Hier, le ministère russe de la Défense a annoncé un remaniement de la composition du commandement de "l'Opération militaire spéciale". Après la nomination de Sourovikine à la tête des opérations, qui devait conduire un changement de stratégie, l'on voit désormais un changement de niveau du commandement. Va-t-on se diriger vers une reconsidération formelle, accompagnant la reconsidération de facto déjà opérée, des enjeux de cette "Opération" militaire très spéciale ?
Le ministère russe de la Défense a annoncé hier un total remaniement du commandement de l'Opération militaire spéciale :
◽️ Le général d'armée Valery Guerassimov, chef d'état-major général des forces armées de la Fédération de Russie, a été nommé commandant du groupement des forces militaires.
◽️ Ses adjoints : le commandant en chef des forces aérospatiales, le général d'armée Sergueï Sourovikine, le commandant en chef des forces terrestres, le général d'armée Oleg Salyukov et le chef adjoint de l'état-major général des forces armées de la Fédération de Russie, le colonel général Alexeï Kim.
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Ce remaniement, qui constitue un véritable changement de niveau, est expliqué dans le communiqué du ministère de la Défense par un changement de l'ampleur des tâches à accomplir :
"L'élévation du niveau de gestion de l'opération militaire spéciale est liée à l'élargissement de l'échelle des tâches à résoudre au cours de sa mise en œuvre, à la nécessité d'organiser une interaction plus étroite entre les branches et les armes des forces armées, ainsi qu'à l'amélioration de la qualité de tous les types de soutien et l'efficacité du commandement et du contrôle du groupement des forces militaires."
Il y a donc bien une reconnaissance d'un changement de qualité de l'Opération militaire spéciale, qui exige un commandement plus large et adapté. Cela constitue-t-il un pas vers un changement formel du statut de l'Opération militaire? Ce n'est pas certain. Comme l'expérience le montre, la Russie aime rester dans le flou, ce qui, malgré les inconvénients objectifs que cela comporte, lui laisse plus de marge de manoeuvre.
A suivre ...
C'est la preuve que le Haut commandement de l'armée russe admet que l'opération spéciale est du passé, il passe maintenant à la guerre.
RépondreSupprimerS'agirait-il ,la guerre jusqu'à la capitulation de l'Ukraine et de ses autorités actuelles à ec le Président Zelenski?Dans ce cas ,qu'elle pourrait être la réaction de l'OTAN
SupprimerS'agissait il,de la gurre totale jusqu'à la capitulation du gouvernement de Kiev.Pourtant,quelle pourrait être la réaction de l'OTAN avant que les for es russes atteints Kiev?
SupprimerSimple jeu de chaises musicales, changer en apparence, pour que rien ne change réellement.
RépondreSupprimerMais au delà...
En temps de guerre le chef de l'état prend ses responsabilités et devient le chef effectif de l'armée.
Le ministre de la défense s'efface, et ne s'occupe que d'exécuter les ordres du chef de l'état, lequel prend seul les grandes décisions.
Là, Poutine laisse faire son ministre de la défense, alors que c'est à lui d'annoncer ce type de nouvelles, probablement pour ne pas être tenu pour responsable en cas d'échec.
C'est un comportement assez timoré.
La Russie manque du chef de guerre charismatique et à la volonté inflexible, indispensable à la victoire.
De toutes façons, charisme ou pas, les russes vont gagner cette guerre il n'y a pas l'ombre d'un doute.
SupprimerMéthode couet , pour l’instant je ne vois aucun camp capable de l’emporter.
SupprimerBjr,
RépondreSupprimerJe pense que la nomination du gal Guérassimov est beaucoup plus qu'un changement de niveau.
J'y vois un signe précurseur d'une offensive de grande ampleur et surtout une offensive inter arme.
Dans la guerre moderne, les moyens de détection réduisent considérablement le temps dont dispose le chef pour prendre, conserver, reprendre l'initiative.
Cela nécessite que l'architecture du commandement soit du sur mesure pour chaque théâtre.
Avec Sourovikine Guérassimov va pouvoir s'appuyer et déléguer les capacités aériennes russes à un adjoint qui: a prit la mesure du terrain, connait les besoins des combattants au sol et saura obtenir le meilleur de ses pilotes.
Quant au gal Guérassimov son back ground parle pour lui.
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour le camp d'en face.
Il ne vous vient pas à l idée que Guerasimov était aux commandes de l offensive de février l année dernière et que déjà les 3 armées terre/air/mer étaient simultanément au combat ?
SupprimerCette guerre qui se prolonge sans qu'une issue ne se dessine, use l'armée russe, la Russie en général, et la popularité du dirigeant en chef en particulier.
RépondreSupprimerUn changement assez radical des objectifs, du commandement ainsi que de l'ordre de bataille de l'armée russe, s'impose de toute évidence.
