Cela fait quelque temps que l'on entend le discours médiatique s'articuler sur trois modes : ukrainien - nous ne négocierons pas, nous reprenons le territoire ; américain - il serait bien de négocier et c'est pour cela que l'on continue à fournir des armes à l'Ukraine ; russe - on est toujours prêts à négocier, mais à nos conditions. Après le retrait des forces russes et de l'administration étatique russe de la ville de Kherson, Zelensky, suite à la visite de Sullivan, a annoncé l'acceptation de la capitulation de la Russie. Et son Administration affirme être en mesure de négocier avec n'importe qui en Russie, qui serait prête à cela. Autrement dit, le clan atlantiste, par l'Ukraine, tente de provoquer une trahison intérieure en Russie, seul véritable moyen de faire s'effondrer le pays, puisque le Président Poutine ne peut accepter de telles conditions.
Biden parlait souvent ces derniers temps de l'importance des pourparlers, que l'Ukraine devrait accepter, puisque la Russie disait rester ouverte aux négociations. En fait, il ne s'adressait pas à l'Ukraine, mais préparait le piège pour la Russie, le discours ukrainien étant totalement maîtrisé. Après le retrait des administrations civiles et militaires russes de la ville de Kherson, Zelensky pose les cartes sur la table. Magnanime, il est prêt à accepter la capitulation de la Russie, mais encore avec des garanties.
Ainsi, l'Ukraine est prête a accepter la capitulation de la Russie si :
- l'intégrité territoriale ukrainienne est entièrement restaurée : ce qui concerne donc la Crimée, le Donbass et les territoires rattachés de Kherson et Zaporojie ;
- le Statut de l'ONU est respecté : entre les lignes, l'on doit lire la réforme de l'ONU et la perte par la Russie de son droit de veto, dont l'usage fait par la Russie violerait le Statut ;
- les réparations de guerre sont assurées par la Russie ;
- chaque criminel de guerre sera condamné : ce qui implique un tribunal contre les dirigeants et militaires russes ;
- des garanties sont données pour que cela ne se reproduise pas : cela implique la destruction de l'état russe.
Les conditions avancées sont inacceptables, ce que le sénateur Karassine a déjà déclaré. Elles le sont d'autant plus que ces territoires sont entrés juridiquement, du point de vue du droit constitutionnel russe, dans la Fédération de Russie. Négocier sur la base de ces conditions revient à de la haute trahison, car il s'agit de négocier l'abandon d'une partie du territoire national. Ni le Président, ni les hauts responsables russes, qui le soutiennent, ne peuvent entrer dans ces négociations, ouvertement ou discrètement, sans risquer leur tête - et pas uniquement politiquement.
Et les Ukrainiens savent pertinemment que ces conditions sont inacceptables pour Poutine personnellement. Je cite le conseiller du Président ukrainien, Podoliak :
« Les conditions préalables sont plus importantes, pas la personne qui les accepte. Je ne pense pas que Poutine puisse les accepter."
Et ensuite de préciser, qu'il est prêt à négocier avec toute personne en Russie qui les accepterait :
"Kiev sera prêt pour les négociations avec le politicien, qui acceptera de les mener sur les conditions préliminaires posées par l'Ukraine."
Zelensky d'enfoncer le clou :
"Zelensky a déclaré qu'il ne fermait pas la porte aux négociations avec la Russie, mais avec une Russie "qui sera vraiment prête pour la paix"."
Autrement dit, l'Ukraine appelle à la trahison intérieure en Russie. Sur conseil américain, elle est prête à négocier avec n'importe quel politicien russe, qui à la différence des marionnettes russes d'opposition, exilées et bien connues depuis longtemps pour leur inefficacité, doit être en place en Russie. Le clan atlantiste joue sur la fracture des élites intérieures russes, de l'existence incontestable de ces forces globalistes, qui sabotent le travail. Comme on a pu le voir avec Kherson (voir notre texte ici) : à peine deux semaines après le référendum, alors que l'administration russe s'installait dans la ville, que l'état prenait racine, un travail de sape très efficace a été mené à Moscou pour conduire à l'abandon de la ville. Des voix commencent à sortir, affirmant clairement que cette décision a été l'objet d'un rude combat politique depuis un mois - elle n'aurait donc rien à voir avec la situation militaire actuelle.
Cette stratégie de la trahison intérieure des élites russes est une stratégie, qui a peu de chances de réussir aujourd'hui, mais qui va contribuer à créer des fissures, qu'avec le temps les globalistes vont tenter d'élargir. Comme le déclarait à juste titre Poutine, la Russie ne peut être détruite de l'intérieur.
Mais elle n'est aussi jamais aussi forte, que lorsqu'elle est en danger.
A la lecture de votre article, le refus de Poutine de se rendre au G20 pourrait trouver son explication. Hypothèse farfelue ?
