Нулевой эффект Медведева
Президент признал неэффективность декларационной кампании
Президент признал неэффективность декларационной кампании
Lors de la dernière réunion du "gouvernement ouvert", Medvedev a reconnu l'inefficacité de la politique anti-corruption qu'il avait annoncé au début de son mandat. Mais pourtant rien ne va changer.
Même si le paquet législatif n'a pas été suffisant pour apporter des résultats appréciables, ce à propos de quoi personne n'avait d'illusion, le Président souligne que le temps n'a pas été pour autant perdu, puisque enfin la Russie a pu se doter d'un arsenal normatif pour lutter contre la corruption. Ce qui est déjà appréciable.
La première campagne de déclaration des ressources a eu des résultats quasi nuls et Medvedev ne voit pas vraiment l'utilité d'une nouvelle campagne de ce genre. La question de l'impact dans la durée, ne semble pas faire partie de ses critères.
Une autre idée qui l'a fait vivement réagir est la mise en place d'un bureau indépendant de lutte contre la corruption, qui serait soutenu par un conseil de la société. Ce bureau devrait avoir la possibilité de suspendre l'exécution des actes favorisant la corruption et de relever temporairement de leurs fonctions des fonctionnaires convaincus de corruption. Il aurait également pour fonction de vérifier les déclarations des fonctionnaires, de protéger les témoins, de mettre en lumière les conflits d'intérêts ... Toutefois, cette idée a fortement déplu au Président, qui préfère voir ce type de compétences regroupées au sein de la Procuratura, qui doit en fin de compte répondre de la question de la corruption. Selon Medvedev, mettre en place ce type de breau n'a de sens que s'il va réellement fonctionner, dans le cas contraire il ne servira qu'à des règlements de comptes entre les clans. Et s'il devenait efficace, il pourrait vraiment déranger! Mais de cela, il ne faut pas parler...
Quant à la création d'une chambre spéciale auprès de la Cour suprême pour les questions de corruption, Medvedev a de grands doutes ... puisque cela va dépende de la qualité des juges. Il est surprenant que les juges ne réagissent pas à un tel dénigrement de leurs personnes.
En revanche, le Président a soutenu l'activité de Rospil et envisage d'élargir la possibilité juridique de ses compétences, notamment à travers la reconnaissance d'un droit de recours. Cette structure présente en effet l'intérêt davoir une résonnance sociale importante par l'atteinte de résultats concrets, sans pour autant permettre une politique structurelle efficace de résolution de la question.
En ce qui concerne l'incitation des gens à dénoncer les actes de corruption, qui seraient prêts à environ 80%, la question de la rétribution doit être discutée.
Ce que le Président et le gouvernement ouvert approuvent sans condition, ce sont les trois lignes principales: privatisation, dérégulation et optimisation pour le bisness.
La ligne reste toujours la même, entre cynisme et absence de volonté. Le plan anti-corruption qui devrait, normalement, comporter un volet pénal important, avec des mécanismes spéciaux de responsabilité, des structures réactives, se termine par un plan de dérégulation de l'Etat. En effet, plus de fonctionnaires, plus de corruption des fonctionnaires! C'est aussi une manière de voir les choses. Privatiser pour faire reculer l'Etat, déréguler pour ne plus impliquer l'Etat, etc. Au lieu de chercher à renforcer l'efficacité des structures étatiques, il ne s'agit que de toiletter en surface et d'affaiblir l'Etat. Mais pour l'instant ce grand gouvernement ouvert arrive encore à cacher son incapacité sous le voile du libéralisme. Mais quel libéralisme quand pointe une peur panique de l'indépendance? Qu'il s'agisse de celle des juges ou de celle d'un bureau spécial? La corruption a encore de beaux jours devant elle...
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