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vendredi 23 octobre 2020

Navalny et la valse des sanctions : tout ça pour ça ?


Comme un grand coup de bâton dans l'eau, avant qu'il n'y ait un retour de bâton, toute l'affaire Navalny, parfaitement mise en scène, quoi que sans grande originalité, aboutit ... à l'adoption de sanctions. Par l'UE et la Grande-Bretagne en attendant les Etats-Unis, où quelques sénateurs sont à la manoeuvre pendant que Trump garde le silence sur "l'empoisonnement", pour le plus grand désespoir de Navalny, qui le déclare à la télé américaine. Et évidemment, à ce jour, aucun élément demandé par la Russie concernant les analyses réalisées sur Navalny ne lui a été fourni. C'est plus facile. Quand Peskov affirme que le pouvoir est en possession de preuves de l'étroite collaboration de Navalny avec la CIA, l'évolution ubuesque des événements ne fait que le confirmer. Bref, tout ça pour ça : comme tout le monde a peur d'un véritable conflit, mais qu'il faut bien montrer des muscles (sans prendre de risque), alors on adopte des sanctions. Les murs aussi, aujourd'hui, sont virtuels. Quelques sanctions de plus ou de moins, ça ne change plus rien, simplement la pièce de théâtre continue, devant des spectateurs de plus en plus désabusés.

jeudi 22 octobre 2020

Russie : nouvelle tentative "d'optimisation" managériale de la Justice, de l'Armée et de l'Intérieur


Alors que le discours officiel est d'affirmer que tout est sous contrôle, des informations aussi discrètes qu'inquiétantes fuitent dans la presse russe. Comme nous l'avions écrit, le Covid et l'investissement massif dans le tout-numérique semblent jouer le rôle déstabilisateur pour le budget russe qu'avait joué la course aux armements pour la chute de l'Union soviétique. Le ministère des Finances russe veut lancer deux grandes réformes managériales de l'armée et du ministère de l'Intérieur pour faire des coupes sévères, et dans le personnel, et dans le financement. La justice est également dans l'angle d'attaque  : contre la loi fédérale, et malgré la réforme constitutionnelle prévoyant un "Etat social", les salaires des magistrats ne doivent plus être indexés. Les réactions de ces structures essentielles de l'Etat sont extrêmement négatives. Donc, soit il y a des difficultés financières, ce qui serait assez logique après l'entrée globale dans l'ère du Covid, soit il n'y a pas de problèmes financiers et la décision est purement idéologique, néolibérale : réduire et désorganiser les ministères-clés de l'Etat.

mercredi 21 octobre 2020

Russie : le ministère du "Chiffre" s'apprête à vendre à Big Data les données personnelles de la population


Selon la presse libérale russe, le ministère du numérique envisage de partager les données personnelles protégées par l'Etat avec les acteurs du Big Data en mettant en commun les écosystèmes. Adieu, la confidentialité, bonjour les gains. Parce qu'il n'y a pas de petits profits, les gens peuvent bien faire un effort. C'est la porte ouverte vers toutes les fuites possibles et imaginables, sans même parler d'une utilisation extérieure, qui elle n'aura rien de commerciale. La globalisation dévore ses enfants, il ne restera bientôt rien de cet Etat, qui se discrédite de plus en plus, conduisant les sociétés contemporaines dans une impasse : la seule vision du gain possible, aujourd'hui, semble être à court terme, en vendant au plus offrant ce que des générations ont avant eux construits. Car en sacrifiant l'une des fonctions de l'Etat, c'est l'Etat lui-même qui est sacrifié, vendu. Et après ? Rien. Car il faut un autre talent pour créer, un talent absent des "élites commerçantes" actuelles. Mais les erreurs se répètent et deviennent des réflexes "libéraux": au début des années 90, ce sont les secrets d'Etat qui étaient offerts, maintenant ce sont les données de la société russe, qui sont disposées sur un plateau.

mardi 20 octobre 2020

Cyberattaques : les Etats-Unis accusent encore la Russie de diriger le monde ... avec six hommes


Les élections américaines se rapprochent, dangereusement pour les Démocrates, donc la machine anti-russe tourne à pleines turbines. Et la Justice est formelle (puisque l'on vous dit que c'est la Justice - presque divine), la Russie est coupable de manipuler le monde. Rien de moins. A distance, par des cyberattaques. De Tchernobyl à Macron, toutes les catastrophes - c'est elle. L'élection de Trump, les JO ou Salisbury, toujours elle est là pour s'ingérer dans ce qui ne la regarde pas. Six Russes interpellés lundi par les Etats-Unis. La Russie ferait trembler le monde avec six personnes. Ce monde est bien faible. Toujours rien à démontrer, à quoi bon, le tribunal politico-médiatique est suffisant pour faire écran de fumée. En attendant, les Etats-Unis continuent leur travail de sape aux frontières russes. Après la Biélorussie, le tour de la Moldavie : les élections n'ont pas encore eu lieu, que déjà "l'opposition" crie à la falsification. Mais n'oubliez pas que le plus important de nos jours, que ce soit en France, en Russie ou aux Etats-Unis, pour les globalistes, c'est de bien porter son masque et de se soumettre. Pendant ce temps, le véritable jeu se déroule, qui affaiblit les résistances et déstabilise. L'on ne combat qu'en homme libre. Espérons que la Russie va s'en souvenir.

lundi 19 octobre 2020

De Macron à Sobianine : les voies du dogme global totalitaire de la soumission


J'aurais aimé changer de sujet, écrire un texte plus agréable (non seulement à lire, mais à rédiger). J'aurais aimé pouvoir vous faire rêver un peu, nous en avons tant besoin aujourd'hui. Tant besoin de merveilleux, tant besoin d'humain, tant besoin de cette beauté de l'homme, de la nature, de ce miracle naturel chaque jour renouvelé. Au lieu de cela, je me vois continuer à vous emmener dans les méandres malsains des délires technologiques totalitaires à Moscou. Une ville avec une histoire tellement riche, une ville-héros, une ville d'une beauté à couper le souffle ... réduite à organiser la soumission de sa population, chaque jour un peu plus, chaque fois un espace de liberté de perdu. Après les QR Codes pour les établissements de nuit et peut-être les administrations, voici que "si ça marche" (et si l'on se tait "ça" va marcher), pour aller au restaurant, dans les salons de beauté et dans certains magasins, il vous faudra le fameux sésame électronique. Quand en France, Macron met le couvre-feu et ferme les établissements le soir, à Moscou Sobianine fait le choix du contrôle total. Tous les chemins, et tous les fantasmes, mènent pourtant à la Rome de la soumission. Ca sent vraiment la fin de régime ...