RépondreSupprimerM. Poutine et le G20
Supprimer---------------------------
Temps de guerre ou de paix, tout déplacement/voyage d'un chef de l'État est décidé notamment à l'aune de son agenda, des intérêts étatiques à protéger et des analyses des services de sécurité. Dans le 1er cas il s'agit souvent d'un empêchement, le président se fait représenter par l'ambassadeur ou un délégué. Donc, pas nécessaire de s'interroger sur l'absence de M.Poutine au G20.
D'ailleurs, à ce sujet, observez bien vous verrez qu'en plus de la Russie, il fort possible que certains autre pays soient simplement représentés
Ce sera en tout cas affiché comme une position de faiblesse de Poutine sur le plan international.
SupprimerXi y sera, lui.
Il est humilié par sa défaite de Kherson.
SupprimerPourquoi irait il s'afficher au milieu des autres dirigeants, et boire le calice de la honte jusqu'au bout ?
REMONTADA
Supprimer-----------------
DÉFAITE de M. Poutine? Très tôt de l'affirmer. C'est comme le football : une équipe peut se croire victorieuse après un grand écart de but, puis perdre à la 90è minutes, voire dans le temps additionnel. Wait anb see.
Le problème c’est que ce n’est pas un match de foot mais une guerre avec des morts .
SupprimerIntéressant mais je me permets de reprendre ce point pour le moins trompeur:
Supprimer"Comme on a pu le voir avec Kherson..."
Pas grand chose ou rien à voir avec la politique et possibles traîtres.
A la limite une "victoire" de pure communication (de propagande donc)
Même si il existe une 5ème colonne (Agents/Traitres) en Russie c évident.
Par ailleurs cette décision incombe au Général en chef des armées, AVEC l'aval du ministre de la défense, les deux seraient déjà au Goulag donc, si ils avaient trahi de quelque manière que ce soit.
A l'inverse de la France d'ailleurs, ou on ne trouve aucune opposition sérieuse, plutôt l'inverse, à ce gouvernement fantôche, illégitime et génocidaire.
Concernant Kherson, il s'agit surtout de stratégie militaire et notamment d'approvisionnement sur la rive abandonnée, SCIEMMENT.
J'insiste aussi sur ce point, contrairement à la propagande merdiatique otanazienne et à ses aliénés pour lesquels suffisent, une poignée d'ukronazis en liesse... sur l'autre rive...
Il n'y a pas eu de défaite, ni de victoire, puisque 'il n'y a pas même eu de bataille.
Le retrait en " ordre de bataille " c'est justement çà, prévoir, organiser, ne rien abandonner (pas de matériel ni d'homme).
Retrait clairement PREVU, vu puisque les russes ont même eu le temps d'évacuer environ 115 000 civils ces dernières semaines, qui sinon, se seraient fait massacrés à l'arrivée des ukros.
(C hélas le cas tout de même pour ceux qui ont fait l'erreur de rester et qui ont le malheur d'être russophones comme pas mal d' ukrainiens" : les évacuations ne sont jamais forcées)
Suite...
SupprimerEt retrait des dernières troupes de couverture, ANNONCE par l'état major russe, ouvertement.
A la dernière minute naturellement, après sabotage du pont.
Hors, idem sur ce point, des militaires n'annoncent pas un retrait des positions, sinon, il se font canarder pendant ce retrait ! ;-)
"Nos" merdias seraient si heureux de présenter des vidéos (crédibles pour une fois? ^^) si bataille et victoire il y avait....Ou sont ces vidéos depuis le début du conflit ? ^^
Sur RT peut-être...Mais pas avec le scénario rapporté.
Annoncer un retrait, nos généraux de plateaux le feraient peut-être eux par contre, mais on parle des russes là, çà n'est même pas comparable.
Les ukros ont même craint un piège et attendu + de 24h avant de s'avancer, à force de se faire avoir, car à chaque retrait ( ou redéploiement plutôt ^^) ils s'éloignent de leurs leurs lignes et approvisionnement donc, se retrouvent dans un chaudron et... se font massacrer. (voir front Nord et Nord Est, en pleine steppe, c du billard, rien pour "s'accrocher")
Parler de " Kherson " plutôt que d'une rive est d'ailleurs déjà une erreur.
Son franchissement a couté des millions de vies en 45, la Russie ne l'a pas oublié;
L'erreur, de s'être avancé si loin dans ce bourbier, peut par contre être incriminée au général Lapin, d'ailleurs remercié et remplacé pour çà bien auparavant.
S'avancer au delà d'un fleuve de cette largeur, c prendre le risque énorme de se trouver loin et dans la difficulté d'être soutenu par l'arrière, en hommes, en matériel, en munitions...Et d'être encerclé, ce qui était à 2 doigts d'arriver !
Ajoutez y la menace de destruction du barrage hydraulique en amont, par les tirs de HiMARS qui étaient de + en + pressants et aurait fini par provoquer la mort de dizaines de milliers de civils en + des troupes...
Clairement, les russes se devaient de lâcher cette rive. Bravo donc, décision intelligente et courageuse.
