment, le meilleur des armes russes et des troupes d’excellence n’a pas été utilisé. On commence ça et là à voir des engins de guerre curieux comme les mines volantes Gran qui sont téléguidées et une fois au point d’impact libèrent comme toutes mines anti-personnelles des projectiles à grande énergie cinétique sur un rayon de 360 ° (https://avia-pro.fr/news/rossiya-nanosit-udary-sverhtochnymi-nesbivaemymi-upravlyaemymi-minami-gran-i-artilleriyskimi ). Les déclarations tonitruantes des nazis ukropithèques de Kiev,c’est juste de la communication. Ces gars-là se feront balayer quand les Russes auront décidé de passer la surmultipliée. Pour le moment, le conflit armé est une guerre de positions, la Russie installant en parallèle son administration dans le Donbass et opérant les rotations de personnels nécessaires pour avoir des soldats frais et dispos. Kiev a toujours la possibilité de signer un armistice mais Washington ne le veut pas. Tant pis pour les Ukrainiens s’ils doivent mourir jusqu’aux derniers pour permettre aux faucons américains de sauver la face. Boris Johnson vient de se faire éjecter à cause de son obsession russophobe et pro-ukrainienne. Il laisse un pays dans un chaos total. La même chose attend Biden qui devrait être l’objet d’une procédure de destitution (« impeachment »). Macron, Draghi et Scholz sont les suivants sur la liste, avec la recrudescence des mouvements sociaux partout en Union Européenne. Ce qui est rassurant, puisque ces cinglés n’ont qu’une obsession monomaniaque : déclencher la 3ème guerre mondiale contre la Russie. La stratégie américaine est claire comme de l’eau roche et a été mise-au-point par le plus grand russophobe de l’histoire des USA, un raciste américano-polonais dont les schémas éculés ont été repris par la Rand Corporation : il s’agit de tuer l’UE, avec comme cible l’Allemagne qu’il faut ruiner, et reconstituer le rêve de l’ex-empire polonais (concept fumeux appelé « Intermarium » ou « Fédération Międzymorze », constitué des pays entre la Mer Baltique et la Mer Noire). Dans la tête de ces débiles mentaux, cela suffirait pour mettre la Russie à genoux. Cette stratégie tient plus du « wishful thinking » et de la psychiatrie que d’un solide plan sorti du cerveau rationnel de grands stratèges qui ont les pieds sur terre. C’est pourquoi elle est vouée à l’échec.
RépondreSupprimerJ'ai oublié de mentionner le nom de l'Américano-Polonais qui a été derrière toute la stratégie de défense US : Zbigniew Brzeziński (en voila bien un qui ne sera pas regretté).
SupprimerJe ne suis pas D'accord avec Biden,L'Europe n'est pas un terrain de Jeux ,De Guerre!Que La Russie et L'Ukraine voient des solutions entre ces deux Nations!!
RépondreSupprimer« Un esprit fermé est comme un livre fermé, juste un bloc de bois. » — Proverbe chinois
RépondreSupprimerPour arriver à trouver un minimum de bonheur à rouler sa boule, Sisyphe devait d'abord accepter avec lucidité les limites que sa funeste condition lui imposait. De même l'UE et les États-Unis devront aller au bout de leur bêtise avant de reconnaître qu'ils sont faillibles. Ce qui peut se produire plus tôt que tard étant donné les bouleversements économiques irréversibles que leur aveuglement à faire plier la Russie a provoqués.
C'est que la folle détermination US à empêcher la convergence naturelle des intérêts russe et allemand est tenace, elle persiste depuis la fondation même de l'OTAN. Son premier secrétaire général, Lord Ismay, ne déclarait-il pas que le but de l'alliance en Europe était de « garder les Russes à l'extérieur, les Américains à l'intérieur et les Allemands sous tutelle » ? On voit aujourd'hui où ça mène et je ne comprends toujours pas pourquoi les Allemands eux-mêmes se prêtent au jeu.
La crise économique qui se développe en Allemagne est un cas fascinant d'auto-destruction, un chaos d'inconséquences politiques. Dès le début, les grands industriels ont émis de sévères réserves aux sanctions inconsidérées sur le gaz russe, prévoyant les pires conséquences sur l'emploi et l'activité commerciale : il faudra bientôt débaucher en masse. On n'a rien voulu entendre et on s'est enfoncé dans la bêtise sans apprendre de ses erreurs. La folle illusion de Le Maire et Von der Leyen de pouvoir ruiner l'économie russe aurait pourtant dû éveiller les esprits le moindrement alertes. Mais non, on n'a rien vu.