Si l’on considère que l’opération de la Russie n’était qu’une des étapes de sa lutte existentielle contre l’Occident, alors, la Russie n’a pas besoin d’une victoire rapide et décisive en Ukraine. Parce qu'une défaite rapide et complète de l’Ukraine ne changera rien pour la Russie en termes géopolitiques. La Russie sera toujours obligée de manoeuvrer selon les règles de Washington et subir des sanctions occidentales unilatérales imposées en toute impunité. Cependant, pour le Kremlin, l'option syrienne en Ukraine n'est pas une solution (ni trêve, ni gel du conflit). Le plan actuel du repositionnement des forces russes serait désormais d'augmenter progressivement la pression sur les pays co-belligérants (y compris sur le contingent militaire US en Pologne, en Roumanie, etc.) Dans cette hypothèse, la question serait de savoir à quel moment la Russie considérera que l’UE a été suffisamment ruinée sur son projet ukrainien pour que Moscou mette rapidement fin au conflit et reprenne les discussions avec un adversaire économiquement affaibli ? Cette fois, la paix Carthaginoise voulu par Washington se heurte à la réalité de la "jungle mondiale"... Pour l'UE, le temps est venu de comprendre qui sont ses partenaires crédibles.
RépondreSupprimerLe Kremlin apparaît réussir finalement à doter l'OMS d'un commandement qui soit apte à faire la guerre en Ukraine, et redresser autant que possible la situation militaire après le fiasco initial. C'est bien pour la Russie mais ce n'est que la partie émergée de la guerre de l'occident contre la Russie.
RépondreSupprimerCela amène une question : le commandement des forces armées chargées de défendre la Russie contre les armées des USA, OTAN y compris est-il compétent ? Car en cas d'attaque de la part de l'Axe du mal, il ne serait pas possible d'attendre des mois pour réorganiser les états-majors : il faut être prêt dès aujourd'hui.
Les forces du mal ne sont pas du tout en position d’attaquer la Russie et l’inverse est tout aussi valable , la dissuasion nucléaire le prévient.
Supprimerla dissusion nucléaire n'existe pas !!!! c'est du pipo. renseignez vous !
SupprimerLa dissuasion nucléaire n'existe que si l'Etat qui dispose d'un armement nucléaire est dirigé par des politiques courageux et ayant du caractère .Force est de constater que , en "occident" , ce n'est pas le cas .Exemple Macron. Et heureusement, d'ailleurs ,vu la politique qu'il mène , sur ordre de Washington . Ce traître devra rendre des comptes (Holllande et Sarko aussi ... comme disait l'autre , "on fera une seule fournée" ...(rires)...:-))).
SupprimerNicodème
Si cela peut améliorer la situation, il faut bien s'adapter, l'Otan s'organise, la Russie doit agir, pourquoi flou !
RépondreSupprimerDes changements qui peuvent s'avérer gagnant pour la Russie, je l'espère.
Merci pour votre article.
Ce n'est pas mon propos : vu le fiasco de l'OMS à ses débuts, je pose la question de la qualité des gradés des armées russes.
RépondreSupprimerFIASCO ? On en a trouvé ailleurs aussi
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Dans l'histoire des guerres, le début pour chaque armée d'État puissant se solde plutôt en fiasco. Ex. : Irak, Afghanistan, Indochine, ...
Les temps de réponse digitale sont rapides, pour cette raison nous devons tous commenter sur le moment. Ma foi, la realité sur les champs de bataille suit un autre rythme, des cadences distribuées autrement. Ce conflit armé va en crescendo et c'est logique que la Russie se prepare le mieux possible. Cela implique des adjustements continus, c'est dans la nature des choses. Le pari consiste à faire les bons choix. L'OTAN est dans la même situation, à mon avis avec plus de problèmes s'agissant d'un organisme trés étérogène dans sa composition. Je ne partage pas la strategie occidentale et je suis de l'avis que nous allons recevoir une trés dure leçon, comme d'ailleurs c'est déjà passé.
RépondreSupprimerLe conflit va crescendo vous dites ??? Le 24 février la Russie a attaqué sur 5 axes en Ukraine Kiev , Sumy, Kharkov, Donbass et Kherson . Depuis septembre on a toujours un conflit et des combats mais sur beaucoup moins d’objectifs . Et pour ceux qui pensent à l offensive en mars vous oubliez qu’en mars c’est le dégel là bas et la boue . C’est ce qui s’est passé en mars 2022 .