Résultat des courses, ils sont désormais indélogeables, en sécurité et beaucoup mieux à même de poursuivre leurs opérations sur la bonne rive, ne serait-ce qu'au plan logistique...
Et après tout, Odessa reste à portée de missiles...Puis il y a d'autres chemins pour y aller en temps utile.
Cerise sur le gâteau, une position de défense, renforcée de jour en jour, leur permet aussi de redéployer une partie de leurs forces sur d'autres fronts.
N'oubliez pas que la Russie à l'inverse de qu'on fait gober aux niais, préserve ses forces, en hommes surtout. Car ce conflit ne fait que commencer et va prendre une toute autre ampleur bientôt...
Cordialement.
Sur la fracture des ÉLITES intérieures
RépondreSupprimer----------------------------------
Article pertinent comme d'hab., et qui plus est parti d'une situation désespérante pour finir sur une note positive. Quant à la fractures des élites intérieures, cela existe dans chaque pays. Il incombe aux gouvernants - garant de la sécurité nationale - de veiller à tout comportement anti-patri(ot)e.
Ce clown de Zelinsky qui ne tient que par l'argent occidental , exige et impose, les plans de ses maîtres en croyant aveugler tout le monde. C'est pathétiquement dans l'air du temps.
RépondreSupprimerLongue vie à Poutine qui a restauré l'image, le rang et la dignité des peuples de la Sainte Russie. Si les élites russes commettent l'erreur gravissime de le trahir au profit de l'OTAN, personne ne donnera cher de l'existence même de la Russie.
RépondreSupprimer"Longue vie à Poutine qui a restauré l'image, le rang et la dignité des peuples de la Sainte Russie"
SupprimerPoint de vue partagé.
Abandon de la rive ouest à Kherson décision politique ou militaire, Ce qui les reculs successifs de l'armée russe depuis son vraisemblable demi-tour arrière-toute devant Kiev ruinent la crédibilité du pouvoir civil en place à Moscou autant que celle de l'armée russe. Alors que l'armée russe avait, soit disant, la maîtrise totale du ciel et donc une capacité énorme de destructions massives et ciblées.
RépondreSupprimerDans ces conditions, que devient la crédibilité du président russe et de tout l'appareil politique russe ?
Et quels effets sur le moral des troupes sur le terrain ? Jusqu'alors il leur était, soit disant, demandé de modérer l'usage de leurs munitions au combat pour ne pas risquer la vie des populations - une directive incompréhensible pour un soldat qui risque de mourir à tout moment - maintenant on leur ordonne de quitter les positions qu'elles étaient en train de fortifier pour défendre les territoires nouveaux de la patrie. A quoi bon se battre à l'avenir ?
Plus rien ne me semble clair avec ce repli qui a des allures de fuite devant l'ennemi. On peut tout imaginer, jusqu'à un scénario interne pour affaiblir Poutine visant à le remplacer par un atlantiste ou au contraire par un patriote déterminé et qui tient ce qu'il dit.
Que pensent les Russes de tout cela, dans les anciens oblasts ayant voté et obtenu la nationalité russe, en Crimée, à Moscou, et à Vladivostok ?
Dominique
Il faut être réaliste et savoir s'adapter aux situations rencontrées.
Supprimer1) L'attaque de Kiev a eu pour but de fixer les troupes de Kiev qui ne sont pas allées sur d'autres fronts.
C'est l'objectif du corps commun "Belarus - Russie" qui se trouve en Biélorussie et qui a été récemment créé.
Kiev est obligé de créer une ligne de fortifications et de faire stationner des "troupes d'intervalle" entre 2 fortifications, chaque fois qu'il y a une rupture de la ligne fortifiée.
2) Les Dirigeants de la Russie = faire le moins de victimes civiles
==> Absence de frappes massives, technique largement utilisée par les USA et leurs serviles larbins (ex : Irak, Syrie) et quelquefois avec des armes interdites comme le napalm (ex : Vietnam, Algérie)
3) Quel est le but de l'Opération Militaire Spéciale : porter assistance aux populations du Donbass bombardées par Kiev.
Il faut que le contingent militaire russe se recentre sur sa mission.
La RPD n'est toujours pas libérée.
4) Au cours de l'opération, les observateurs se sont aperçus que "l'OTAN était en Ukraine" même si ce pays ne fait pas partie de l'OTAN.
On y trouve des militaires issus de nombreux pays de l'OTAN (américains, français, anglais, canadiens, polonais, lettons).
Les pays de l'alliance militaire occidentale font la guerre à la Russie sans l'avoir déclaré.
Exemple : la France
Depuis 1958, l'alinéa 1er de l'article 35 de la Constitution de la République Française n'a jamais n'a jamais été mis en application au cours de la Cinquième République : les opérations militaires menées par la France n'ont pas pris la forme d'une déclaration de guerre.
Des voix commencent à sortir, affirmant clairement que cette décision a été l'objet d'un rude combat politique depuis un mois - elle n'aurait donc rien à voir avec la situation militaire actuelle.
