L'ACTUALITE RUSSE EN FRANCAIS MISE AU POINT PAR RUSSIE POLITICS SUR Facebook ET Twitter!

vendredi 12 juillet 2019

Ukraine : Zelensky acte l'échec de la Révolution du Maïdan



Le nouveau Président ukrainien, dans une de ses sorties médiatiques dont il a l'habitude, vient, peut-être sans le vouloir, d'acter l'échec de la Révolution du Maïdan, qui a coûté la Crimée au pays, le plongeant depuis plusieurs années dans une guerre civile sans fin, ayant détruit l'Etat, remis les clés du pays aux puissances étrangères. Zelensky annonce la nécessité d'élargir la loi d'épuration pour liquider tous ceux qui sont venus au pouvoir après le Maïdan. Au même moment, l'UE, elle aussi sans s'en rendre compte,  vide le Maïdan de son sens en levant l'incrimination de détournement de fonds publics contre l'ancien Président ukrainien, Yanukovitch. Au pays de l'absurde, les clowns sont rois.

jeudi 11 juillet 2019

Billet en passant : d'une technologie à l'autre, où est l'homme ?



Alors que l'homme semble avoir de plus en plus de mal à maîtriser une technologie, et le mode de vie qui l'accompagne, hérités d'une période, pas si ancienne, où les enfants apprenaient à l'école, où les formations formaient des professionnels, une dangereuse fuite en avant se manifeste. Ce que l'on ne peut maîtriser, il faut le dénigrer. L'homme était sur la Lune avant que le culte technologique n'existe, peut-être parce que justement il n'était pas nécessaire - comme culte - puisqu'il y avait de grandes réussites. Pour autant, l'on ne peut sortir du culte technologique sur lequel repose la notion de progrès dans notre société matérialiste et un gouffre se constitue entre le discours et les faits. C'est l'impasse de notre époque. Les avions s'écrasent, les fusées s'enflamment ... et l'on apprend que les diplômes seraient un héritage barbare. Voici ce qu'a produit la déstructuration de l'enseignement, la barbarisation de l'homme. Ce n'est pas l'époque joliment appelée du "post-humain", ce n'est que la régression de l'homme.  - Certes, c'est moins joli.

mercredi 10 juillet 2019

Géorgie : Poutine désamorce une dangereuse escalade



Le 21 juin, des manifestations anti-russes ont été organisées à Tbilissi par l'opposition pro-atlantique, dirigée par le triste sire Saakachvili (voir notre texte ici), jouant ainsi le jeu américain visant à couper définitivement la Géorgie de la Russie. Si la sauce a bien pris dans un premier temps, il semblerait que les marionnettistes soient allés trop loin en lançant dimanche soir un journaliste invectiver sur une des chaînes d'opposition, dans le langage ordurier des prisonniers, le Président russe personnellement. Une escalade aurait dû s'ensuivre, qui a été bloquée par la réaction de Vladimir Poutine.

mardi 9 juillet 2019

Quand l'Union eurasiatique reproduit les mêmes travers que l'Union européenne : haro sur la souveraineté



L'Union économique eurasiatique est assez peu connue en France. Si elle fut longtemps présentée comme une tentative de compensation de l'influence russe dans l'espace post-soviétique après la chute de l'URSS, il semblerait que la réalité soit bien différente. Transposition idéologique intégrale de l'Union européenne, de la toute-puissance du marché, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Russie est en train de voir sa souveraineté interne, celle d'édicter ses normes législatives en tenant compte d'intérêts nationaux librement déterminés, remise en cause par cette Union. Un exemple intéressant en matière de boisson énergétique.

lundi 8 juillet 2019

Défilé militaire du 4 juillet : Trump commet un crime de lèse-société globale



A l'occasion de la fête de l'Indépendance américaine du 4 juillet, Donald Trump a organisé un défilé militaire et osé un discours, ce qui a provoqué de vives réactions médiatiques, rarement positives, comme à chaque fois en ce qui le concerne. Dans ce cas précis, la réaction épidermique des médias montre bien que Trump s'est attaqué à un tabou - l'Etat. Or, une démonstration de force pour le climat ou les LGBT, c'est normal, mais quand l'Etat s'assume en tant que tel, nous frôlons la "dictature".