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jeudi 15 décembre 2022

Le Parlement européen s'apprête à voter le mythe du Holodomor, créé aux Etats-Unis dans les années 80


Sur fond de conflit ukrainien, il est important pour l'Axe atlantiste d'encrer dans l'opinion publique l'image de l'Ukraine victime. D'une Ukraine pas uniquement victime aujourd'hui, mais historiquement victime, déjà de la vilaine Union soviétique. Pour cela, le vieux mythe du Holodomor est très utile. Créé aux Etats-Unis dans les années 80, il est parfaitement réutilisé aujourd'hui en Europe et le Parlement européen, discipliné, se prépare à voter ce 15 décembre une résolution historiquement fausse, mais idéologiquement indispensable, faisant porter la responsabilité de la famine en Ukraine dans les années 1932 et 1933 sur les épaules d'un Staline, qui voulait soi-disant éliminer physiquement le peuple ukrainien. Mettons donc en lumière quelques éléments historiques et voyons comment ce mythe, dans lequel le Parlement européen se prépare à plonger, a été créé de toute pièce pour les besoins du combat géopolitique des Etats-Unis contre l'URSS. Les choses ne changent pas tellement ...

Le Parlement européen doit examiner aujourd'hui une résolution devant faire reconnaître le caractère volontaire de la mort massive d'Ukrainiens suite à une famine soi-disant décidée par les autorités soviétiques, ce qui doit constituer un génocide (voir le texte ici). L'on pourrait trouver un peu absurde de revenir constamment à des faits ayant eu lieu il y a 90 ans de cela et ayant touché beaucoup de peuples en URSS alors ... pour condamner un pays, qui de toute manière n'existe plus et un système politique, soviétique, qui a disparu. Que nenni. Il s'agit bien et de la construction de l'image de l'Ukraine victime "permanente" des vilains Russes et la construction de l'image de l'agresseur, tout aussi "permanent", lui russe. Russie, qui aujourd'hui encore reconduit l'Accord céréalier malgré l'hypocrisie occidentale, est toujours accusée de provoquer la faim dans le monde. Rappelons que cet Accord céréalier ne bénéficie pas aux pays pauvres, mais aux pays occidentaux, comme l'expérience le montre (voir notre texte ici). Pourtant, le projet de résolution du Parlement européen déclare :

"condamne, par ailleurs, le fait que la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine a engendré une crise alimentaire mondiale, la Russie ayant détruit et pillé les réserves céréalières ukrainiennes et continuant de compliquer l’exportation par l’Ukraine de céréales vers les pays qui en manquent le plus"

Revenons maintenant sur certains éléments de l'accusation de cet "Holodomor" :

1) Non, la famine n'a pas volontairement été provoquée par les autorités soviétiques.

Quatre facteurs sont principalement à l'origine de la famine du début des années 30 : la politique de collectivisation forcée des terres de 1929 et 1930 et de lutte contre les koulaks, qui a désorganisé pour un temps le système de production agricole sur le territoire de l'Union soviétique et conduit notamment à une baisse de la production de blé ; les erreurs de la planification, qui ne permettait pas une répartition géographique équitable des prélèvements de productions agricoles ; la grande sécheresse de 1931, qui a touché l'URSS et en conséquence de quoi 5 régions (la Sibérie Occidentale, l'Oural, le Kazakhstan et les régions de la Volga du Sud et moyenne)  n'ont pas pu assurer de production agricole ; les réactions de sabotages idéologiques contre la collectivisation, qui ont aggravé la situation déjà plus que précaire, mais devant conduire au soulèvement de la population, contre le nouveau pouvoir.

2) Non, la famine n'a pas été organisée par les autorités soviétiques spécialement contre l'Ukraine.

Il est important de se souvenir que de 1920 à 1939, les territoires de l'Ukraine de l'Ouest ne font plus partie de la Russie. Suite à la chute de l'Empire russe, le territoire de l'Ukraine actuelle était alors réparti entre plusieurs pays d'Europe de l'Est pendant quelques années : 

"Les territoires des régions modernes de Lvov, Ivano-Frankovsk, Ternopol, Volyn, Rovne faisaient partie de la Pologne jusqu'en 1939. Le territoire de la région de Transcarpathie faisait partie de la Tchécoslovaquie de 1920 à 1938. La région de Tchernovts appartenait à la Roumanie jusqu'en 1940."