RépondreSupprimerEt voilà... Le pot-aux-roses qui se dévoile.
Comme ils ne se pas très finauds dans leurs mensonges ( à l'ancienne, c'est pas un truc bien léché comme le 11/09), la vérité éclate assez vite.
Le discours sur le barrage, les missiles n'est que de l'enfumage pour l'opinion interne russe .
De même qu'une décision de cette gravité n'a pu être prise par un général quelle que soit son importance, mais par le chef suprême.
Le plus ironique/triste, c'est que les militaires à qui on a fait porter la responsabilité de cette cession territoriale, y sont probablement opposés en leur fors intérieur.
Les vrais responsables de cette trahison ( il faut dire le mot) sont Poutine et ses conseillers de l'ombre; et personne en Russie n'a les moyens de s'opposer à eux .
Ceux qui essaient, finissent comme le vice gouverneur de Kherson... Un très regrettable accident de la route.
Avec une clique/mafia pareille à sa tête, l'avenir de la Russie s'annonce bien sombre.
Mais arrêtez, vous devenez pénible!!!!!!!!
SupprimerEt qu'auriez-vous dit à Koutouzov qui a abandonné Moscou à Napoléon ?
SupprimerTiihison
SupprimerVotre précédent article et ce dernier donne un tableau assez dramatique de la situation, probablement assez proche de la vérité de situation. Pour un observateur extérieur, les menaces répétées de Poutine ("nous viserons aussi les centres de décisions - nous n'avons rien commencer encore de sérieux en Ukraine") apparaissent désormais comme du flan, un bluff d'amateur. C'est très inquiétant car si dans les premiers mois de l'opération la Russie semblait crédible, elle ne l'est plus du tout. "Négociations secrètes, échecs militaires, abandon de territoires russes et même capitulation"... Tout cela ressemble à un terrible échec dont on se demande comment la Russie pourra s'extirper. Et que que les populations qui ont récemment voté leur adhésion à la Russie ne peuvent ressentir cela que comme une haute trahison. La perte de crédit de Moscou sur la scène internationale des non-alignés pourraient aussi avoir des conséquences terribles.
RépondreSupprimerA moins d'une offensive rapide et d'une immense ampleur (et réussie), plus au nord pour rétablir cette crédibilité, il y a de forte chance pour que tout cela se termine exactement comme les Américains l'avaient prévu.
"il y a de forte chance pour que tout cela se termine exactement comme les Américains l'avaient prévu."
SupprimerEst-ce à dire que les USA vont utiliser la bombe atomique ?
En 1945, c'est un président US démocrate qui a fait larguer 2 bombes atomiques au-dessus du Japon.
Pour cet exploit, il n'a jamais été poursuivi, ni condamné.
"A moins d'une offensive rapide et d'une immense ampleur (et réussie), plus au nord pour rétablir cette crédibilité."
SupprimerIl n'y aura vraisemblablement pas d'offensive.
Le dispositif militaire russe sur le terrain, évoque plutôt la défensive que l'offensive.
Zaporoje ne sera pas prise, pas plus que Kharkov
Ils ne parviennent même pas à investir la modeste ville de Bakhmut après plus de six mois de siège ; c'est un constat factuel, même pas une analyse.
Odessa et Nikolaev , les Russes y ont définitivement renoncé en refluant a l'est du Dniepr.
S'ils parviennent à maintenir leurs positions face aux attaques adverses, ils auront bien de la chance, vu la faiblesse de leur outil militaire et l'indécision crasse de leurs politiques.
Contre un adversaire fort et déterminé, ils auraient déjà été envahis du côté de Koursk ou de Belgorod.
Quelque part ils doivent une fière chandelle aux US, qui empêchent les Ukrainiens de franchir la frontière russe dans les zones précitées .
Ce qui est un comble en soi.
Par la mobilisation, Poutine a créé les conditions de la victoire finale. Les mobilisés commencent à arriver sur zone et depuis un mois l'AFU accumule les défaites et pertes de territoire dans le Donbass.
SupprimerJe pense qu'à la fin de la raspoutitsa, lorsque toutes les nouvelles unités auront été déployées, y compris celles provenant de Kherson, la grande offensive débutera.
Par ailleurs je vous signale que Poutine a déjà donné un avant-goût de ce que seront les choses sérieuses. 40% du potentiel électrique ukrainien détruit en 48 heures, ça vous parle ?
"la Russie ne peut être détruite de l'intérieur" le président Poutine n'a certainement pas dit cela simplement pour ajouter une phrase de plus à son discours. Ce n'est pas son habitude. Chaque phrase est pesée, pensée. À bon entendeur, comprendre : ennemi intérieur, tu es identifié, je ne te laisserai pas faire.
RépondreSupprimerEspérons seulement que le président Poutine ne laisse pas à l'ennemi intérieur trop de temps. Sinon cet ennemi va s'organiser toujours plus (il l'est déjà). Et qu'il n'y ait pas de retrait stratégique, sous forme de concessions politiques…
Mais elle (Russie) n'est aussi jamais aussi forte, que lorsqu'elle est en danger.
