Une délégation de députés européens, venus notamment d'Allemagne, de Finlande et de Pologne, sont allés manifester en Géorgie contre les résultats des élections parlementaires, qui ne satisfont pas les élites atlantistes radicales. Bien que l'ingérence russe n'ait pas été prouvée et que le scrutin se soit déroulé sans violations majeures, la Présidente géorgienne soutenant toujours les intérêts extérieurs, continue à vouloir déstabiliser ce pays, qui n'est finalement pas le sien. L'ingérence extérieure est flagrante, mais sans véritable soutien populaire. les Géorgiens veulent une autre voie, que celle proposée actuellement par l'UE.
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
mercredi 13 novembre 2024
mardi 12 novembre 2024
Trump / Poutine : une concurrence renforcée sur le plan idéologique
Les annonces de programme faites par Donald Trump et les premières nominations qu'il envisage publiquement obligent à reconsidérer la stratégie russe, qui se focalisait sur la défense des valeurs traditionnelles et pour attirer vers elle à l'international, et dans son combat contre la globalisation. Que ces annonces soient ou non pleinement réalisées, cette stratégie doit être reconsidérée, dans le cadre d'une concurrence désormais renforcée dans ce domaine.
lundi 11 novembre 2024
USA / Russie : des pourparlers de paix sont-ils réellement possibles ?
Trump n'est pas encore formellement Président des Etats-Unis, que l'on sent déjà une tornade politique se diriger vers le Continent européen. Toutes les attentions sont évidemment reportées sur le conflit en Ukraine, qui est devenu la raison d'être des élites globalistes européennes. Et nous observons comment l'équipe Trump tend à faire oublier, qu'il s'agit d'une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie en Ukraine et non pas d'un conflit entre la Russie et l'Ukraine, aidée par les pays de l'OTAN. Cette manipulation politique permet de mieux comprendre le discours sur les soi-disant négociations de "paix". In fine rien n'a changé, seuls les instruments du combat sont mieux adaptés à la situation et la Russie reste bien l'ennemi.