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lundi 9 novembre 2015

La Grande Bretagne et la russophobie ordinaire


Il devient lassant de parler de la russophobie en Europe, tout ceux que cela intéresse le savent, les autres ne pouvant que faire semblant de ne pas le remarquer. Mais la Grande Bretagne, dans sa nouvelle doctrine de sécurité nationale, montre toute l'hypocrisie du discours occidental sur la Russie, tout autant que la chute vertigineuse du niveau de la diplomatie européenne.


En préparant sa nouvelle doctrine sur la sécurité nationale pour les 5 prochaines années, comme le révèle la presse anglaise, le Gouvernement veut mettre la Russie au rang des dangers principaux, au même titre que le terrorisme et l'état islamique.

Et ce, notamment en raison de la guerre menée par la Russie en Syrie ... contre l'état islamique. Nous apprécierons à sa juste mesure cette déclaration. Oserait-on dire, cette révélation.

Normalement, les ennemis de mes ennemis sont mes amis. La Russie n'est pas un ami pour la Grande Bretagne, c'est certain. Mais il semblerait que, au-delà des mots, la Russie et la Grande Bretagne n'aient pas les mêmes ennemis non plus. 

Alors comment coopérer? Cela semble assez difficile, lorsque le ministre des affaires étrangères d'un pays censé être "allié contre le terrorisme" explique que vous, en réalité, vous n'avez qu'une seule envie, c'est envahir les pays baltes ou les destabiliser. C'est pourquoi l'OTAN doit les protéger ... contre vous. 

L'on ne tient ces propos qu'à l'encontre d'un ennemi. Le ministère des affaires étrangères et le porte-parole du Kremlin sont quelques peu surpris par de telles paroles, à la limite de la diplomatie.

Mais il est vrai que pour avoir une diplomatie, il faut une politique, donc une souveraineté. En attendant le véritable danger, le terrorisme, se porte à merveille, merci.

4 commentaires:

  1. L'Europe ''soi-disant démocratique'' (Dieu sait combien ils se moquent des peuples !) pourrait s'écrouler sous peu avec grand fracas laissant place à un innommable chaos. Cette machine qui, dans sa folie, fabrique quotidiennement du désespoir, de la misère et de la mort en vient, dans sa paranoïa et dans une sorte de fuite devant le réel, à considérer comme ''ennemi'' (peut-être même ''à punir'' selon l'expression favorite d'un Président normal) celui qui essaie d'être un facteur de stabilité dans un monde de cinglés.

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  2. Le Royaume-Uni (?) c'est City of London, et City of London est foncièrement russophobe depuis toujours. Si le RU s'associe à la Russie il perdra la City et en perdant la City le RU deviendra un pays comme l'Irlande. Elementary, my dear Watson. ;)

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  3. Avec le rapprochement entre Berlin et Le Kremlin qui se dessine ( S. Gabriel à Moscou ) a l'horizon, la GB qui va à l'opposé, ça n'augure rien qui vaille pour la communauté européenne.

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