RépondreSupprimerCertes, mais il faut la purger d'abord.
Et le purgatif doit être vachement costaud, vu la taille des parasites qui s'accrochent à sa muqueuse digestive.
Les thèmes soulevés par cet article sont trés actuels. La Russie à nos jours est un pays vaste et étherogène, composé de nombreuses minorités. Les défis qui attendent les russes sont sourtout internes. Complôts, intrigues, sabotages sans mentionner la figure du traître toujours présente dans l'histoire de ce grand pays. Les ucraniens ont un trés serieux problème de traîtres, il suffît de voir les criminels qui dirigent leurs pays. Le positif c'est que une trahison ne dure jamais longtemps, tôt ou tard elle tombe dans propres piéges.
RépondreSupprimerLes anglo-américains sont des champions dans ce domaine mais hélas pour eux/elles se trouvent dans le stade finale de ce cycle.
Heuresement M. Poutin est moins candide de M. Chavez du Venezuela. Il est certain que lui passerait quelque chose de mauvais s'il voudrait participer aux rendez-vous internationaux.
Je trouve l'idée de negocier selon les termes du gouvernement ucranien une boutade PR sans aucune rélevance. Le societés de l'Occident sont en train de changer leure posture sur Zelensky et Cie., lentement mais sûrement.
Le positif c'est que une trahison ne dure jamais longtemps, tôt ou tard elle tombe dans ses propres piéges
SupprimerOuais...
En France on attend toujours...
Complots, intrigues, sabotages sans mentionner la figure du traître toujours présente dans l'histoire de ce grand pays
SupprimerLes Russes sont les héritiers de Byzance, on a tendance à l'oublier en occident.
Ils sont donc sujets aux querelles byzantines interminables, c'est un peu leur maladie chronique d'ordre génétique.
l'URSS qui avait méchamment dépoussiéré cet empire, avait cet avantage politique de savoir trancher dans le vif.
Poutine a ressuscité le tsarisme et ses vieux travers: ses boyards à lui s'appellent oligarques.
Même le mot oligarque à un côté grec/byzantin.
Ne manquent plus que les généraux stratagos et les nouveaux thèmes d'Ukraine.
Espérons que la Byzance moscovite ne finisse pas comme l'ancienne à discuter du sexe des anges pendant que l'ennemi assiège la ville.
TRT: les troupes ukrainiennes accueillies avec joie à Kherson (https://www.trtworld.com/europe/ukraine-troops-met-with-joy-in-kherson-as-russia-vacates-biggest-prize-62477). De quel côté sont donc les "libérateurs"?
RépondreSupprimerRestons prudent : de telles images sont évidemment de la propagande.
SupprimerVotre source n'est pas fiable. Quand on lit d'autres articles, on voit très bien qu'il s'agit d'un site de désinformation clairement anti-Russe. Méfions-nous des images. Il est facile de les créer et de les modifier. Qui sont ces gens ? Quand? Reuters est une agence de propagande anti-Russe. Ces images sont plus que suspectes et sont plus probablement de la mise en scène que de l'information.
SupprimerKarine t'as raison, absolument raison.
RépondreSupprimerD'autres voix disent que la Russie a volontairement abandonné, temporairement, Kherson et qu'une fois la ville vidée de ses habitants, les troupes russes pourront écraser les troupes otanokievienne sans retenue...
RépondreSupprimerPar ailleurs, l'argent toujours à l'affut est sans doute à la manoeuvre pour servir la trahison, le mensonge, les boucheries pour le capitalisme, même en Russie. En France, elle est au commandement avec l'insecte étoilé qui fait rire toute la planète.
La Russie traverse une passe difficile ? Raison de plus de serrer les rangs et ne pas se laisser aller à des discours défaitistes qui in fine ne servent que l ennemi. C est dans l adversité qu on voit qui sont vos vrais amis. La magnanimité a l égard de la canaille ukro-atlantiste,ce sera pour plus tard, a la Victoire.
RépondreSupprimerEuh, non, pas du tout...
SupprimerParce que le régime ferait face à des revers, il serait interdit de s'interroger sur les véritables responsables de la défaite?
C'est un argument utilisé par le pouvoir en place, pour éviter d'avoir à rendre des comptes de ses fautes.
Bien au contraire, il faut déterminer qui est responsable de cette situation et l'écarter rapidement de la gestion des affaires, afin d'éviter de nouveaux désastres.
Assez simple, c'est de la logique fondamentale.
La difficulté réside plutôt dans, comment faire pour contraindre le régime à faire la lumière en toute transparence sur certains événements.
Mission périlleuse; certains, beaucoup, en sont revenus les pieds devant, ou en pièces détachées.
Si les écrits de cet article sont vrais : https://brunobertez.com/2022/11/11/le-deroulement-etrange-de-loperation-speciale/
RépondreSupprimerc'est une trahison du peuple russe...
lors de la campagne francaise il y avait les memes discours, l'armee reculait et semblait abandonner, incomprehension de la population.