Or, la famine dans ces régions fut absolument terrible. Les autorités polonaises voulaient récupérer les territoires, mais pas les populations ukrainiennes, qui furent soumises à un régime de ségrégation extrêmement sévère, conduisant à une émigration de masse dans les années 20. Sont restés les plus faibles, qui par ailleurs ne trouvaient plus de terres à travailler, car elles étaient données aux colons Polonais, massivement envoyés, et ne pouvaient non plus exercer plusieurs professions. Ils étaient condamnés à mourir de faim et de pauvreté, dans l'indifférence générale. Les autres pays européens conduisirent à peu près la même politique dans les autres régions d'Ukraine de l'Ouest et les journaux d'expatriés ukrainiens retraçaient alors l'état de famine avancé des Ukrainiens restés au pays - colonisé, mais européanisé. Les choses changent peu finalement, quand les peuples ne tirent pas les leçons de l'histoire.

Le pouvoir soviétique et le méchant Staline ne peut en rien être responsable de cela.

3) Les victimes de la famine de 1932-1933 sont présentes sur une grande partie du territoire soviétique. 

En raison, comme nous l'avons écrit au point 1 de la conjonction de facteurs politiques et naturels, une grande famine a touché l'Union soviétique.

"La famine de 1932-1933 a couvert un vaste territoire de plus de 60 millions d'habitants : Biélorussie, Kazakhstan du Nord, Ukraine, région de la Volga, Oural du Sud et Sibérie Occidentale. Ainsi, ce qui s'est passé en Ukraine n'était qu'une partie d'une plus grande tragédie."

Et les victimes furent réparties sur ces territoires, même si les chiffres semblent avoir été exagérés :

"Les estimations des victimes de la famine, qui sont élevées à 10 millions, semblent extrêmement gonflées. Le magazine "Expert" a publié une étude, dans laquelle il estimait la surmortalité en URSS en 1932-1933 à 4,2-4,3 millions de personnes, dont 1,9 million en Ukraine." 

4) Non, les céréales ukrainiennes n'ont pas été exprès exportées par le pouvoir soviétique pour massacrer les Ukrainiens.  

Tout d'abord, alors que l'Occident accuse le pouvoir soviétique d'avoir "volé" le blé ukrainien, il faut rappeler que le blé ukrainien, notamment en 1930 et dans les années suivantes, servait justement à couvrir l'exportation vers ... l'Occident. Et dans cette situation objectivement très tendue, cela a contribué à provoquer une famine en Ukraine :

"En 1930, 7,7 millions de tonnes de céréales ont été exportées d'Ukraine, qui ont été principalement utilisées pour couvrir les obligations d'exportation du pays. En 1931, la république dut à nouveau livrer les 7,7 millions de tonnes prévues, tandis que la récolte céréalière tomba à 5 millions de tonnes."

Ensuite, la famine étant présente sur une grande partie du territoire soviétique, les régions qui ont pu produire des céréales ont contribué au soutien des autres régions du pays. La charge a été simplement plus lourde, car moins de régions ont pu produire.

5) Le mythe du "Holodomor" a été construit dans les années 80 aux Etats-Unis.

Tout a commencé au pic de la Guerre froide, à la fin des années 50 :

"Le thème de l'Holodomor a été activement évoqué aux États-Unis au plus fort de l'aggravation des relations avec Moscou. En 1958, à la demande du sous-comité de l'Administration chargé d'enquêter sur la loi sur la sécurité intérieure et d'autres lois sur la sécurité intérieure de la commission judiciaire du Sénat du Congrès américain, un rapport analytique intitulé "L'Empire soviétique : une prison des peuples et des nations. Étude du génocide, de la discrimination et de l'abus de pouvoir » a formulé le concept de « famine artificielle en Ukraine, qui a fait de 4,8 à 8 millions de victimes ». Le document a été examiné lors des audiences sur l'espionnage soviétique et la pénétration du communisme aux États-Unis."