Alcoa, premier producteur d’aluminium des États-Unis, doit réduire la production de son usine en Indiana d'un tiers alors que le second producteur, Century Aluminum, a mis à pied 600 travailleurs à la fin juin; c'est que les coûts d’électricité ont triplé. L'économie US s'est contractée de 1,6 % au premier trimestre et on s'attend qu'elle s'enfonce encore de 2,3 % au second, i.e. le pays sera alors officiellement en récession avec un dollar qui se dévalue et une inflation qui galope.
Mais la cupidité US est vraiment sans limite. Alors qu'elle était Secrétaire d'État, Condoleezza Rice déclarait ouvertement qu'il était inacceptable que la Russie, avec seulement 2 % de la population mondiale, détienne 15 % des terres de la planète et 30 % de ses ressources encore inexploitées (elle se trompait sur ce dernier point car l'estimation réaliste est plutôt ± 50 %). On peut comprendre qu'après la gabégie et les déprédations des années 1990 on en veuille autant à Vladimir Poutine pour avoir remis de l'ordre dans le pays et fermé la porte à l'avidité des capitalistes US, comme ExxonMobil qui comptait mettre la main sur la pétrolière Ioukos de Mikhaïl Khodorkovski.
La détermination est une chose, l’obstination en est une autre et celle-ci dégénère en obsession. Il faut savoir mesurer pour ne pas pousser le bouchon trop loin.
________________
Bellefontaine
Merci pour l'analyse. Il s'en passe en effet de belles chez les globalistes de tous poils :
Supprimer- Allemagne : 6 millions de chômeurs dans l'industrie attendus d'ici la fin de l'année début 2023 à cause de la politique énergétique des Grünen qui sont des pantins manipulés par Washington.
- France : EDF a pratiquement 100 milliards € de dettes que le contribuable français devra rembourser, merci les écologistes ! Vous faites des conneries et c'est nous payons ? Tiens bizarre, on n'entend plus Nicolas Hulot....
- UK : chute spectaculaire de la richesse nationale et mouvements de grèves jamais vus depuis Thatcher, le dirigeant a présenté sa démission. Il avait oublié qu'il devait diriger un pays et pas passer son temps à torpiller la Russie. Dommage pour lui.
NL : le premier ministre veut casser 70 % des exploitations agricoles au nom du globalisme Davossien (ce cinglé veut réduire l'azote dans les terres...a-t-il seulement conscience que l'air contient 70 % d'azote gazeux N2 ?). Réponse du berger à la bergère : "On va te tailler un costard pour l'hiver Mark Rutte !". Les Bataves habituellement si consensuels en ont oublié leurs bonnes manières apparemment.
Etc....Je n'ose pas parler des USA, la misère sociale a atteint de tels niveaux qu'il faudrait être aveugle pour croire que Biden est un "démocrate" ayant un "agenda social". Les coupures d'électricité font que les voitures électriques Tesla ne peuvent être utilisées pour les trajets de longue durée (vacances) en Californie. Trop drôle. Les gars sont obligés de louer de gros SUV à essence pour pouvoir voyager. LOL.
Bref Globalisme + Agenda écolo = "nice recipee for disaster". Poutine doit boire du petit lait. Quoiqu’il a encore du boulot pour se débarrasser des globalistes incrustés en Russie.
Merci pour ce supplément d'info Cher Camembert, ça complète mes connaissances de la situation.
SupprimerSi vous désirez approfondir un peu plus le jeu des néolibéraux associés aux néoconservateurs, je vous suggère à mon tour de lire Michael Hudson (si vous ne le connaissez pas déjà), Professeur d’économie de haut niveau de l’Université du Missouri à Kansas City et conseiller de plusieurs gouvernements étrangers, dont la Chine. Sa compréhension de la géopolitique est étonnante et il dit les choses comme il les voit sans fausse pudeur. C'est même rafraîchissant !