RépondreSupprimerce repli de l'autre cote du fleuve est credible, c'est loin d'etre termine.
j'irai passer mes prochaines vacances d'ete a Odessa, en Russie.
Si je pouvais humblement suggérer à Madame KB de publier les mêmes textes en Russe pour un public Russe (si ce n'est déjà fait), afin de confronter les commentaires et les points-de-vue des russophones, par rapport à ceux des francophones.
RépondreSupprimerCe serait un moyen de comparer les mentalités des uns et des autres.
Normalement les francophones qui ne sont pas impliqués charnellement et directement dans ce conflit devraient avoir un point de vue plus équilibré et distancié.
A moins que ce ne soit l'inverse, vu cette mentalité typiquement française qui consiste à se diviser en deux camps pour se déchirer; ce qui serait assez drôle quand même, malgré les circonstances dramatiques.
"Comme le déclarait à juste titre Poutine, la Russie ne peut être détruite de l'intérieur"
RépondreSupprimerIl est vrai que lorsqu'on zappe sur les chaînes "d'information" françaises on est frappé par le nombre de Russes qui bavent matin midi et soir sur leur (ancien) pays. En général ils tapent plus fort sur la Russie que le plus débile agent de propagande ukrainien...
Mention spéciale au traître - au sens plein du terme - Sergueï Jirnov, qui doit négocier la protection dont il bénéficie de la part de la DGSE en échange "d'analyses" de la guerre 100% foireuses et mensongères.
Nanker
Kherson s'inscrirait dans une phase diplomatique intense qui pourrait conduire la Russie à obtenir les garanties sur l'Ukraine et l'arrêt définitif de l'expansionnisme otanien...C'est ce que développe en creux cet article : https://brunobertez.com/2022/11/12/apres-le-retrait-tactique-evident-de-kherson-quelle-est-la-strategie/... Ce qui n'est que conditionnel et suppose un renversement des positions de l'Occident collectif à peu près à 180 degrés...
RépondreSupprimerChère Karine,
RépondreSupprimerPourrez vous nous dire ce que pensent les Russes de la situation ?
Et nous indiquer des médias internet russes permettant de se renseigner, en anglais ou mieux en francais, depuis la France ?
Chacun d'entre nous parvient à trouver quelques rares sources de qualités, comme la vôtre, mais évidemment nous sommes plutôt démunis pour rechercher des informations en Russie même, de par la langue.
La censure du gouvernement français nous a par alleurs coupé de RT, Sputnik etc. médias russes en France, et récemment a conduit Rumble à cesser sa diffusion en France, il reste le site du kremlin.ru qui a une version anglaise.
J'ai essayé de chercher en utilisant le moteur yandex.ru sans être satisfait de mes recherches. Côté yutube, la recherche de chaînes de ytubers en langue française ou anglaise n'est pas évidente et les algorithmes de YT ne les mettent pas an avant. J'ai finalement trouvé au cours du temps seulement un jeune Français , un Russe craignant tout de l'Etat russe et... qui vient de s'exiler, et un Russe qui montre la beauté des villes et... les magasins regogeants de vivres et de biens de consommation. Au final c'est donc insatisfaisant.
Nous avons en France quelques associations franco-russes qui disposent toujours de sites ; et des personnes individuelles de qualuté qui ont des comptes youtube ( pas évidentes à trouver ) mais la guerre ne leur permet plus de parler aussi librement qu'avant.
Bien à vous, et un grand Merci pour tout ce que vous apportez.
Dominique
Je signale un blog tenu par un français qui se consacre à la géopolitique et dont la qualité des analyses sur l'affrontement entre les mondes unipolaire et multipolaire est remarquable.
RépondreSupprimerIl vient de publier un article sur la Russie.
https://www.chroniquesdugrandjeu.com/2022/09/russie-le-moment-1904.html
Bien à vous.
Trahison des élites, ou remplacement de mauvaises élites en place par de bonnes élites ?
RépondreSupprimerLa question du remplacement parait devoir être posée, au constat de ce fiasco militaire. Car il s'agit d'un fiasco.
Rien que pour Donetsk, cette ville continue d'être bombardée par l'armée ukrainienne toujours installée à quelques kilomêtres de la ville. Avec la différence que se sont maintenant des canons français CAESAR et ses missiles américains HIMARS qui atteignent avec une très grande précision les quartiers résidentiels de Donetsk et autour.