Ensuite, dans les années 80, en préparation de la mise à mort de l'Union soviétique, des propagandistes anti-soviétiques ont été mis à contribution afin de formuler la théorie du Holodomor et la propager au grand public, afin de former l'opinion publique internationale :

"Une campagne visant à façonner le mythe de l'Holodomor a été lancée aux États-Unis dans les années 1980. En 1983-1984, des monographies consacrées à l'étude de l'Holodomor sont publiées. Au Canada, un mémorial aux victimes de l'Holodomor a été créé, et au Congrès américain, une commission d'enquête sur ses circonstances est constituée. (...) Pour comprendre : les auteurs des deux monographies les plus importantes n'étaient des scientifiques que dans une certaine mesure. Robert Conquest et James Mace étaient des spécialistes de la propagande anti-soviétique. Le premier était ouvertement propagandiste, le second était un soviétologue assez « objectif », mais qui comprenait clairement l'essence de la tâche politique. (...) La campagne elle-même était clairement liée à l'élection du président américain Ronald Reagan, qui a qualifié l'URSS d'"empire du mal" et a consacré d'importantes ressources financières à l'attaque de propagande."

Un véritable travail de propagation du mythe a alors été réalisé :

"Une Commission américaine sur la famine en Ukraine a même été créée pour "élargir les connaissances du monde sur la famine et fournir au public américain une meilleure compréhension du système soviétique ,en exposant le rôle des Soviétiques dans la famine ukrainienne". La commission, dirigée par l'historien James Mace, a travaillé jusqu'en 1988 et a conclu que "Joseph Staline et son entourage ont commis un génocide contre les Ukrainiens de souche en 1932-1933"." 

Manifestement, le Parlement européen continue docilement le travail du Congrès américain des années 50. 


27 commentaires:

  1. cette histoire a aussi été utilisée par le nazis si je ne me trompe

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    1. Bof ...
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      Si l'on devrait établir la responsabilité d'un État ou des dirigeants pour des faits historiques, rares sont les États développés qui seraient blanchis.

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  2. L'isolement de la Russie en tant qu'état paria et criminel, va bon train.
    L'enlisement miliaire russe favorise les entreprises de ses ennemis.
    La prochaine étape, pas si lointaine, semble être la désignation officielle de la Russie comme état terroriste.
    Et après ?
    Toujours plus loin dans l'escalade, que la Russie semble de toutes façons incapable d'enrayer.
    Le temps perdu ne se rattrape pas, les Russes finiront par le comprendre un jour ou l'autre.

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    1. Mais oui, mais oui, l'Ukraine g

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    2. Mais oui, tout ce que vous racontez on l'entend sur LCI à longueur de journée, ça soûle.

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    3. De lui répondre mais oui mais oui me semble stérile ou plutôt cela démontre qu’en fait vous n’avez rien à lui opposer en arguments .

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    4. Au fait pourquoi écouter LCI à longueur de journée si cela vous saoule , moi je ne la regarde jamais donc déjà je ne peux même pas en parler .

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  3. Bonjour Karine
    La Haute Finance internationale, celle des pays de l'Ouest, était à la manœuvre bien avant la famine.

    Toute ressemblance avec la situation actuelle ne saurait être fortuite, aux mêmes causes les mêmes effets... l'ennemi d'hier (du globalisme capitaliste) était le communisme.

    Ici quelques explications dans ce qui a été appelé « le blocus de l’or » qu’explique Nikolay STARIKOV dans son article Who Organised the Famine in the USSR in 1932-1933 ?
    Mon, Dec 17, 2012
    http://orientalreview.org/2012/12/17/episodes-10-who-organised-famine-in-the-ussr-in-1932-1933/
    https://en.wikipedia.org/wiki/Nikolai_Starikov

    Article traduit par Corentin Dumas pour Réseau International : Qui a organisé la Famine de 1932-1933 en URSS ?