Il va sans dire que la presse dominante ne le consulte ni le cite jamais puisqu'il est très critique du grand capitalisme US et qu'il voit clair dans son jeu. Ses éclairages permettent de mieux saisir les enjeux de la tectonique des grands ensembles économiques et de leurs mouvements sismiques actuels.
Son site : https://michael-hudson.com/about/
________________
Bellefontaine
Merci Cher Bellefontaine pour ces infos. J'ai le site du Pr Hudson dans mes favoris et je tombe souvent sur ses analyses via Tyler Durden de zerohedge.com. Il est loin de la doxa des néolibéraux adeptes de Friedman et a compris que le capitalisme tel qu'il est pratiqué aujourd'hui est un non-sens économique et social car foncièrement instable, sujet à des crises décennales donc, et totalement inéquitable. Si la finance est le coeur d'un organisme et l'économie son système sanguin, alors le néocapitalisme libéral d'aujourd'hui revient à ne faire circuler le sang que dans des organes particulier bien choisis. Il en résulte une nécrose des tissus non irrigués compensée par des injections sanguines tous les 10 ans, puis à terme la mort de l'organisme. Voila où on en est, du moins en Occident. Les modèles chinois et russes de ce point de vue sont bien plus résilients car le flux sanguin est mieux réparti, quoiqu'il reste pas mal de progrès à réaliser dans ce domaine, mais comparé aux USA, il n’y a clairement pas photo. :)
SupprimerMerci pour l'article et au post de Camembert très précis et très pertinent.
RépondreSupprimerMerci :)
SupprimerDétecter et repousser les attaques des Himars américains est difficile en raison de la nature de leurs missiles.
RépondreSupprimerMalgré le fait qu'il y en a actuellement au moins 7 (selon le ministère de la Défense RF, 2 systèmes ont été détruits en Ukraine - éd.) Systèmes lourds américains Himars et MLRS (un analogue avec 12 missiles à chenilles - éd.) , il s'est avéré difficile de repousser les attaques de ces MLRS, ainsi que de détecter les sites de lancement de missiles. La raison en est les missiles eux-mêmes qui, bien qu'ils ne soient pas tactiques, effectuent des manœuvres assez complexes pendant le vol.
Les missiles M30 et M31 transférés à l'arsenal de l'armée ukrainienne suivent une trajectoire complexe comparable aux missiles tactiques modernes. En raison du vol le long d'une trajectoire quasi-balistique, il est possible de déterminer le site de lancement exact uniquement en comparant les données de trois radars de contre-batterie, cependant, de tels calculs du point de lancement prennent beaucoup de temps et au moment où la frappe est frappé, le MLRS se déplace vers d'autres positions. C'est probablement pour cette raison que les forces armées utilisent de tels systèmes la nuit, car cela minimise les chances de détection par des véhicules aériens sans pilote.
Pour des raisons similaires, il est très difficile d'intercepter de tels missiles - cela ne peut être fait que pendant que le missile est soulevé à sa hauteur d'origine, cependant, en tenant compte de la vitesse de vol de ces missiles, au moment où l'anti-missile est lancé , la trajectoire sera déjà modifiée.
Selon la partie ukrainienne, dans les trois prochaines semaines, 21 systèmes MLRS et Himars seront en Ukraine.
Подробнее на: https://avia-pro.fr/news/iz-za-osobennostey-amerikanskih-raket-dlya-himars-postavlennyh-na-ukrainu-ih-slozhno-obnaruzhit
Alors comme des frappes vont être effectuées à 200 km à l'intérieur de la Russie, Poutine va t-il sortir de son sommeil car là il va falloir mobiliser et passer aux choses sérieuses, un porte-avion américains coulés par un zircon + destruction des satellites ... (toujours impliqués dans les frappes sur les russes ...) Hohé Poutine faut se réveiller !
Une trentaine de pays fournissent des aides diverses à l'Ukraine, mais principalement militaires. Cela prend de plus en plus un aspect de coalition internationale contre la Russie.
RépondreSupprimerBilan des armements occidentaux livrés à l'Ukraine
Par Observateur Continental 08.07.2022
https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4043
"...Si l'intérêt américain est évident, quel est l'intérêt des pays européens ? ..."