L'argument des "fortifications indestructibles" des Ukrainiens autour de l'ouest de la ville ne tient plus depuis que la puissante armée russe a pris le relai des militaires de la République de Donetsk. Il y avait forcément, depuis 8 mois, des moyens militaires pour au moins encercler ces fortifications et empêcher son ravitaillement. ( Je mentionne au passage que devant des obstacles imprenables, faute de bombardiers, de bombes guidées par GPS, de tanks et de parachutistes, etc., des mineurs affectés de l'armée française de 1914 18 et des mineurs creusaient à la main des souterrains profonds, posaient de rails et les sapeurs faisaient sauter les positions ennemies avec des charges de centaines kilos d'explosifs )
La protection des russophones et la libération du Donbass dans sa totalité passait par une attaque stratégique au delà ( à l'Est ) de ces zônes du Donbass dont je ceux bien croire que le relief ingrat et la densité des batiments industriels et civils rendent difficile et meurtrière depuis la frontière entre Ukraine et République du Donbass.
Rien que ce constat consternant montre que les "élites" censées être le haut commandement militaire russe n'ont pas été à la hauteur. Le sont-elles devenues et alors que le ministre Chougoï est toujours en place ?
La question pourrait concerner également le pouvoir civil qui a déclenché cette OMS, sans réaliser qu'il s'agissait d'une guerre avec les moyens et la stratégie que cela nécessitait, avec trop peu de moyens et une stratégie qui s'est avérée être imbécile.
Vladimir Poutine est concerné car ayant pourtant une formation liée au renseignement ( mais au renseignement plus civil que militaire ) il aurait donc décidé sans être correctement informé de la situation des forces. Et au-delà de sa personne, la présidence et l'appareil d'état dans son ensemble sont concernés. Sur ce point ce n'est qu'une opinion.
Bien à vous
Pour simplifier à l'extrême, c'est toujours bon quand on se perd dans la complexité :
SupprimerSoit il ne savent pas comment faire: état major nul.
Soit il ne peuvent pas faire : outil militaire de piètre qualité.
Soit ils ne veulent pas faire: Aha... Trahison politique.
C'est nécessairement l'un des trois, ou un mélange des trois où l'un des aspects domine les deux autres.
"Je signale un blog tenu par un Français qui se consacre à la géopolitique et dont la qualité des analyses sur l'affrontement entre les mondes unipolaire et multipolaire est remarquable"
RépondreSupprimerOui il s'agit de Christian Grelling. Mais amha cet homme se met le doigt dans l'oeil depuis le début de l'intervention russe en Ukraine. Comme en témoigne le papier que vous mentionnez dans lequel C.G. compare la situation actuelle à celle de... 1904 (pourquoi ne pas remonter à la bataille de la Poltava pendant qu'on y est?).
Et puis cette manie qu'a Christian Greiling de citer souvent un remarquable et prophétique livre signé... Greiling Christian me crispe un peu.
Bon c'est toujours mieux que de lire le blog de Michel Goya...
Nanker
Nanker
SupprimerFouillez ce blog avant de critiquer. Oceanis Géopoliticus ne cite jamais son nom c'est exceptionnel
A quoi bon détailler les conditions délirantes exigées par l'Ukraine pour négocier après le retrait de Kherson ? L'important est de rappeler (comme souvent) l'influence en Russie d'un courant globaliste, lequel n'aura jamais pour patrie que Le Pognon et qu'on aurait grand tort de minimiser.
RépondreSupprimerLa suite...
RépondreSupprimerPendant que les Russes construisent des fortifications sur la rive est de Dniepr, que font les Ukrainiens ?
Réponse: topwar.ru du 13/11
Le commandement des forces armées ukrainiennes transfère des forces supplémentaires dans la direction de Zaporozhye, retirant des unités de la direction de Kherson. Selon Rogov, environ 40 000 militaires des Forces armées ukrainiennes sont transférés et cela prendra environ deux à trois semaines, après quoi une offensive pourrait suivre.
Et voilà...
La perte de Kherson a libéré 40.000 hommes de plus pour l'armée ukrainienne, lesquels seront utilisés pour attaquer la région de Zaporoje et couper le dispositif russe en deux.
Bravo qui?
Des lumières vraiment ces généraux russes, de vrais joueurs d'échecs.
Gamelin doit jubiler de là où il est.
Les Russes sont à une bataille de l'échec complet en Ukraine.
Sur le papier la comparaison semble en faveur des Ukrainiens, pour l'instant, mais je persiste à penser que si Kherson était devenu le Stalingrad ukrainien, les Russes se seraient épuisés à ravitailler et renforcer la poche, avec un sérieux risque de catastrophe. La situation actuelle est plus saine pour les Russes. N'oubliez pas non plus les 300 000 mobilisés, qui sont la clé de la victoire. Déjà dans le Donbass où ils commencent à arriver, l'AFU ne fait que reculer depuis un mois !
SupprimerOn est en droit de douter des futures performances des mobilisés.
SupprimerCe ne sera pas des Rambos prêts à tout casser, mais des recrues , des "bleus", qui auront tout à apprendre sur le champ de bataille.
Et puis ce nombre reste insuffisant pour donner la supériorité numérique aux Russes.
On les voit mal se lancer dans des offensives de grande ampleur; mais plutôt d'essayer, tant bien que mal, de tenir le terrain.
L'offensive d'hiver sera ukrainienne selon toute probabilité.
Au printemps 2023, peut-être que....si la paix de compromission n'est pas signée avant.
