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mardi 15 novembre 2022

Etats-Unis / Russie : les fausses-vraies négociations au sujet de l'Ukraine


Les Etats-Unis, leurs satellites et leurs forces alliées exercent une pression considérable sur la Russie, pour la conduire à la capitulation. L'heure est difficile sur le plan militaire, c'est le moment "idéal" pour vendre de fausses illusions. Pendant que Peskov, le porte-parole du Kremlin, confirme des négociations secrètes en Turquie à la demande des Etats-Unis, le ministère des Affaires étrangères repousse une attaque politico-médiatique contre le pays et déclare inacceptables les conditions atlantico-ukrainiennes. Le moment de vérité politique est arrivé pour la Russie.

Le recul de Kherson a été le point de départ d'un mouvement concerté d'attaque politique contre la Russie, pour la faire renoncer à son combat et la faire renoncer à elle-même. Nous avons déjà parlé des manoeuvres de négociation-reddition, lancée au nom de l'Ukraine (voir notre texte ici), elles ont pris un tour radical hier.

Dès le matin, une étrange information est lancée dans et par les médias russes : Victoria Nulland devrait venir à Moscou pour discuter de l'Ukraine avec les deux vices-ministres des Affaires étrangères, pendant que Lavrov est en Asie. Le choc est de taille, parler d'Ukraine en ce moment sent la capitulation et le fait que Lavrov soit en déplacement rappelle la révolution de Palais. Dans la foulée et dans la journée, les médias anglo-saxons affirment que Lavrov est hospitalisé. Le malaise est de taille.

L'on apprend ensuite que l'annonce de l'arrivée de Nulland est une "erreur", la source de l'information est en fait une vieille publication du journal Kommersant. Et grâce à une vidéo de Maria Zakharova, chacun peut voir que Lavrov est en pleine forme.

Tout se terminerait comme une énième piteuse opération de comm atlantiste, s'il n'était ce coup de tonnerre déclenché en fin de journée par le porte-parole du Kremlin. Peskov déclare que des pourparlers ont effectivement eu lieu ce 14 novembre en Turquie à la demande des Américains, mais il refuse de se prononcer sur l'objet des négociations, autant qu'il laisse dans l'ombre la composition de cette équipe de "négociateurs". Qui leur a donné mandat ? Quel est ce mandat ? Qui sont-ils? Tant de silence, après toutes ces négociations en Turquie provoque une lourde inquiétude.

Parallèlement à ces marchandages, le ministère russe des Affaires étrangères déclare justement hier aussi, que les conditions avancées sont inacceptables et qu'aucun retrait des forces armées russes ne peut être une condition à des négociations. Autrement dit, si la Russie est toujours prête à négocier, elle n'est pas prête à capituler.

En attendant, à Kherson, que les médias occidentaux présentent comme "libérée", les exactions commencent, alors que le couvre-feu de 5 h de l'après-midi à 8h du matin est imposé. Régime d'occupation, régime de terreur, incompatible avec la diatribe globaliste.


C'est la parfaite image de ce que peut attendre la Russie, si ses élites capitulent.



15 commentaires:

  1. En étant ainsi défaitiste, vous accréditez l'idée répandue par l'OTAN que la Russie serait aux abois.
    Ce serait capituler sans combat.

    Alors que la mobilisation générale n'a jamais été d'actualité, qu'économiquement la Russie s'en sort beaucoup mieux que l'UE.

    La Russie est obligée pour être crédible de conquérir le reste des territoires rattachés par référendums. Pour le moment elle n'a pas encore vraiment combattu.

    Si elle s'en allait plus personne jamais ne croirait un traitre mot de Poutine.

    Et

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  2. Mais enfin de quoi avez-vous peur ? Que Poutine capitule, se retire du Donbass, de la Crimée et donne les clés de la Russie aux américains pour en faire ce qu'ils veulent?

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  3. Chers lecteurs, vous avez des réactions extrêmement émotives. Si vous voulez des nouvelles toujours "positives", il y a beaucoup de sites qui s'en chargent, quoi qu'il se passe. C'est d'ailleurs leur travail de légitimer à tours de bras. Moi, je préfère analyser la situation. Et oui, actuellement, elle est mauvaise. Dire l'inverse revient soit au fanatisme, soit à la propagande. Je ne soutiens pas l'un et ne pratique pas l'autre. Un peu de courage!

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    1. Il y a deux millénaires, Jules César disait déjà, que les gens ne croient qu'à ce qu'ils veulent croire.
      Peu importe la réalité des faits.
      C'est bien vrai .

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    2. Karine vous n’allez pas vous faire des amis , la plupart veulent lire ce qui leur plait de lire , pas que la situation est mauvaise ça ne les intéresse absolument pas . Racontez leur un truc genre la grande offensive de l’armée russe se prépare et va pousser jusqu’à Lvov grâce aux nouveaux armements ultra puissants et moderne que seule la Russie possède et ça leur plaira .

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    3. Au moment du retrait de Kherson, des officiers russes avaient précisé que les civils et même les animaux du zoo de cette ville avaient été transférés à l'est du Dniepr. Dans votre article j'apprends que les soldats ukrainiens se vengent sur les russophones restés dans cette ville !

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  4. On sait que Nulland est un monstre. Elle a été le fer de lance depuis longtemps dans les opérations des EUA en Ukraine.
    Devant une Commission du sénat fédéral américain elle a du reconnaître avoir financé des néo nazis ukrainiens. Et malgré cela elle a évidemment conservé son poste.
    Ce pays, les EUA, me lève le coeur.

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  5. Je ne vois pas en quoi ce texte serait défaitiste. Il rétablit la réalité des faits, c'est tout !

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  6. Où les gens voient ils du défaitisme dans ce texte?
    L'auteur met en garde les Russes et le lecteur contre une fausse paix de capitulation, proposée par l'ennemi à un état russe en position de faiblesse, suite à ses récents revers en Ukraine.
    C'est plutôt une exhortation à la fermeté et à poursuivre le combat pour la survie de la Russie en tant que nation libre.
    Dénoncer une situation périlleuse serait-il devenu du défaitisme ?
    C'est une distorsion de la pensée logique, et de la mauvaise foi.

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  7. Les élites sont-elles si importantes que ça ? Si elles capitulent le peuple se lèvera, fera la révolution et ça repartira comme en 17

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    1. DÉFAITE peut-être pas, mais il règne un flou
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      "Négocier" en l'état actuel serait à l'avantage ukraino-occidental. La Russie a surpris par l'abandon spontanée de Kherson et dès lors, Zelensky et médias ont sauté sur l'occasion pour porter au plus haut point la russophobie.

      S.LAVROV comme jamais
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      Agréable de voir S.Lavrov en vidéo : détendu, tenue décontractée et lisant ses notes sur une terrasse! Une telle apparence vaut plus que démentir oralement l'info selon laquelle il serait hospitalisé.

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  8. Merci de rester objectif, tant pis si cela peut déplaire, il y a déjà assez de mensonges sur les chaînes dites d'infos en France, le but pour ma part est de m'informer.
    Ce que je crains le plus, c'est que ces fous (l'Otan) ne tentent le pire contre la Russie, tous les coups sont permis !

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  9. merci Karine. vos textes invitent a la reflexion.

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    1. Oui, merci Karine. Je suis tous articles, et interventions avec intérêt. Mais je. ne peux que ronger mes freins. face à cette mauvaise foi, de l' OTAN / US/ MONDIALISTE ,et leurs exactions terroristes sous faux drapeaux. et autres coups de bluff perpétuels. D' INVERSION ACCUSATOIRE.

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