    "À la Conférence de Gênes en 1922 fut introduit le Gold Exchange Standard ou étalon de change-or en français.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Genoa_Conference_%281922%29
    https://en.wikipedia.org/wiki/Gold_standard ]
    Depuis la fin de 1922, l’Union Soviétique émettait les chervonets d’or – une nouvelle monnaie soviétique dont l’entière production était assurée par les réserves d’or et qui était convertible en or. En 1923, le chervonet soviétique était l’une des monnaies mondiales les plus stables et les plus sûres.« 
    ...
     »En 1925, les dirigeants soviétiques décidèrent d’accélérer l’industrialisation du pays. Assez étonnamment et malgré la promesse d’énormes gains économique d’une telle politique, les pays de l’Ouest refusèrent l’or comme moyen de paiement lors de toutes transactions avec l’Union Soviétique ! Cet incroyable comportement est connu historiquement comme le « blocus de l’or ». L’URSS pouvait payer pour des machines et autres équipements seulement avec du pétrole, du bois et des céréales."

    En 1929, les banquiers américains causèrent la Grande Dépression. La courte période de stabilité du système monétaire international fut terminée.

    En 1931, l’Allemagne et l’Autriche n’avaient pas réussi à rembourser leur dette étrangère et arrêtent de convertir le mark en or, mettant ainsi fin au Gold Exchange Standard. À l’automne 1931, le Royaume-Uni cessa également la conversion en or.
    ...
    (lien mort) http://reseauinternational.net/qui-a-organise-la-famine-de-1932-1933-en-urss/

    mais rien ne se perd vraiment sur le web :
    https://web.archive.org/web/20150618195433/http://reseauinternational.net/qui-a-organise-la-famine-de-1932-1933-en-urss/

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  4. Tout le monde s'en fout du parlement européen qu'il décide ce que bon lui semble et basta !!!

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    1. Que ce parlement européen éradique d'abord la corruption

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  5. LES CÉRÉALES en questions
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    Jamais vu en France des céréales mentionnée Made in Ukraine. N'empêche que depuis l'été 2022 les médias font croire que sans ce pays il y aurait la famine.

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  6. Même si les députés du Parlement de U€ ont voté massivement pour la qualification de génocide (507 voix pour, 12 voix contre et 17 abstentions), qu'à cela ne tienne, ils ne refermeront pas pour autant la controverse "historique" sur les causes de cette famine en 1932 - 1933 en Ukraine et ailleurs dont l'interprétation est contestée en Russie, qui offre l'ouverture de ses archives de l'époque à qui veut les lire, comme chez de nombreux historiens, et lecteurs non-russes dubitatifs de cette interprétation criminelle suspecte.

    Merci à Pierre, rédacteur de talent sur le site Agoravox d'avoir fait connaître dans la suite d'un petit inventaire d'autres grandes famines et Holodomors de l'époque contemporaine, la thèse d'un historien russe qui fait le parallèle avec les mêmes années 1932-1933 aux USA.

    dsl, il me faut scinder mon commentaire trop long, la suite ne saurait tarder



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    1. Qualification génocide : Pourquoi c'est seulement maintenant?
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      Quand on veut noyer son chien on l'accuse de rage, dit-on. Voyons : des sanctions démultipliées contre la Russie au vote pour génocide, le parlement ne détournerait pas l'attention publique du ravage de corruption en son sein?

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  7. Borisov a utilisé les données officielles du Bureau du recensement des États-Unis. Après avoir calculé le nombre d’habitants, les taux de naissance, l'immigration et l'émigration. Le chercheur en est venu à la conclusion que les États-Unis ont perdu plus de sept millions de personnes pendant la famine de 1932-1933
    Dans l'analyse de la période de la Grande Dépression aux États-Unis, l'auteur note une remarquable similitude avec les événements qui se déroulent en URSS dans les années 1930. Il a même introduit un nouveau terme pour les États-Unis « defarming » en analogie à la dépossession des agriculteurs RICHES dans l'Union soviétique.