300.000 ça semble un peu "light" en face du vivier quasiment intarissable du camp ennemi.
SupprimerLe citron ukrainien qui n'a pas encore donné ses dernières gouttes.
Et le reste du réservoir humain sur lequel peut compter l'OTAN est pratiquement inépuisable :
Mercenaires anglo-saxons, Latinos, unités polonaises et baltes, Caucasiens, le reste des pays d'Europe de l'est , jihadistes en tous genres, fascistes en tous genres, etc ..
Même les invincibles deux pelés et trois tondus français qui se mettent de la partie.
C'est dire...
Des vagues et des vagues humaines, prêtes à s'écraser contre les défenses russes; qui ont intérêt à être solides.
Quel défaitisme les Anonymes courageux ! (au fait pour signer de votre pseudo, sous "Ajouter un commentaire en tant que" il suffit de cliquer sur Nom/URL)
SupprimerAdmettez que les "bleus" russes ne sont pas pires que les mercenaires de la terre entière. La semaine dernière une unité de Polonais a refusé de retourner dans le hachoir à viande, et des soldats Ukrainiens leur ont tiré dessus pour les empêcher de retraiter...
En outre je crois volontiers Poutine quand il dit qu'en Ukraine il n'a encore rien commencé de sérieux. 40 % du potentiel électrique ukrainien détruit en 48 heures, c'est du sérieux ?
Une fois bien informé et nullement impressionné par les discours de la "pensée magique" du camp-du-bien, les élites retrouveront la raison et mesureront enfin à sa juste valeur la position de la Russie.
RépondreSupprimerEspérer la trahison interne à Moscou paraît étrange. Scholtz renoue avec la politique de ses prédécesseurs. Les BRICS et la communauté internationale continuent de négocier avec Moscou alors que depuis la rencontre US-Chine à Anchorage en 2021 les claquements de porte au nez de Washington ne font que s'accentuer.
Les élites du camp-du-bien sont en plein désarroi. Ils tâtonnent et improvisent.
Aujourd'hui à Kherson: première visite de Zelensky en "Russie"?
RépondreSupprimerL'AIEA appelle la Russie à « abandonner ses revendications infondées de propriété de la centrale nucléaire de Zaporijjia, de retirer immédiatement ses forces militaires et son personnel de la centrale, et de cesser toute action contre et sur la centrale, ainsi que dans toute autre centrale nucléaire d'Ukraine ». (Le Parisien)
RépondreSupprimerL'inspection a eu lieu le 1er septembre. Il leur a fallu deux mois et demi avant de pondre une injonction aussi lumineuse ?
SupprimerExprimé différemment je dirais qu'il a fallu que les Occidentaux leur tordent le bras pendant deux moi et demi avant qu'ils finissent par céder...
Ce qui se déroule sous nos yeux incrédules, est à proprement parler dramatique.
RépondreSupprimerLes occidentaux ont acculé la Russie à une défaite humiliante, et ne laissent pratiquement aucune porte de sortie à cette dernière pour sauver la face.
On peut vraiment regretter que les Russes se soient laissés prendre si facilement au piège de leur adversaire.
Les propos sur l'intelligence supérieure des joueurs d'échecs est lamentable, c'est de l'aveuglement pur et simple.
Qu'adviendra t-il ensuite ?
Soit la Russie capitule et trahit son propre peuple, dans ce cas c'est la révolution, très probablement.
Soit elle refuse le diktat de l'oligarchie occidentale dont l'OTAN est le bras armé, et dans ce cas c'est la guerre nucléaire.
Les élites russes sont acculées à un dilemme insoluble.
Anonyme, ne soyez pas aussi défaitiste !
SupprimerPrimo ce n'est pas une défaite : il n'y a pas eu un seul mort russe à Kherson et sur le terrain depuis un mois toutes les attaques ukrainiennes sont repoussées avec de lourdes pertes, que ce soit à Kherson ou dans le Donbass. Le potentiel russe n'a pas été diminué et chaque jour qui passe le rapport de forces s'accroît en faveur de la Russie.
Secundo cette réorganisation tactique est le signe avant coureur que la priorité de Surovikine est la libération du Donbass. C'est un très gros morceau, mais avec la mobilisation il a maintenant les moyens de la victoire.
Tertio je suis moi-même un joueur d'échecs et suis bien placé pour savoir que la perte d'une pièce secondaire ne préjuge en rien de la fin de la partie, dès lors que les pièces maîtresses sont bien positionnées.
Le vrai défaitisme consiste à faire passer des échecs pour des victoires, afin de légitimer la capitulation qui sera présentée comme une victoire diplomatique.
Supprimer@Anonyme. Dans le cas présent, personne, absolument personne, n'a dit que le retrait de Kherson est une victoire.
SupprimerSur le fond je suis bien d'accord avec vous, il n'y a rien de plus horrible que l'hypocrisie et le travestissement de la réalité, surtout si c'est pour justifier une capitulation.