RépondreSupprimerLes "pays européens" ont été volontairement transformés progressivement en coquilles vides (à une exception près). Leurs dirigeants sont tous (à un Orban près) des participants actifs au "projet globaliste" déployé par le régime de Washington. Peuples et Nations d'Europe et d'ailleurs doivent être envoyés définitivement aux oubliettes. Aujourd'hui, les populations européennes sont en train d'être spoliées financièrement, économiquement, socialement et culturellement par ces dirigeants dévoyés, et selon des programmes développés à cet effet par l'UE, dont le "Green Deal" (compatible, notons-nous au passage, avec les centrales au charbon...).
Dans le commentaire de l' Anonyme "9 juillet 2022 à 18:24", on lit : "La crise économique qui se développe en Allemagne est un cas fascinant d'auto-destruction". Je ne pense pas qu'il s'agisse d'auto-destruction. Les élites globalistes qui dirigent l'Allemagne ne font plus partie de la "nation allemande", ni du "peuple allemand", ces gens sont "hors-sol" et ils veulent détruire la "société allemande", le "modèle allemand". Ils utilisent pour cela l'arsenal de décisions politiques et économiques nécessaire et suffisant pour raser tout ce qui a fait l'Allemagne depuis des siècles. Ce n'est donc pas l'Allemagne qui s'auto-détruit. Ce sont les exécutants du globalisme qui détruisent l'Allemagne. Il en va de même avec les autres pays du "Global West".
Quant aux dirigeants Ukrainiens incompétents, aveugles et dupés, ils font massacrer le peuple ukrainien pour les valeurs des élites globalistes de l'"Occident" (États-Unis, UE, Australie, Nouvelle Zélande et Japon), qui sont lâches et refusent, comme l'a dit ouvertement M. Rutte, de combattre la Russie militairement.
La Russie est en réalité soutenue dans sa démarche multipolaire par tout le reste du monde, c'est-à-dire la majorité des pays et de la population sur terre. Nous assistons à un moment décisif de la lutte entre deux visions de l'avenir de notre monde. Ce ne sont pas quelques himars de plus ou de moins qui changeront l'issue de la lutte. Plus jamais le monde ne ressemblera à ce qu'il était le 23 février 2022. Et si, plus tard, un jour, un "globalisme " finissait par s'imposer, il sera sous obédience chinoise.
Tout-à-fait Serge. Comme l'a rappelé Bellefontaine ici dans un de ses commentaires récents, la doctrine de l'OTAN via Lord Ismay, un de ses premiers secrétaires généraux dans les années 50, est toujours d'actualité et se résume à "American in, Germany down, Russia out". La seule différence aujourd'hui est l'Europe de l'Ouest qu'il a fallu agrandir et centraliser sous un pouvoir unique (l'UE et sa Commission de Bruxelles) pour mieux la contrôler. Le reste, c'est du Zbigniew Brzeziński pur jus (très convaincant auprès des élites américaines, foncièrement stupide quand à sa stratégie assise sur l'empêchement de l'Allemagne d'avoir des relations avec la Russie et recréer l'Intermarium polonais). Aujourd'hui, les plans US sont clairs : tuer l'Allemagne trop puissante, et asservir l'UE en l'utilisant contre la Russie. Ceci s'est fait en sélectionnant et en contrôlant les élites ("hors sol" comme vous l'avez parfaitement souligné) de chaque pays européen (American Young Leaders, Davos Young Leaders...) qui sont russophobes et otaniens jusqu'aux ongles. Une trahison des souverainetés nationales qui nous coûtera très cher et qui fera regretter aux Européens que nous sommes d'avoir accepté le projet de traité de l'UE de 2005 rebaptisé Traité de Lisbonne et imposé dans l'hexagone par les élites pro-américaines et anti-françaises comme Sarkozy, Hollande et Macron (avec en article 42 la défense de l’UE assurée par l’OTAN). Les Français étant dans leur globalité maintenant totalement "désinstruits" et "déculturés", on est reparti pour encore 5 ans de macronisme et ça ne va pas être une partie de plaisir avec un Macron qui veut la guerre contre Poutine et qui veut nous rejouer la fable de La Fontaine "La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf".
SupprimerLes plans américains visent à s'appuyer sur la Pologne pour recréer "l'Intermarium", un regroupement de pays autour de la Pologne qui vont des pays Baltes à la Mer Noire. Cet ex-empire centré sur et géré par la Pologne serait soi-disant un rempart contre la Russie, le centre de gravité des forces du mal si l’on en croit la rhétorique métaphysique des élites néoconservatrices américaines (rappelons-nous George W. Bush et son expression théologique « the axis of evil » après les attentats du 11/9).