    Peu de gens savent qu’environ cinq millions d'agriculteurs américains (environ un million de familles) furent chassés de leur terres à cause de leurs dettes auprès des banques. Le gouvernement américain ne leur fournissait rien : pas de terre, pas de travail, pas d’aide sociale et pas de retraite dit l'article.
    Dans le même temps, le gouvernement américain s’est débarrassé des denrées alimentaires excédentaires que les entreprises ne pouvaient pas vendre. Les règles du marché ont été strictement observées : les invendus doivent toujours être classés comme surplus et ils ne pouvaient pas être donnés aux pauvres car ils pourraient causer des dommages aux entreprises. Une variété de méthodes a été utilisée pour détruire la nourriture en surplus. Ils ont brûlé des récoltes, les ont jeté dans l'océan et ont mis 10 millions d'hectares de champs en friches. "Environ 6,5 millions de porcs ont été éliminés à ce moment-là," a écrit le chercheur.
    Les œuvres dites publiques introduites par le président Roosevelt sont devenues un salut pour un grand nombre d'Américains sans emploi et sans terre. Les travaux menés sous l'égide de la Public Works Administration étaient des travaux civils de construction de canaux, de routes ou de ponts dans les territoires reculés, sauvages et dangereux. Jusqu'à 3,3 millions de personnes à la fois ont participé à ces travaux. Le nombre total de personnes utilisées s’est élevé à 8,5 millions sans compter les prisonniers. 

    "Les conditions et le taux de mortalité liés à ces travaux doivent être étudiés séparément. Un membre de travaux publics gagnait 30 $ et payait 25 $ de frais et de taxes sur ce montant. Ainsi, une personne pouvait faire seulement 5 $ pour un mois de travail acharné dans les marais paludéens" suivant ce qu’a écrit Boris Borisov.

    Le reste de la thèse de Boris Borisov est dans la même veine. Il compare même les 2 millions de prisonniers mis au travail avec le Goulag de Staline.

    Il est intéressant de noter que les historiens modernes russes rejettent les méthodes de recherches basées sur l'estimation générale des pertes démographiques. Ils croient que les processus démographiques ne sont pas linéaires et dépendent d'un certain nombre d’autres facteurs.

    Ceci est évidement aussi valable pour la famine ukrainienne de 1932/1933.

    Cette thèse a été très controversée à l’Ouest. Sous la pression, Wikipédia a même dû retirer son article sur le sujet.
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    Propagande et Holodomors oubliés
    par Pierre, lundi 25 avril 2016
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/propagande-et-holodomors-oublies-180294

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    1. L'article publié sur Agoravox est intéressant également, la destruction de l'agriculture aux USA, et la famine au Bengale, notamment, m'étaient inconnues. Leurs auteurs, les grands banquiers américains du CFR qui dirigent toujours les USA, et Churchill l'alcoolique fou et criminel, mis au pouvoir par les banquiers anglais de Chatham House, en sont les responsables, et ces crimes supplémentaires restent inconnus sauf des vrais historiens dont les travaux ne sont pas enseignés dans les écoles.

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    2. L'historien en question s'appelle Boris Borisov.
      Comme précisé dans l'article de Pierre, le chercheur, historien et démographe russe, s'appelle Boris Borisov
      Si quelqu'un a des infos sur les travaux de cet universitaire, même en russe (il y a de très bons traducteurs en ligne...) ça m’intéresse, comme cela intéressera tous ceux, celles, qui ne digèrent pas cette évidente manipulation politique de l'U€_US et consorts.
      Continuons à faire vivre cette controverse historique, réfutons ce mythe qui ne vise qu'à salir la Russie.
      Un autre lien en anglais :
      Golodomor ad usum externum»
      (Holodomor for external usage)
      By Boris Borisov – Translated from Russian by Andre Krasnov
      https://www.northstarcompass.org/nsc0903/amholomor.htm

      Dernière phrase de l'article :
      But this truth will inevitably be brought forward.

      traduction : Mais cette vérité sera inévitablement mise en avant.
      Hauts les cœurs...
      njama

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  8. Bonsoir Madame. Merci pour votre article par rapport au parlement "européen". Toutefois, historiquement, le mythe de l'holodomor, ne date pas des années 1980, mais des années 1930, fabriqué par la propagande nazie. J'en veux pour preuve l'article d'Annie Lacroix-Riz, dans son site sous la dénomination interview, où elle fait une étude sur archives (comme à son habitude). Il va sans dire que le recyclage des propagandes nazies par les USA est bien connu!
    Cordialement.
    Bernard
    PS: Dans votre site Telegram, je ne manie pas la langue russe, ce qui me prive des articles que vous nous apportez, dommage.