SupprimerJe tâche de penser en terme stratégiques et pas tactiques ou téchniques. Dans ce domaine je fait plus de confiance aux russes qu' aux anglo-américains. Je ne sais pas, c'est de l'intuition, les premiers sont des excellents joueur aux échecs. Vous voyez, l'OTAN n'arrête pas de augmenter son appuis au gouvernement ucranien; il s'agit essentiellement de systèmes d'armes qui ne permettrons pas de répousser les offensives actuelles. Au plus ils vont les rallentir. La boue due au dégel vaut pour tout-le-monde, inclue pour l'OTAN dans le cas que le délire de puissance lui donne à la tête. Il y a une ligne sous entendue qui ne devra pas être passée et la Russie se prépare pour cela sachant que tôt ou tard il y aura un élargissement du conflit armé. Je ne m'occupe pas des thèmes militaires proprement dits mais tout ce qui est précedé par
Supprimergeo... m'intrigue. Alors voilà, mon cher interlocuteur/trice, nous verrons si le conflit s'enlise comme vous sembler prédire ou si il augmentera soit dans l'éspace que dans l'intensité.
Les buts de guerre initiaux ayant échoué, la Russie se prépare à une nouvelle confrontation plus globale avec l'OTAN ou toutes les dimensions: militaires (incluant les moyens les plus modernes) économique, d'alliances, de propagande etc. Bref une guerre hybride XXL.
RépondreSupprimerLe prolongement de la durée des combats ne profite pas nécessairement à la Russie car l'OTAN va utiliser ce temps pour armer et surarmer les forces Ukrainiennes avec du matériel de plus en plus offensif et sophistiqué comme les chars lourds et les missiles longue portée. C'est pourquoi donc le changement de commandement doit produire rapidement et avant le printemps une action décisive qui oblige Kiev à mettre fin à la guerre.
RépondreSupprimerBombardement d'un immeuble à Dnipro: une dizaine de morts, des dizaines de blessés dont des enfants. Encore un crime dont vous êtes complice, et dont vous ne direz mot évidemment, sinon pour dénoncer une fakenews/mise en scène des ukronazis, ou pour affirmer qu'il hébergeait une garnison ou servait d'entrepôt de munitions... A moins que, reconnaissant qu'il s'agissait d'un immeuble d'habitation ordinaire, vous tentiez de relativiser les dégâts: le noble objectif de rassembler la belle et grande famille russe originelle ne vaut-il pas quelques sacrifices?...
RépondreSupprimerPour le petit troll du jour : au moins, faites votre travail correctement. Info - "Voici les faits exacts rapportés par le porte parole de Zelensky lui même :
SupprimerIl s'agit bien d'un missile russe MAIS dévié de sa trajectoire par la défense antiaérienne ukrainienne.
F: C'est-à-dire qu'il n'y avait aucune possibilité d'abattre ce missile en dehors de Dnipropetrovsk ?
A : Non, il a été dévié et il est tombée sur le porche.
F : Est-il tombée sur le porche ? A: Oui. Mais IL a explosé en tombant .
Ce qui s'est produit hier n'est donc pas un "crime de guerre russe" mais un dommage collatéral de la défense antiaerienne ukrainienne !"
Lien - https://t.me/russiepolitic/5084
«Depuis l’ère soviétique, les Russes savent d’instinct décoder la propagande d’Etat et faire la part des choses. Ils n’y font même pas attention. Tandis que vous, à l’Ouest, vous faites tellement confiance à vos dirigeants et à vos institutions que n’êtes même pas conscients de leur propagande.» A méditer. (Guy Mettant)
SupprimerNi + ni -, Kiev s'AUTO-ACCUSE
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Un missile russe orienté vers une cible précise. L'engin antiaérien ukrainoOtanien le détourne intentionnellement de sa véritable visée. À qui la faute?
Allez hopopop les Ruskovs! Magnez vous le un peu le train-arrière, sauf le respect.
RépondreSupprimerC'est bien gentil de prendre son temps, mais vous avez une guerre mondiale a gagner en Ukraine .
D'autant plus qu'ici on a besoin de l'électrochoc de la défaite otano-ukrainienne, pour réveiller la masse amorphe et consentante, et enfin espérer bouger dans le bon sens.
Trollage sympathique.
Selon de nombreux analystes militaires russes, le niveau de compétence technique des troupes russes est très en deçà de ce qui est nécessaire.
RépondreSupprimerLa faute au commandement et au corps des sous-officiers , absolument pas à jour dans leur formation, et dont le rôle est d'encadrer les troupes sur le terrain.
Les troupes syriennes d'élite étaient beaucoup plus entraînées et techniquement plus compétentes, malgré le manque de matériel moderne, comparées aux troupes russes actuellement en Ukraine.
C'est par là qu'il faut commencer vraisemblablement, pour améliorer les performances de cette armée.
C'est d'ailleurs sur ce point, à savoir une tactique de combat performante et adaptative, que les troupes Wagner ont progressé significativement ; ce qui explique leurs succès récents, de même que la jalousie du commandement de l'armée russe qui lui, n'arrive toujours pas à se reformer.
Conserver les personnes responsables des échecs, pour prétendre réorganiser la tactique militaire, ne semble pas augurer de résultats brillants.
Pourtant l'armée russe ne doit pas manquer de jeunes officiers compétents et au fait des tactiques de combat moderne; il faut croire que la politique de clientélisme est particulièrement oppressante en Russie.