RépondreSupprimerOn a toujours sous-estimé la haine atavique des élites polonaises vis-à-vis de la Russie. Les Polonais curieusement ont toujours dans la tête leurs combats contre les Cosaques et les chevaliers Teutoniques. On vient d'en avoir un exemple magnifique avec le fameux et fumeux Lech Walesa qui ne propose rien de moins de que génocider les Russes en les faisant passer de 144 millions à moins de 50 millions. Quel idée magnifique ! Surtout venant de la part d’un chrétien qui a été patron d’un syndicat de gauche (Solidarnösc). On a l’impression d’être revenu en 1933 quand Hitler a été élu chancelier du Reich. Mais c'est très bien, les masques commencent à tomber. On sait qui sont les ennemis directs de la Russie, en plus du trio USA - OTAN - UE : la Pologne. Et le conflit du Donbass devrait fournir une opportunité à Poutine pour traiter ce problème qui est un caillou acéré qui traîne dans les chaussures de la Russie depuis trop longtemps :
https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-lech-walesa-suggere-de-ramener-la-russie-a-moins-de-50-millions-d-habitants-20220710
Je pense que si l Ukraine bombarde la Russie et des zones de civiles alors il faut saisir la justice internationale pour crimes de guerre .
RépondreSupprimerSaisir la justice internationale ? Euh, laquelle s'il vous plaît ? Car personnellement, je ne vois pas d’organismes aujourd'hui capables d'assurer ce rôle. Les structures existantes (ONU, etc.) ont été noyautées par les USA et l'OTAN (ce qui revient au même, l'OTAN étant une annexe du Pentagone) et les USA ne reconnaissent pas les compétences de la CPI (Cour Pénale Internationale). Et pour cause, les USA seraient condamnés très lourdement pour 70 ans de conflits militaires sanglants notamment contre des civils dans pratiquement tous les continents, s'ils reconnaissaient la moindre structure de justice internationale. Mais cela ne les empêche pas de dire le coeur sur la main "In God We Trust". Se prenant pour les envoyés de Dieu sur Terre, les élites américaines se croient tout permis. Le premier pays qui est en désaccord avec cette idée se verra envoyer quelques missiles en guise de réponse diplomatique. Du moins, les pays petits et fragiles. Pour ce qui est des grandes puissances rivales, les USA utilisent des techniques de contournement comme faire la guerre à la Russie via l'Ukraine et l'UE utilisées comme chevaux de Troie.
SupprimerIl nous reste tout de même à décrypter l'énigme allemand. L'hypothèse d'un "grand retour" progressif de la géopolitique allemande au centre de l'Europe paraît-elle vraiment impensable ?
RépondreSupprimerBien que peu ou pas médiatisé, le lobby industriel allemand continue de faire pression auprès de Scholtz. Certains officiels de l'Etat fédéral les rejoignent sur l'idée convergente de la remise en question de l'OTAN. Pour l'économie allemande il s'agit de 240 milliard de dollars qui pèsent dans le grand jeu contre les promesses des Etats-Unis...
L’Allemagne, pour rester compétitive, aurait intérêt à refuser catégoriquement l'embargo sur le gaz russe. Le North Stream-2 n'attendrait donc que son heure ?
Tout ne se jouerait donc pas seulement sur le champ de bataille en Ukraine ? Le domino de Kaboul arrive à Kiev avec comme destination finale Washington en novembre... Verra-t-on bientôt "les ayatollahs atlantistes de l'UE" démissionner en cascade avant l'automne ?
Sinon, on est dedans jusqu'aux yeux...
Que pensent les Russes de la contre-offensive massive (avec environ un million d'hommes) que préparent vraisemblablement les autorités ukrainiennes ? Bien entendu avec de l'équipement occidental et un désir farouche d'en découdre qui ne présage rien de très rassurant.