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  9. Rien ne vaut un génocide pour une exploitation politique bien menée et mettre celui-ci sur le dos des Russes qui en ont été eux-mêmes victimes pour les vilipender et faire oublier qui en étaient les auteurs et quels sont leurs plans actuels sur l'Ukraine est du grand art, un sommet de fourberie.

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  10. Merci infiniment, chère Karine, de ce véritable cours d'histoire. Ma petite personne n'avait jamais lu d'autre version que celle de la décision criminelle de Staline de faire mourir toute une population. Encore une fois vous rétablissez la vérité : vous êtes infiniment précieuse.

    Donc, une fois de plus, une prétendue loi impose au peuple français une version d'État pour des d'évènements relèvant de la compétence d' historiens ! Et cette fois, ce texte aberrant n'est pas adopté par des législateurs parisiens, pantins d'un régime de fausse démocratie, qu'une autre législature pourrait infirmer, mais par une assemblée supranationale imposée par l'Axe globaliste,

    " Résolution du Parlement européen. 90 ans après l’Holodomor : reconnaître que le massacre par la famine constitue un génocide. "

    Dans les attendus de ces pantins, ( cf. votre lien ) on ne trouve PAS UN SEUL travail d' historien ! Ce texte n'a donc aucun fondement historique : comment pourra-t-il avoir une valeur juridique ?
    Mais peu leur importe la vérité historique, l' amalgame entre l'Holodomor et la famine mondiale qui viendrait, imputée à la guerre faite par la Russie à l'Ukraine, est flagrant. Cela annonce l'amalgame entre le dictateur soviétique et le président russe, par le futur TPI.
    Ce faux parlement est un monstre.

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  11. En lisant certains de vos commentaires, une question me vient à l'esprit : depuis quand une famine, comme il y en a eu de nombreuses à cette époque, constitue-t-elle un génocide ? Ou bien, pour des raisons idéologiques ou de haine primaire, c'est la présence de Staline au pouvoir, qui justifie tous les expédients linguistiques ? Puisqu'il est certainement coupable des grandes sécheresses aussi ...

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    1. Génocide et famine des années 30
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      Au fait, il y a un point à relever : la crise de 1929 a frappé partout durablement. Les effets se sont poursuivis tout au long de la décennie 30. Et à peine sortis de cette grande dépression - selon l'expression des économistes -, Hitler attaque en 39. Cette crise aurait détourné les dirigeants de l'époque de voir la dangerosité du Chancelier allemand. N'y aurait-il pas un lien entre la famine(Holodomor) et la crise de 1929 ?

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    2. Une grande sécheresse paraît difficile à organiser, même par un esprit très machiavélique. Une privation de nourriture peut être, a priori, intentionnelle...

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  12. Le mythe du "Holodomor" a été construit dans les années 80 aux Etats-Unis.
    tout à fait ! un film documentaire y a beaucoup contribué.
    The Hoax of the Man-Made Ukraine Famine of 1932-33
    http://marxism.halkcephesi.net/Other/Ukraine%20Femine/ukfam1.html

    avec la traduction google :
    Le canular de la famine provoquée par l'homme en Ukraine de 1932-1933

    Publié initialement dans Challenge-Desafio , journal du Parti travailliste progressiste, 25 février 1987, pp. 11, 13-14.

    Le 24 septembre 1986, un film documentaire, "Harvest of Despair", a été diffusé dans tout le pays sur les stations du Public Broadcasting System. Ce film de 55 minutes affirmait qu'en 1931-1932, dix millions d'Ukrainiens avaient été délibérément affamés par Joseph Staline et le Parti communiste. de l'Union Soviétique.

    Pour convaincre les téléspectateurs que le film était exact, une table ronde de 45 minutes a suivi le film. Robert Conquest, l'un des panélistes, venait de publier un livre de 400 pages, Harvest of Sorrow: Soviet Collectivization and the Terror-Famine .