RépondreSupprimerAH AH AH ! J'ai vu la chose et j'ai aussi écouté certains analystes qui suivent le sujet de près. Tout le monde rigole. Alors, Zelensky comme ça, se prend pour Napoléon et va montrer aux Russes de quel bois il se chauffe ? Attention les yeux, Le grand Zelensky a donné des ordres à ses généraux ! Le ministre de la Défense (j'ai failli écrire "le sinistre de la défonce" vu le grand amour de Zelenski et de ses acolytes pour les stupéfiants très puissants) a sorti un chiffre de son chapeau : il aurait UN MILLION DE SOLDATS d'élites cachés quelque part en Ukraine. Wouahhhh ! Trop fort ce gars ! On ne sait pas d'où il les sort ses soldats d'élites, mais attention, ça va cartonner ! Comme disait Poutine et Lavrov, "Vous voulez nous laminer ? Ah bien, ne vous gênez surtout pas pour nous, allez-y, on vous regarde...". MDR. Tout ce qu'il reste aux clowns de ce régime kiévien illégitime et aux abois (il a fait le contraire de ce qu'il a promis aux électeurs et a entraîné le pays dans le chaos le plus total), c'est la tchatche, le verbe haut, et une tonne de baratin hallucinatoire. Faut qu'il arrête la schnouf le père Zelensky. Bon je dis ça, mais je n'ai rien dit. Maintenant, Poutine a décidé de donner la nationalité russe à tout ukrainien qui la demande. Bon, le signal est clair, le cas du Donbass est réglé, il passe à la vitesse supérieure en projetant d'annexer l'ensemble de l'Ukraine. Et à mon avis, on n'a encore rien vu. Les USA et l'UE auraient des contacts "secrets" avec le Kremlin, tellement secrets que tout le monde est au courant (LOL). Ils essaient de négocier avec Poutine un armistice en sous-main, car apparemment, Zelensky a pris son rôle de président fantoche trop au sérieux et est devenu incontrôlable. Il se prend pour Churchill comme Boris Johnson, il a dû trop lire le discours du « We shall never surrender ! » du 4 juin 1940. Le problème est que les USA et l'UE n'ont pas grand chose à mettre sur la table en ce qui concerne d'abord la réduction de voilure de l'OTAN qui s'est métastasé dans les pays scandinaves et ensuite les munitions et autres armes occidentales qui arrivent encore en Ukraine via la Pologne. A mon avis, Poutine va les ignorer, continuer à grignoter et à digérer l'Ukraine et remplir ses poches de l'argent fourni par les sanctions. Il est en train de baisser doucement mais sûrement les approvisionnements de l'Europe en hydrocarbures. Il attend de voir où se trouve le seuil de la douleur à partir duquel les clowns de Bruxelles se mettront à genoux et vont déclarer forfait. Les mouvements sociaux un peu partout en Europe vont en effet rappeler aux hauts fonctionnaires de la Commission Européenne qu'ils peuvent se retrouver dans la même situation que l'aristocratie française en 1789. L'éviction de Boris Johnson et l'impeachment probable de Biden (en train de préparer lamentablement son voyage chez les Saoudiens pour quémander de l'aide) doit en faire réfléchir plus d'un. Trudeau, Macron, Draghi et Rutte sont les prochains sur la liste. Von der Leyen doit être en train de planquer son fric dans des paradis fiscaux et demander discrètement la nationalité de pays peu regardant sur les antécédents judiciaires (les pays qui vendent leur nationalité avec avantages juridiques sont pléthore, ce n'est pas Carlos Ghosn qui me contredira...). Tout ça sent le roussi, et nous indique que la Russie a pratiquement gagné son bras de force contre les USA et ses satellites (OTAN + UE). Bravo ! Nous sommes en train d'entrer dans un nouvel ordre mondial réellement multipolaire. Et je m'en réjouis.
SupprimerVon der la Haine a la double nationalité allemande/americaine, tout comme lagarde et tout un tas d'insignifiants du gouvernement macron...
SupprimerUn autre exemple : brune poirson née à washington dc
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brune_Poirson
Très bien vu merci ! :)
SupprimerTiens, après Boris Johnson, c'est maintenant au tour de Mario Draghi qui vient de présenter sa démission. LOL. Les rats quittent le navire, les uns après les autres. A qui le tour ? Rutte ? Scholz ? Trudeau ? Macron ? Ardern ?
C'est facile de demander aux autres de se serrer la ceinture mais quand il s'agit de faire de la croissance et de développer la prospérité collective, il n'y a plus personne chez ces clowns de bas étage. LOL.