    Ce film est une fraude. Cet essai montrera qu'il utilise des mensonges, des films trompeurs et des collaborateurs nazis pour attaquer Staline, l'Union soviétique et toute l'idée du communisme, tout en promouvant le nationalisme et le fascisme.
    (...)
    Le film et le livre ont été financés par des organisations nationalistes ukrainiennes aux États-Unis et au Canada. tous deux promeuvent fortement l'idée de la nationalité ukrainienne et attaquent le communisme. Ils qualifient à plusieurs reprises la famine d'"holocauste" et de "génocide", et la comparent explicitement au massacre de six millions de Juifs par les nazis allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
    (...)
    Le 17 novembre 1986, Douglas Tottle, un chercheur canadien, a révélé les sources de certaines des photos frauduleuses lors d'une réunion du conseil scolaire à Toronto, où des nationalistes ukrainiens et d'autres anticommunistes tentaient d'obtenir le film et un cours basé sur celui-ci. dans le programme d'études de l'école secondaire de Toronto.

    Stupéfaits par la présentation dramatique de Tottle et en présence de journalistes de tous les journaux de Toronto, les professeurs nationalistes ukrainiens ont commencé à courir pour se couvrir. L'un d'eux, Orest Subtelny, a admis que les plans fixes provenaient de la famine de 1921-1922 mais a justifié leur utilisation en disant que le film manquait "d'impact" sans eux. "'Vous devez avoir un impact visuel. Vous voulez montrer à quoi ressemblent les gens qui meurent d'une famine. Les enfants affamés sont des enfants affamés', a déclaré Subtelny. Il n'a présenté aucune excuse pour la tentative délibérée d'induire en erreur."
    (...)
    Les aveux des nationalistes ukrainiens prouvent clairement leur intention de tromper. peut-être que quelques-unes des photos fixes de personnes affamées ne peuvent être attribuées à aucune source. Et alors? Les nationalistes admettent maintenant qu'ils savaient que beaucoup d'autres qu'ils utilisaient étaient frauduleux, et que - nous pouvons croire Carynnyk sur parole - aucune des séquences filmées utilisées ne concerne la famine.

    Cela a déjà été suggéré. Les uniformes et d'autres caractéristiques datables ont suggéré aux experts soviétiques que la plupart - peut-être même la totalité - des images montrées pendant que le narrateur discutait de la famine ne concernaient en fait pas l'Ukraine pendant les années 30, mais la période de la guerre civile (1918 -21), ou même de la Première Guerre mondiale (1914-18).
    (...)
    https://marxism-halkcephesi-net.translate.goog/Other/Ukraine%20Femine/ukfam1.html?_x_tr_sch=http&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

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  13. Les malheureux donnent la vie les heureux donnent la mort.

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  14. Peu importe la réalité des faits.
    L'axe créé sa propre réalité, au moyen de sa mainmise médiatique totale, afin de servir ses intérêts géopolitiques.
    Que Staline ait un peu, ou pas du tout, génocidé des paysans ukrainiens récalcitrants, n'a en soi aucune importance.
    L'important c'est d'en faire porter la responsabilité sur l'ennemi du moment, la Russie.

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    1. La réalité de "l'axe" est éphémère et volatile, car inconsistante, un château de sable devant la marée !
      Les faits sont là, l'holodomor génocide est une imposture historique, ou hystérique russophobe, soviétophobe, anticommuniste comme le fut le maccarthysme
      Toutes les photos présentées des campagnes ukrainiennes de 1933-1935 puis de l’ère reaganienne (articles, ouvrages, films) provenaient des collections de la famine de 1921-1922
      Voir Chapitre 3 Famine Photograhs which famine ?
      Douglas Tottle, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987
      https://averdade.org.br/wp-content/uploads/2020/08/Livro-28-DOUGLAS-TOTTLE-%E2%80%93-FOME-FRAUDE-E-FASCISMO.pdf
      http://www.lacontemporaine.fr/dossiers-documentaires/zooms-sur-les-collections/398-la-famine-en-russie-1920-1922-et-l-aide-internationale-aux-affames

      Le mensonge prend l'ascenseur, la vérité monte par l'escalier...et se moque des pannes d’électricité.

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    2. A Anonyme du16 décembre 2022 à 15:55: "un petit génocide n'a en soi aucune importance": c'est vrai qu'on en voit tous les jours, aujourd'hui encore... Voilà une belle et grande déclaration, très révélatrice, qui vous honore!...

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